Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin fait des observations sur sa commande du 6 septembre et passe une nouvelle commande de tuyaux.

Sur l'éclairage au gaz de l'usine de Guise. Godin demande à Lacarrière père, fils et Cie de fabriquer dans un bref délai 300 robinets conformes à l'échantillon n° 1 qu'il vient de recevoir et dont le tracé figure dans la marge de la lettre. Il leur remet 4,75 F en paiement de leur facture du 13 juillet 1861. Dans le post-scriptum, Godin rappelle sa demande d'outillage pour installer les robinets.

Godin commande des rivoirs [marteaux à riveter] et demande si Willemin peut lui fournir des marteaux à ébarber la fonte, de la forme indiquée dans le croquis copié au bas du folio.

Godin annonce à Vigerie qu'il n'a pu lui répondre avant son départ de Paris. Il lui demande de ne pas perdre son temps à acheter des fournitures pour le Familistère – brosses, éponges, balais de crin et caoutchouc pour lier le papier monnaie – qu'il est possible d'acheter auprès des fournisseurs de l'usine. Il lui remet un plan de cartonnier à faire réaliser chez les Ébénistes associés et lui demande de s'occuper du mobilier de l'asile du Familistère. Il l'informe que madame Piétremont lui a écrit qu'elle ne pourrait pas venir avant un mois et il juge que ce retard nuit à l'éducation des enfants. Il lui demande de s'entretenir avec elle de la manière de meubler l'asile et lui rappelle que des porte-tableaux ont déjà été fabriqués à Guise.

Godin demande à ce que monsieur André transmette ses besoins en boules de cuivres, limes, creusets, mine de plomb, fil de fer, pointes, manches de pelle, brûloirs, chaufferettes, brosses diverses et pinceaux, qui peuvent lui être fournis à bon prix depuis la France, même augmenté des droits de douane. Dans le post-scriptum, il signale qu'il porte au débit de l'usine de Laeken le règlement qu'il vient de faire de 259,07 F à La Louvière.

Réponse à une lettre de David-Tisseron en date du 26 août 1846 : sur une livraison d'étaux annoncée, mais non livrée ; Godin informe David-Tisseron qu'il a commandé ailleurs des étaux et des enclumes ; il lui demande si c'est à Guise qu'il a expédié soufflets et étaux.

Commande d'étaux pour la manufacture Godin-Lemaire.

Commande de deux soufflets de forge à livrer à Guise avant 15 jours, ainsi que d'étaux.

Facturation de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire, et commande de limes

Émission d'une traite à payer par la maison Allez. Godin informe Allez qu'il demande à nouveau à son voiturier d'enlever les limes qu'il a commandées.

Sur le transport de cuisinières par bateau jusqu'à Paris, retardé à cause du gel des eaux : Godin estime le coût du transport à 20 F la tonne et prévient que sa durée sera de 15 à 30 jours selon la facilité de la navigation. Réception d'une facture pour la fourniture de fils de fer et commande de limes.

Commande de limes d'une meilleure qualité d'acier que les limes livrées précédemment, à livrer à La Capelle ou au Nouvion.

Godin adresse deux effets sur Rozoy-sur-Serre et sur Avesnes-sur-Helpe pour montant total de 108,96 F en règlement de factures de Deprez et Cie. Il demande à Deprez et Cie de lui communiquer le prix auquel il peut racheter les limes en acier fondu usées qu'il a fournies.

Godin se plaint du retard de Jacquet à lui expédier les limes [à retailler] et qu'il achète des limes paquet par paquet en attendant. Il en demande l'envoi immédiat.

Godin remet à Jacquet une facture de 210 F correspondant à sa demande du 27 juillet 1849. Il l'informe qu'il va lui envoyer 20 à 40 paquets de limes d'Allemagne à retailler soigneusement.

Godin juge que la proposition de Richard de retailler des limes à 0,90 F le paquet est trop chère ; il lui indique que s'il consent à le faire pour 0,75 F le paquet, il lui donnera la préférence en raison de sa proximité géographique.

Godin informe Dubois que les échantillons de limes qu'il a reçues ne lui conviennent pas, qu'elles n'ont fait que la moitié de l'usage des limes d'Allemagne et qu'il va lui renvoyer celles qu'il n'a pas utilisées. Il lui indique qu'il a remis à Grain les 6 paquets de limes qui lui étaient destinés.

Godin demande à Jacquet-Robillard s'il veut lui reprendre une quantité considérable de vieilles limes. Il lui indique qu'il pourra lui en faire retailler un certain nombre, voire lui en acheter mais lui fait observer qu'il n'a pas trouvé de bonne qualité celles qu'il lui a fournies.

Godin envoie à Jacquet-Robillard la facture d'une cuisinière qu'il lui expédie le jour même. Il l'informe qu'il ne peut lui acheter des limes car il a dû en prendre chez Bertrand d'Étreux pour se couvrir d'une créance. Il indique que Bertrand connaît des difficultés mais qu'il marche toujours au milieu d'elles ; il demande à Jacquet-Robillard de ne pas communiquer le contenu de sa lettre à Bertrand.

Godin rappelle à Bouvier qu'il avait autorisé son voyageur de commerce, de passage à Guise le 11 janvier 1848, à lui faire envoyer des limes, mais Godin lui demande d'en suspendre l'envoi en raison des « événements du jour ».

Godin demande à Dubois s'il peut lui fournir des limes d'aussi bonne qualité que celle des limes que Castel lui avait procurées au titre d'échantillons.

Godin envoie à Jacquet-Robillard une caisse de limes dont le transport coûte 4,10 F ; il lui demande de traiter aussi avantageusement les transports des marchandises qui lui sont destinées par le moyen du roulage Derez-Pierrez de Saint-Quentin. Godin avertit Jacquet-Robillard qu'il émet un mandat de 119,30 F à échéance du 5 septembre 1847, et lui envoie une facture de marchandises d'un montant de 102 F, compris dans le mandat, et une autre facture de 164 F pour deux cuisinières qui lui seront livrées avant huit jours.

Godin informe que les limes sont arrivées pendant son absence, que le transport a coûté 6,75 F et qu'il refusera à l'avenir de payer un prix aussi élevé.

Facturation de marchandises et recouvrement de créances. Godin indique qu'il a placé dans l'emballage de la dernière cuisinière livrée un paquet de 50 limes qu'il demande à Jaquet-Robillard de retailler, mais il lui fait remarquer que ses prix sont trop élevés. Godin commande 50 limes en acier fondu de la meilleure qualité, à remettre à Saint-Quentin au voiturier Vaillant, le transport par Cambrai étant trop cher.

Godin s'apprête à expédier deux cuisinières à son correspondant : il lui précise que le prix du tarif ne comprend pas les casseroles et marmites. À propos de limes proposées par son correspondant : Godin l'informe qu'il achète de véritables limes d'Allemagne à 2 F le paquet transporté à Guise et qu'il doute que les limes en acier fondu proposées à 2,10 F soient de bonne qualité ; il demande l'envoi d'un échantillon pour savoir si elles peuvent remplacer les « Spencer » dont il se sert.

Godin répond à une lettre de son correspondant et l'informe qu'il doit retarder son voyage à Paris. Sur la colonie sociétaire de Cîteaux. Godin propose de contribuer au capital de la société : « Si la foi et la volonté suffisaient à son avenir, je croirai pouvoir être fort utile, mais les capitaux sont les premiers nécessaires et la fortune n'est pas mon partage. Malgré cela je vous remettrai un pouvoir pour une action quand je saurai où la placer pour le bien de l'œuvre [...] » Godin transmet un message de son ami Lhermitte, qui souhaite également contribuer à l'essai de Cîteaux, sur une machine agricole dont il soumet l'idée à l'École sociétaire : « Lorsque les ouvrages de Fourrier (sic) me tombèrent sous la main, j'étais à organiser une fabrication à laquelle il ne manqua dès lors pour ma satisfaction que d'être une œuvre d'avenir mais forcé de réaliser des bénéfices je continuai. Maintenant Cîteaux est venu réveiller en moi le désir de poursuivre l'idée d'une machine destinée à faucher mécaniquement. Cette machine où plutôt ce récolteur conduit par un homme et mue (sic) par deux chevaux pourra suivant mes prévisions faire en moyenne le travail de dix-huit personnes. Si comme je l'imagine Cîteaux possède désormais un atelier de mécanique, sans doute que l'exécution de toutes les machines destinées à l'agriculture y sera au premier rang comme moyen de faire engrener les travaux industriels avec les travaux agricoles ; s'il en est ainsi ce récolteur entrerait avec avantage dans son exploitation ; je me croirai heureux d'avoir pu aider à la prospérité de l'association. »

Godin demande communication des statuts de la Société de Cîteaux évoquée dans un article de La Démocratie pacifique du 3 avril 1844. Il explique à son correspondant qu'il voudrait lui parler à Paris d'un nouvel instrument aratoire qui pourrait être essayé à Cîteaux.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur la fabrication d'un outil pouvant s'adapter au trépan utilisé par Chamolle : Godin renonce à le fabriquer à Guise faute de pouvoir le faire en acier fondu ; il envoie le modèle en bois à Chamolle pour qu'il le fasse faire à l'aciérie d'Imphy. Il fait des observations sur les travaux de sondage. Il rappelle que Boussard doit collecter des échantillons de charbon près du chemin de Montliffé.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur la fabrication d'un outil pouvant s'adapter au trépan utilisé par Chamolle.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur la fabrication d'un outil pouvant s'adapter au trépan utilisé par Chamolle.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avertit Chamolle qu'il lui envoie des tubes de Belgique et des outils de Guise, et qu'il lui enverra 2 000 F prochainement.

Godin annonce à Richard qu'il lui a expédié des limes à retailler dont il a un besoin urgent.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin accuse réception de la lettre de Henri de Hulster du 11 courant et apprend avec satisfaction la sortie de la sonde du trou de sondage. Godin avertit Henri de Hulster qu'il s'en remet complètement à lui pour se procurer l'outillage pour la suite des travaux. Il lui fait remarquer que des pièces fournies à Richon ont été mal faites à Imphy. Il lui demande de le prévenir du jour où il se rendra à La Capelle.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin informe Henri de Hulster que Richon lui remettra un inventaire du matériel mis à sa disposition à Sardy. Il lui demande de veiller à l'exactitude de l'inventaire du matériel en état de fonctionnement.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Sur l'outillage.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avertit Richon que l'outillage nécessaire au sauvetage du sondage de Sardy devrait être parvenu à pied d'œuvre au début de la semaine suivante, et que Henri de Hulster et le chef sondeur devraient se trouver à Sardy au même moment.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin demande à Henri de Hulster s'il a expédié à Clamecy l'outillage convenu.

Sur la recherche de minerais dans la Nièvre. Godin avertit Maloigne qu'il va lui faire envoyer des outils de Valenciennes à la gare de Clamecy et il lui demande de les transporter à Sardy. Il l'informe qu'il lui règlera les frais de transport quand il ira à Corbigny.

Marie Moret accuse réception de la règle à taquet mobile de cordonnier et demande à Derogy de lui en communiquer le prix.

Marie Moret demande à Derogy de lui obtenir une règle à taquet mobile qui permet aux cordonniers de mesurer un pied en longueur et largeur.