FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 26 novembre 1889
Réponse à la lettre d'Auguste Fabre en date du 13 novembre 1889. Rencontre de Gaston Piou de Saint-Gilles et Jules Prudhommeaux. La famille Moret-Dallet dans l'attente de rencontrer « ce jeune Prudhommeaux », peut-être à l'occasion d'une visite au Familistère pour voir sa famille. Sur le gérant désigné [Antoine Pernin]. Sur la question d'intéresser les acheteurs aux ventes de l'usine du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 20 mai 1891
Réception d'une plume en verre offerte par Gaston Piou de Saint-Gilles. À propos d'une fausse information relative à une grève des mouleurs de l'usine du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ernest Dubois, 23 mai 1891
Envoi d'un numéro du journal Le Devoir. À propos d'une rumeur de grève au Familistère : la participation d'ouvriers de Laeken à la manifestation en faveur du suffrage universel à Bruxelles a pu donner lieu à la rumeur.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur A. Dupont, 3 juin 1891
Sur une demande d'emploi de deux ouvriers de Revin dans l'usine du Familistère de Guise : réponse négative de François Dequenne.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Octave Hien, 7 juin 1891
Sur une demande d'emploi dans l'usine du Familistère de Guise : François Dequenne a répondu négativement à la même demande de deux ouvriers de Revin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Héroquelle-Thiébaut, vers le 7 septembre 1891
Réponse à une demande d'emploi dans l'usine du Familistère : il n'y a pas de place vacante, répond toujours M. Dequenne à de telles demandes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles René Noizet, 9 mars 1870
Sur une affaire juridique relative à la propriété industrielle : Godin demande à son correspondant pourquoi il est sans nouvelle du rapport que les experts avaient, le 6 janvier 1870, promis de rédiger dans un délai de 15 jours.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Emmanuel Arago, 16 mars 1870
Sur une affaire juridique relative à la propriété industrielle : Godin expose à Arago ses récriminations à l'égard de Noizet qui a négligé de l'informer en temps utile de la remise du rapport d'expertise ; il l'informe que le rapport conclut à la nullité du brevet de 1857 et de ses certificats d'addition, mais à la validité d'un brevet pour une cuisinière des 10 et 17 février 1860.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 29 août 1870
À propos de monsieur Barbet : Émile Godin, de retour de Bruxelles, a parlé à Godin de la remarque de monsieur André sur les voyages fréquents de monsieur Barbet à Bruxelles ; Godin a confiance en Barbet mais ses absences répétées pourraient laisser penser qu'il s'occupe d'autres affaires que celles de Godin ; Godin demande à André s'il connaît les raisons des séjours de Barbet à Bruxelles. Sur la situation de l'usine de Guise : Godin a passé la journée à 9 heures au lieu de 12, mais la production n'a pas baissé ; il manque à l'effectif 100 ouvriers partis à la guerre. Godin souhaite qu'André lui procure un abonnement au quotidien bruxellois L'Indépendance belge pour pouvoir suivre le mouvement de l'opinion et le cours des affaires. Dans le post-scriptum, Godin annonce à André qu'il écrit à Barbet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur B. Bourgeois, 7 août 1874
Jean-Baptiste André Godin répond à une lettre de B. Bourgeois sur ses fonctions à la direction de l'usine de Laeken. Godin reconnaît que les changements apportés à la direction de l'usine causent un surcroît d'occupation à Bourgeois ; il l'en remercie mais ne souhaite pour l'instant rien changer à leur convention du 1er mars 1874, et veut continuer de mettre à l'épreuve ses capacités. Godin demande à Bourgeois travailler de concert avec monsieur Philippon pour toute la correspondance, et lui indique qu'il pourra signer la correspondance active de la façon suivante : « P. Godin-Lemaire | et P. le Directeur | Bourgeois ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Amédée Moret, 3 avril 1873
Godin demande à Amédée Moret d'acquérir auprès d'Allez frères un fourneau émaillé fabriqué par Rogeat, de Lyon, pour l'expédier à Alexandre Tisserant à Nancy dans le but de montrer que le procédé d'émaillage est différent de celui appliqué en 1852 par la manufacture de Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Philippon, 7 août 1874
Jean-Baptiste André Godin indique à Philippon qu'il a lu avec intérêt son rapport sur l'usine de Laeken, mais qu'il ne peut encore prendre la décision de lui attribuer la direction de l'usine, car cette fonction nécessite de parfaitement connaître la production de la manufacture. En attendant de pouvoir juger des capacités de Philippon, Godin lui demande de s'intéresser auprès de B. Bourgeois à toutes les affaires industrielles et commerciales de l'usine. Godin indique à Philippon qu'il écrit à Bourgeois pour lui demander de travailler avec Philippon sur toute la correspondance, et qu'il préconise que Bourgeois continue à signer la correspondance active ainsi : « P. Godin-Lemaire | et P. le Directeur | Bourgeois ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin commence par déclarer à Favre que tous deux travaillent par des voies différentes au même but, au bien, au progrès et à la liberté de l'humanité. Il déplore ensuite que la législation sur la communauté formée par le mariage soit contraire aux intérêts généraux du travail et de l'industrie. Godin dresse un bilan financier général de la communauté de biens Godin-Lemaire au 18 novembre 1863 et explique qu'il a employé, depuis, les bénéfices aux agrandissements de l'usine, en bon gestionnaire et en industriel avisé. Godin demande à Favre si on ne pourrait pas, pour faciliter l'évaluation des biens de la communauté, considérer que ces investissements ont été réalisés pour le compte de la communauté, et intégrer les agrandissements à cette évaluation. Le post-scriptum indique qu'un chèque de 4 000 F est joint à la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 29 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin poursuit les réflexions exposées dans son courrier précédent à Favre sur les justes voies de l'évaluation des biens de la communauté. Il ne voudrait pas, notamment, que les brevets postérieurs à 1863 et les modèles nouveaux d'appareils soient compris dans la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 27 juin 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin communique à Favre l'arrêt de la Cour d'Amiens faisant suite à l'audience de mai 1868. Godin exprime à Favre sa satisfaction et loue la plaidoirie de ce dernier au tribunal. Godin explique ensuite à Favre que la liquidation devrait prendre en compte l'augmentation de la valeur de l'entreprise du Familistère depuis 1863 due à son propre travail. Il évoque les risques encourus par lui et par Esther Lemaire en cas de licitation. Godin soulève la question des brevets. Il demande conseil à Favre. Le post-scriptum manuscrit évoque un prochain scrutin électoral.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 11 août 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin est opposé à une licitation immédiate qui entraînerait sa ruine et Esther Lemaire refuse toute transaction. Godin revient sur le développement qu'il a donné à son industrie depuis la séparation avec Esther Lemaire ; il veut connaître, avant une licitation éventuelle, comment il sera dédommagé du travail qui a augmenté la valeur de l'entreprise ; il accuse Esther Lemaire, qui a droit à 6 % du prix de la licitation, de faire durer le procès pour tirer un plus grand bénéfice de la vente. Godin expose le raisonnement d'Esther Lemaire par une prosopopée dans laquelle elle explique comment elle veut pousser Godin à la ruine en rachetant les établissements industriels qu'il a fondés. Godin énumère enfin les six questions qu'il voudrait soumettre à la justice avant de se déterminer sur la possibilité de rachat de son entreprise à l'occasion de la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor François Groualle, 14 novembre 1869
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire : Godin poursuit l'historique du développement de la manufacture Godin-Lemaire commencé dans ses lettres à Groualle des 9, 10 et 11 novembre 1869. Godin insiste sur la vivacité de la concurrence industrielle ; il cite dix entreprises rivalisant avec celle du Familistère, valorise son action après 1863 et signale l'importance des brevets et des modèles postérieurs à cette date. Il mentionne les appareils inodores, le torréfacteur, des poêles, des fourneaux de buanderie. Godin informe Groualle qu'Armand Grebel lui déposera ses brevets à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Étienne Pichon, sous-préfet de Vervins, 19 septembre 1871
Godin répond à une demande du sous-préfet sur l'état de l'industrie de la fonte dans l'arrondissement de Vervins. Godin mentionne les Fonderies de Sougland et la manufacture du Familistère, toutes deux fabricantes d'appareils domestiques de chauffage et de cuisson qu'elles vendent en France et à l'étranger. Sougland a eu à souffrir de changements de propriétaires qui ont amoindri ses affaires ; la manufacture du Familistère n'a eu à souffrir que de la guerre. Godin met en avant que la principale difficulté pour le développement de cette industrie à Guise est l'insuffisance des moyens de transport, les chemins de fer en particulier. Godin répond favorablement à la demande de visite du sous-préfet, à l'occasion de laquelle il pourra convier ses collègues de l'administration municipale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de l'École centrale des arts et manufactures, 4 octobre 1872
Godin demande au directeur de l'École centrale s'il connait d'anciens élèves susceptibles de prendre part à la direction industrielle des usines du Familistère, qui occupent 1 200 personnes, et de participer au développement de leur production.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de l'École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne, 28 octobre 1872
Godin demande au directeur de l'École des arts et métiers de Châlons-sur-Marne s'il connait d'anciens bons élèves susceptibles de prendre part à la direction industrielle des usines du Familistère, qui occupent 1 500 personnes, et de participer au développement de leur production.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 28 janvier 1893
Accuse réception des envois de Doyen : la feuille des contributions de Marie Moret de Lesquielles, la liste des ouvrages reçus et le compte du Devoir. Sur le service du journal Le Devoir : Marie Moret compte 80 services étrangers contre 79 pour Doyen car elle reste dans l'attente du renouvellement de l'abonnement de monsieur Gauchet de Belgique ; correction du nom de Charles Doerflinger de Genève. Rappelle son besoin de la feuille 3 des épreuves du livre de François Bernardot [Le Familistère de Guise]. Demande des nouvelles de l'activité industrielle du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur E. Martens, 5 février 1893
À propos du livre de Félicité de La Mennais, De l'art et du beau prêté par Marie Moret à monsieur Martens. Elle le remercie des nouvelles sur la situation au Familistère et les divisions internes qu'elle déplore « on ne devrait pas s'y abandonner, surtout dans une association aussi grosse de conséquences sociales que la nôtre. » Demande des nouvelles de l'activité industrielle du Familistère. Sur le climat à Nîmes, froid mais sans humidité.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Bernardot, 17 mars 1893
Marie Moret prévient Bernardot de la parution prochaine, dans la collection des ouvrages de propagande en vente au Bureau du journal L'Émancipation, d'une biographie de Jean-Baptiste André Godin, par Auguste Fabre. L'ouvrage de Bernardot sur le Familistère fera partie des documents de référence, grâce au travail sur les chiffres et les faits. Marie Moret et Fabre souhaitent s'assurer de l'exactitude absolue des chiffres qui y sont présentés, en particulier le chiffre des naissances et décès dans la population de Guise comparée à celle de la ville de Guise : « M. Fabre dit qu'il y a devoir pour nous de mettre ces chiffres en vedette, de nous appuyer sur eux et de défendre par les arguments qu'on peut en tirer les avantages incontestables de l'habitation unitaire. » Remercie Bernardot pour l'envoi de la feuille de la nouvelle édition du livre Le Familistère de Guise et espère qu'il sera bientôt publié. Demande des nouvelles des affaires industrielles du Familistère. Sur la « magique éclosion » du printemps à Nîmes, les longues promenades dans la campagne et les rencontres qui rappellent les membres de la famille Bernardot.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 28 avril 1893
Divers points relatifs au journal Le Devoir : mandat postal de 12 F de Clément Carry dont 10 F pour le renouvellement de son abonnement et 2 F pour l'envoi d'ouvrages de Godin à une amie de Clément Carry, madame veuve William Dubois (Cormondrèche, Suisse). Prend des nouvelles des affaires industrielles en Belgique. En post-scriptum, demande l'envoi à Nîmes de deux exemplaires de La fille de son père.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Augustine Brullé, 23 mai 1893
Remercie sa correspondante de sa lettre du 28 avril 1893 et espère qu'elle et sa soeur se sont remises de la grippe. Sur son séjour à Nîmes et son intention d'y rester jusqu'à fin juin avant de recevoir la démission des gardiens de sa maison de Lesquielles, l'obligeant à revenir à Guise. Fait part de sa décision d'avoir un logement au Familistère et un autre dans le midi pour l'hiver : elle a fait déménager les meubles de Lesquielles pour Nîmes. Marche normale du Familistère. Le fils de François Dequenne devient directeur de Laeken.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 27 novembre 1846
Godin écrit au sujet d'une question de contrefaçon par un concurrent des produits de sa fabrication fondée sur trois brevets de 1840, 1844 et 1846, en indiquant que ce problème personnel n'est pas indifférent à la cause phalanstérienne. Il informe ses correspondants que son concurrent pourrait faire venir de Paris les ingénieurs Chevalier et Migné et leur demande s'il connaissent parmi les phalanstériens de Paris des personnes ayant des connaissances théoriques et pratiques en caminologie qui pourraient intervenir en qualité d'experts dans cette affaire. Il précise que le tribunal désignera les experts le 2 décembre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 31 octobre 1847
Godin répond à une demande de précisions sur les connaissances théoriques nécessaires et les appointements liés à l'emploi de direction industrielle que Godin cherche à pourvoir parue dans la « Petite correspondance » de La Démocratie pacifique du 28 octobre 1847. Il fait un rapide historique de sa manufacture, et précise qu'une condition indispensable du succès est qu'il puisse se consacrer à la création de nouveaux modèles mais qu'il est absorbé par les questions commerciales, surtout depuis le départ de son frère. Il explique ce qu'il attend du candidat au poste de direction industrielle et indique le montant des appointements auxquels il pourrait prétendre. Godin assure que le service que lui rend La Démocratie pacifique bénéfice également à la cause phalanstérienne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Boquillon, bibliothécaire du conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique, 10 février 1849
Godin explique à ses correspondants que la liste nominative de phalanstériens voulue par le congrès phalanstérien pour développer les liens entre condisciples a peu de chance de s'étoffer en raison des persécutions qu'ils subissent. Il propose de publier dans le Bulletin phalanstérien, à l'imitation de monsieur Fromon de Chartres et de monsieur Santonase de Dole, une annonce commerciale relative à la vente des appareils de chauffage de sa fabrication, avec une remise de 10 à 20 % pour les acheteurs phalanstériens et un versement de 10 % du prix à la rente de l'École sociétaire ; Godin fait l'hypothèse d'une vente annuelle de 100 appareils à 100 F en moyenne par ce moyen, qui permettrait une contribution de 1 000 F par an à la rente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin aux gérants de La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 21 janvier 1850
Godin informe ses correspondants qu'il projette un voyage en Belgique pour y fonder un établissement industriel. Il leur demande s'ils connaissent à Bruxelles ou ailleurs des phalanstériens commerçants ou industriels de la métallurgie, et s'il aura la possibilité de voir les amis exilés.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 2 mai 1850
Godin rappelle à Victor Considerant qu'il lui a laisser espérer, lorsqu'il se trouvait à Bruxelles, qu'il pourrait visiter en sa compagnie les établissements de Seraing. Godin informe Considerant qu'il doit s'y rendre prochainement pour recevoir de la fonte qu'il acheté et qu'il écrit à François Cantagrel à ce sujet, dans l'espoir qu'ils pourront voyager ensemble. Il invite Considerant à lui écrire. Il annonce à Considerant que le journal Le Démocrate socialiste va bientôt paraître et relever le drapeau du socialisme dans le département de l'Aisne : « L'idée vaincra le mauvais vouloir des hommes. Le présent échappe aux morts, l'avenir est aux vivants. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 8 août 1852
Godin exprime à Cantagrel ses craintes qu'il ne puisse obtenir un fourneau de sa fabrication chez Van Elewyck et Brain au 17, rue de l'Intendant [à Bruxelles] en raison de la négligence de ces derniers. Il communique à Cantagrel des dessins de fourneaux, dont celui du fourneau n° 15 fabriqué pendant le séjour de Godin à Bruxelles. Godin explique à Cantagrel qu'il pense pouvoir bientôt démarrer une fabrication industrielle en Belgique et qu'il est en pourparlers avec quelqu'un pour la diriger. Il demande à Cantagrel d'aller demander au cabinet de monsieur Dujeux si monsieur Van Elewyck a versé les 500 F nécessaires à payer les taxes du brevet que Godin et Cantagrel ont déposé ensemble en 1850. Godin indique qu'il est heureux du succès de l'entreprise de Cantagrel et espère que ses correspondants pourront lui apporter de l'aide. Il joint à sa lettre une autorisation [non copiée dans le registre].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 31 mars 1853
Godin répond à une lettre de Cantagrel du 21 mars 1853 en lui demandant de lui expédier un tonneau de vin millésimé 1846 et un autre de 1848. Godin entretient Cantagrel de la cuisinière achetée par ce dernier à un prix réduit. Il évoque une visite de Cantagrel à la porte du Rivage où sont présentées des cuisinières, et l'installation en cours d'un site de fabrication industrielle à « Forez » sous la direction de monsieur Cador, qui réside provisoirement à l'hôtel de Bordeaux, rue du Midi. Godin suggère à Cantagrel qu'il serait préférable, plutôt que songer à la réalisation d'un phalanstère, de mettre en œuvre les idées de garantisme et d'association : « C'est diviser une grande force inerte pour la rendre partiellement active. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 13 mai 1854
Godin annonce à Considerant qu'il a reçu Au Texas qui a dissipé se craintes sur le climat, la salubrité et la sécurité du pays. Godin déclare qu'il est prêt à soutenir le projet. Il indique à Considerant qu'il a informé Cantagrel de ses intentions il y a quelques jours. Godin confirme qu'il souhaite souscrire à la cinquantième partie du capital de la société de colonisation, soit 80 000 F si le capital souscrit est de quatre millions. Puisque Considerant fixe au dixième du capital la souscription nécessaire à l'achat de terre, Godin dit être prêt à verser immédiatement 8 000 F. Godin regrette qu'il ne possède pas les connaissances théoriques et scientifiques utiles pour faire partie du premier voyage, mais qu'il se rendra au Texas dès que le moment sera venu de créer des industries pour lesquelles il sera d'une utilité réelle. Il envisage de vendre tout ou partie de ses possessions pour aller au Texas en disposant de 300 000 F pour y installer des ateliers utiles à la colonie. Il pense que ses connaissances en métallurgie pourront être mises à profit pour la fabrication d'instruments agricoles et pour la construction d'habitations et de leur mobilier ; toutefois les débuts de la colonie ne permettant pas l'installation de hauts fourneaux ou de forges, il pense qu'il devra s'occuper d'abord des applications mécaniques de la métallurgie ; il signale qu'il a étudié les arts céramiques et la verrerie. La mention « copié par Esther Lemaire » est manuscrite à la plume à la suite de la copie de la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Véran Sabran, entre le 29 mai et le 26 juin 1854
À propos des tables parlantes. Godin écrit à propos de la publication d'Alcide Morin à Véran Sabran car celui-ci l'a initié au phénomène des tables parlantes. Godin n'a pas modifié son jugement sur le premier ouvrage d'Alcide Morin qu'il a lu et ne croit pas à sa théorie. Il fait le récit d'une expérience au moyen d'un guéridon avec la participation de sa femme : le lundi 29 mai 1854, il pose sur le guéridon des papiers écrits le matin même sur le Texas ; quelques temps après le guéridon se renverse et brise ses pieds en présence de sa femme. Il demande comment Morin pourrait expliquer le phénomène. À propos d'une cheminée livrée à Mont-d'Origny.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 9 octobre 1846
Probablement sur une affaire de contrefaçon des produits de la manufacture Godin-Lemaire : Godin ne peut se rendre avant la semaine suivante à Vervins en raison de la mise en activité de la nouvelle fonderie de Guise ; il invite Oudin-Leclère à venir à Guise étudier ses produits afin de plaider d'une façon convaincante dans une délicate affaire industrielle pour laquelle les juges n'ont pas assez de connaissance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefèvre, 9 octobre 1846
Godin informe monsieur Lefèvre qu'il a besoin d'argent et qu'il veut encaisser un billet de 400 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Selve-Louis, 9 octobre 1846
Demande le paiement d'une créance de 333 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules-Charles Godon, 12 octobre 1846
Sur, semble-t-il, une affaire de contrefaçon des appareils de la manufacture Godin-Lemaire : Godin demande à Godon le renvoi des brevets et des notes qu'il lui a confiés. Sur l'accident de transport de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire survenu le 2 novembre 1845 : demande s'il doit retirer les poêles cassés du lieu où ils ont été déposés, ce qui permettrait de les réparer et de les mettre en vente au moment où commence la saison de la vente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Segret-Loncle, 12 octobre 1846
Sur une commande de poêles de la manufacture Godin-Lemaire : Godin informe Segret-Loncle qu'il tiendra des poêles à sa disposition à partir du milieu de la semaine mais qu'il souhaite être payé comptant au moins pour la moitié du prix car il s'agit d'une première affaire commerciale entre eux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lucq, 13 octobre 1846
Sur l'approvisionnement en fonte de la manufacture Godin-Lemaire : Godin informe Lucq qu'en raison de sa mauvaise santé, il n'a pu se rendre à Longchamps pour lui indiquer le rivage de livraison de la fonte ; il lui indique qu'il a assez de fonte pour le moment. Godin informe Lucq qu'il lui expédiera la cuisinière commandée et qu'il lui adresse un prospectus sur les perfectionnements apportés aux appareils. Godin signale à Lucq que le chargement de la dernière voiture de fonte qu'il a réceptionnée pesait 3 950 kg au lieu de 4 500 kg, et qu'il lui reste plus de 3 000 kg à obtenir sur ce qui devait lui être livré en voiture. Il demande que Lucq émette une traite pour pouvoir le payer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Foyart, 16 octobre 1846
Sur une commande d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire : Godin informe Foyart qu'il recueille des informations sur sa maison avant d'honorer sa commande et lui adresse le tarif de ses produits.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marcaille et fils, 16 octobre 1846
Sur une livraison de boules commandées par la manufacture Godin-Lemaire et facturées le 30 septembre par Marcaille et fils : le colis n'est pas parvenu à Saint-Quentin et n'a pu être retiré par la compagnie de roulage de Guise ; Godin est en attente de la livraison pour faire une nouvelle commande.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Héron, 21 octobre 1846
Godin donne suite à la lettre de monsieur Héron du 24 juillet 1846 sur l'envoi de marchandises à Bordeaux : Godin informe Héron qu'après avoir sollicité le roulage de Rouen sans résultat, il s'est adressé à Saint-Quentin, et l'informe qu'il peut faire transporter un fourneau de Guise à Bordeaux en 26 jours au prix de 18 F les cent kilos, soit 23 F.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à la Société des hauts-fourneaux du Nord, 21 octobre 1846
Jean-Baptiste André Godin demande si un billet qu'il leur a remis en paiement est domicilié à Guise ou à Esquéhéries.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Pottier-André, 21 octobre 1846
Godin adresse une facture de 622 F correspondant à une expédition de marchandises la veille, et souhaite recouvrer 268,50 F en paiement de livraisons antérieures. Godin explique à Pottier-André qu'il a entendu dire qu'on renvoyait des ouvriers de l'arsenal de La Fère et demande à qui s'adresser pour embaucher 5 à 6 ouvriers ajusteurs au montage de cuisinières. Il attire l'attention de Pottier-André sur les pièces d'une des cuisinières expédiées la veille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Demarlies, 25 octobre 1846
Godin annonce à Demarlies qu'il peut envoyer son voiturier charger des cuisinières et poêles que la manufacture Godin-Lemaire tient à sa disposition.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Villette-Berlancourt, 26 octobre 1846
Godin annonce qu'il a expédié le 23 octobre à Ham chez l'aubergiste Dachu les poêles commandés, et lui adresse la facture correspondante. Il fait une observation sur les dispositions des cuisinières.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Boulanger, 30 octobre 1846
État des règlements de Boulanger en paiement des factures de la manufacture Godin-Lemaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lefert, 30 octobre 1846
Retourne à Lefert un effet impayé ; état des paiements de Lefert et facturation de marchandises.
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