FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 26 août 1891
Demande à Dequenne de lui confier les plans du pavillon central du Familistère pour qu'Antoniadès, en séjour à Lesquielles, puisse compléter ses relevés de la construction.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Louis, 10 septembre 1867
Godin s'excuse du retard de son courrier, dû à la maladie. Il renvoie son correspondant, qui semble désireux de s'installer au Familistère, à la lecture de l'Annuaire de l'Association et à la brochure d'Alexandre Oyon, et il donne des indications sur l'application des principes de Fourier au Familistère. Godin dissuade son correspondant de quitter les États-Unis pour le Familistère car il se méfie des « enthousiasmes » et ne souhaite pas que les individus dépendent du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 5 février 1893
En réponse à la demande de Gaston Piou de Saint-Gilles, Marie Moret décrit les arênes de Nîmes : « si imposantes et si variées d'aspect » qui changent en fonction de l'heure de la journée, « sa forme elliptique si douce et ses caves noires et profondes ». Sur la température constatée à Nîmes et Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique et à l'École sociétaire, 10 juin 1845
Godin adresse à ses correspondants trois souscriptions au capital d'une société. Godin demande à consulter les plans, devis et études du phalanstère à édifier pour y contribuer dans les domaines de la caminologie et des appareils de cuisine. Il annonce qu'il déposera à Paris une souscription pour la médaille d'Eugène Sue et pourra retirer à cette occasion les coupons d'actions souscrites.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Boquillon, bibliothécaire du conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur François Cantagrel, 2 février 1848
Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin rappelle à Cantagrel qu'il avait saisi l'année précédente La Démocratie pacifique de la question d'un procès en contrefaçon. Il explique à Cantagrel qu'un expert a rédigé pour son adversaire un rapport qui est le fruit de l'ignorance et de la mauvaise foi, qu'il a demandé à leur ami commun monsieur Curé de Fargniers de rédiger un rapport démontrant les erreurs de cette expertise, et qu'il compte se rendre à Paris pour soumettre le travail de Curé à une personnalité pouvant faire autorité en la matière auprès du tribunal. Il demande si Cantagrel peut lui présenter quelqu'un, mentionne le nom de Bocquillon, bibliothécaire du Conservatoire [des arts et métiers], et précise que les appareils qu'il fabrique sont visibles dans son dépôt à Paris. Godin évoque son étude sur la suppression des cheminées d'un phalanstère et son roman, promis l'année précédente mais retardés par le procès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs les gérants de La Démocratie pacifique ou à l'École sociétaire, 10 juin 1845
Godin adresse à ses correspondants trois souscriptions au capital d'une société. Godin demande à consulter les plans, devis et études du phalanstère à édifier pour y contribuer dans les domaines de la caminologie et des appareils de cuisine. Il annonce qu'il déposera à Paris une souscription pour la médaille d'Eugène Sue et pourra retirer à cette occasion les coupons des actions souscrites.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaunay, 25 mai [1846]
Communique à Delaunay une série d'observations sur les plans d'une maison à construire dans le but de réduire les coûts de construction.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ernesto Teodoro Moneta, 13 janvier 1894
Réponse à une lettre de Moneta en date du 7 janvier 1894. Vœux de bonne année. Sur le modèle du Familistère présenté à l'Exposition universelle de 1889 : il se trouverait au Musée d'économie sociale à Paris.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 9 décembre 1857
Sur la construction d'habitations pour les ouvriers des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin soulève le problème de la conception architecturale d'habitations de familles qu'on cherche habituellement à isoler les unes des autres alors que l'architecture sociétaire a pour objectifs de réaliser des économies par la concentration des ressources pour le bien-être de tous. Godin explique à Calland qu'il a lu son projet de palais de familles, et il sollicite son concours : « Sorti de l'humble condition d'ouvrier dont j'ai porté les misères, je me rappelle m'être dit que s'il m'était donné un jour de pouvoir contribuer à améliorer le sort de ceux dont je fesais (sic) partie que je négligerais pas l'occasion. Je suis aujourd'hui à la tête d'une industrie dans laquelle j'occupe sous mes yeux 300 pères de famille ou adultes. Jusqu'à ce jour je n'ai pu que travailler à créer (?) les moyens matériels d'occuper cette population. Maintenant, je désire consacrer chaque année cent mille francs [mot illisible] à la fondation près de mon établissement d'un édifice destiné à les loger et à leur procurer tout le bien-être compatible avec leurs gains [mot illisible] dans un milieu où tout sera coordonné pour qu'ils puissent en tirer le parti le plus profitable. Avare des sommes que je puis dépenser dans ce but comme d'un bien qui appartient déjà au pauvre, cela m'engage à vous prier de me dire à quelle condition vous consentiriez à vous occuper avec moi des plans et devis propres à réaliser ce projet s'il entre dans votre intention de le faire. » 

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 22 décembre 1857
Godin répond à une lettre de Calland du 17 décembre 1857 et lui indique qu'il vient de recevoir une lettre de Carlotti, chargé de venir le voir pour le projet de construction d'habitations. Il lui explique que la venue de Carlotti rend inutiles les explications qu'il voulait lui donner à propos du projet ; il remercie Calland pour l'intérêt qu'il porte à celui-ci, et le prie de dire à Carlotti qu'il attend sa visite. Godin ajoute que le projet doit rester secret, particulièrement à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Cantagrel du 1er janvier 1858 et le félicite pour son installation dans un poste en harmonie avec ses préoccupations. Il lui explique qu'il ne souhaite pas produire ses prospectus en Suisse : « Je n'aime pas à aller au-devant des affaires, j'aime mieux celles qui m'arrivent (de pays étrangers surtout) par la connaissance véritable de la valeur de mes produits. » Il indique que quelques maisons en Suisse sont devenues ses clientes par ce moyen et qu'il est réticent à faire des affaires avec des maisons qui n'offrent pas en France de parfaites garanties financières. Il précise à Cantagrel que les gravures que Brullé lui a remises ne peuvent servir à des ventes directes, mais peuvent être distribuées à l'occasion. Il conclut à propos de son projet d'habitations : « Je fais en ce moment des études d'habitations qui me surprennent singulièrement dans la possibilité qu'il y aurait de remplacer les habitations d'un millier d'ouvriers ou de villageois par un palais qui coûterait moins d'un million. Nous reparlerons de cela dans quelques années. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Calland, 26 janvier 1858
Godin répond à une lettre de Victor Calland du 3 janvier 1858 rédigée après la visite d'Albert Lenoir et de Carlotti. Il explique à Calland que Lenoir lui a soumis un plan de palais des familles conçu pour les besoins des classes moyennes et aisées, mais qu'il a reconnu qu'il devrait être révisé sérieusement pour répondre aux exigences de son projet. Il fait valoir que ce qu'il doit faire doit être facilement extensible et pouvoir commencer par un essai restreint puis se développer graduellement. Il lui indique qu'il a depuis repris des études sur la question et qu'il ne manquera pas de reprendre contact avec lui lorsqu'il les aura complétées. Godin donne à Calland une appréciation positive de son projet de suppression des loyers, de haute portée sociale.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Petit, 17 mars 1863
Godin communique à Petit, avocat à Amiens, des informations sur le Familistère, qui est en cours d'agrandissement. Il explique : que l'ensemble des habitations ne formera qu'un seul édifice jusqu'à loger 2 000 personnes ; que 100 familles, soit 400 personnes y logent actuellement ; que les loyers varient en fonction de la taille des appartements, qui ont 1 à 5 pièces ; que le loyer est de 5 F par mois et par pièce de 16 m² ; que les locataires sont des employés et ouvriers de l'usine ; que la cité ouvrière se rattache à l'usine du fait de ses locataires, mais qu'il s'agit d'une entreprise séparée. Godin ne veut en dire davantage sur ce qu'il faut réaliser dans l'architecture moderne pour élever l'habitation de l'homme au niveau des progrès de l'industrie, de la science et de la richesse publique, car il espère un jour écrire sur la question.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à René Millet, 23 décembre 1862
Godin répond à une demande de renseignements sur les tuiles pannes de Royaux et Beghin à Leforest. Il explique qu'il a utilisé les tuiles pour la première fois en 1861 et qu'elles n'ont pas présenté de détérioration après deux hivers, que le vent n'a pas prise sur la couverture des halles qui représentent plus de 10 000 m² et qu'elles ne verdissent pas.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 23 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Cantagrel que l'enquête est ordonnée dans le procès qui va subir de nouvelles lenteurs. Il lui demande un service relatif à un brevet, service auquel il attache une assez grande importance : il s'agit de savoir si les charpentes des combles du vieux Louvre contiennent des voussures en fonte de fer, si elles sont de grandes dimensions et si elles sont rouillées. Il demande des nouvelles de sa cheminée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 5 août 1864
Sur les voussures en fonte du vieux Louvre. Après réception d'une lettre du secrétaire de César Daly, Godin demande à Cantagrel de ne plus s'occuper de la question car son information sur la présence de fonte dans la charpente du vieux Louvre était sans doute erronée. Il lui explique que le mémoire de son nouveau brevet serait utile à Cantagrel dans son étude des cheminées. Il compte développer de nouvelles affaires avec ses travaux sur la chimie. Godin demande à Cantagrel quel est le plus ancien édifice de Paris dans lequel on pourrait trouver de la fonte, pour pouvoir l'évoquer dans son mémoire descriptif du brevet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 4 novembre 1864
Godin annonce à Souplet qu'il répond avec retard au questionnaire de Duvergier de Hauranne qu'il lui a transmis. Il lui explique que s'il a demandé autrefois le silence sur son œuvre par crainte d'une critique prévenue contre lui, il n'en va plus de même aujourd'hui car il a obtenu des résultats. Il veut toutefois avoir un regard sur ce qui se publie sur le Familistère et il prie Souplet de lui indiquer quel usage veulent faire Duvergier de Hauranne et Jules Simon des informations qu'il communique, et pourquoi ils ne lui ont pas fait la demande directement. « Jusqu'ici à mon sens on a trop négligé l'étude des véritables conditions du progrès dans l'ordre matériel : car sans celui-ci le progrès dans l'ordre moral manque de base solide ; il n'est que passager, et est le privilège de quelques-uns. » Il exprime l'idée que l'architecture de l'habitation doit donner à tous les équivalents de la richesse « en leur faisant goûter les bienfaits des fruits du travail, sans péril pour le capital ». Sur les bienfaits de l'architecture nouvelle. Il l'informe qu'il a dû renoncer à l'inviter à la fête de l'Enfance mais il l'invite à venir passer une journée au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 28 novembre 1864
Auguste Oyon est entré en contact avec Jean-Baptiste André Godin grâce à l'offre d'emploi qu'il a publiée dans Le Journal de l'Aisne. Sur le Familistère et le projet de publication d'Oyon sur le sujet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Tony-Noel, 28 février 1888
Marie Moret envoie à Tony-Noël le plan [de la partie du jardin d'agrément où doit être érigé le mausolée de Godin].

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lewis Henry Hornblower, 18 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Hornblower en lui signalant que la Social Science Review du 2 octobre 1865 a publié un article sur le Familistère reproduit dans une brochure vendue à Londres. Il expose le projet du Familistère, décrit sa situation actuelle et donne des détails de ses dispositions. Il le renvoie au plan publié dans The Builder.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles-Louis Barreswil, 24 décembre 1865
Godin répond à Barreswill qui sollicite des documents sur le Familistère ainsi que des plans et détails. Il renvoie son correspondant au numéro du 2 décembre 1865 du journal The Builder. Il lui confirme ce qu'indique la brochure d'Oyon sur l'absence de règlement au Familistère et il précise que la brochure est en vente à la Librairie des sciences sociales au 13, rue des Saints-Pères à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 29 décembre 1865
Godin remercie Raoux pour sa lettre du 25 décembre et pour ses deux brochures, notamment celle sur la méthode Fröbel, qu'il va mettre à profit dans l'éducation de l'enfance au Familistère. Il assure Raoux que la brochure d'Oyon est fidèle à la réalité du Familistère. Il lui raconte comment Oyon en est venu à écrire sa brochure après s'être heurté au refus des journaux de publier ses articles. Il ajoute que, depuis, le Familistère a connu de nouveaux développements. Sur l'éducation de l'enfance au Familistère. Godin précise à Raoux qu'il n'a eu recours, pour l'édification du Familistère, à aucun moyen financier en dehors des ressources venues de son industrie et du concours des travailleurs. Il lui indique que les logements du Familistère sont tous occupés, que 39 familles sont sur une liste d'attente, que la plupart des ménages adaptent leur comportement au « ton général ». Sur les avantages de la concentration des familles : « Soyez certain, Monsieur, que c'est là où se trouve la solution véritable de toutes les difficultés sociales, c'est de suite le moyen de donner à l'ouvrier un palais pour maison et de lui faire goûter les équivalents de la richesse que rien ne pourra lui assurer dans son isolement. » Il concède toutefois que les débuts seront laborieux « tant que la phase de dégrossissement social ne sera pas passée ». Godin informe Raoux que l'Angleterre a donné récemment une publicité considérable au Familistère, par le journal The Builder en particulier qui a publié un plan et une vue du Familistère le 2 décembre 1865. Il propose de lui envoyer une photographie du Familistère entre deux planches par chemin de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Friedrich Carl Petersen, 14 janvier 1866
Godin annonce à Petersen qu'il va lui envoyer par chemin de fer une photographie du Familistère. Il le prie de lui envoyer un exemplaire du numéro de L'illustration de Leipzig et des tirés à part des gravures qui illustrent son article. Il décrit une lithographie du Familistère qu'il envoie à Petersen [la description est comparable à la description de la photographie envoyée par Godin à Charles Sauvestre dans sa lettre du 20 octobre 1865]. Godin précise que la population du Familistère est actuellement de 700 personnes et qu'elle était de moindre importance quand Oyon a fait son étude.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 16 mars 1866
Godin répond à la lettre de Raoux du 5 février 1866, qui l'interroge sur le Familistère. Godin fait remarquer à Raoux que la brochure d'Auguste Oyon et sa première lettre répondent en partie à ses interrogations. Il lui explique qu'il faudrait un livre entier pour lui fournir les données statistiques et financières qu'il sollicite. Il recommande de ne pas construire une habitation comme le Familistère dans des proportions réduites, au contraire. Il justifie les dispositions existantes au Familistère et il affirme que celui-ci est pensé pour constituer le plus vaste champ d'association coopérative qui aura été constitué dans le monde. Godin annonce à Raoux qu'il lui envoie une photographie par chemin de fer entre deux planches. Il recommande de visiter le Familistère avant d'en construire une imitation. Il ajoute que le capital a produit 5,5 % d'intérêts au 16 décembre 1865 et que le fondateur du Familistère se substitue à l'État pour le financement de l'éducation de l'enfance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Didier Numa Joubert, 24 avril 1866
Godin répond à la lettre de Joubert du 20 février 1866 en lui envoyant un paquet contenant : un plan du Familistère à l'échelle 1/200, une coupe en élévation à l'échelle 1/100 et un plan de deux appartements courants, la brochure d'Oyon et une photographie de la partie centrale du Familistère. « Je serais heureux que cela pût vous servir et contribuer à faire inaugurer sur la terre d'Australie l'Architecture unitaire, la véritable architecture du travail, celle qui seule peut donner au travailleur comme au capitaliste un palais pour maison, assurer tous les soins physiques et moraux dus à l'enfance et donner à tous et à chacun une somme de bien-être immédiat que l'isolement ne peut produire qu'au profit de quelques privilégiés de la fortune et de l'industrie ». Sur le vitrage de la cour et les orages de grêle en Australie ; sur la ventilation et l'arrosage des cours vitrées. Sur les cabinets d'aisance et les cabinets aux balayures. « Je m'arrête aux choses matérielles parce que ce sont elles qui entraînent la direction morale. » Godin précise à Joubert qu'il n'existe pas de règlement au Familistère. Sous la signature de la lettre se trouvent la légende des plans communiqués à Joubert, des observations sur les descentes d'eaux de pluie en façade et dans le comble, sur les magasins du rez-de-chaussée, sur les écoles, sur la crèche et sur les économats.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Cappelié, 15 juillet 1866
Sur des plans du Familistère. Godin fait à Cappelié des observations sur les études qu'il lui a transmises. Il lui signale que le pouponnat est à peu près achevé et qu'il peut l'intégrer dans le plan général du Familistère. Il lui fait des observations sur un « plan en projet » d'un bâtiment d'habitation pour lequel il joint un croquis à sa lettre : les cabinets d'aisance doivent se trouver derrière les escaliers des angles ; les cages de ces escaliers doivent être isolées pour que les cabinets d'aisance ou les cabinets à ordure, ne perturbent pas les locataires. Il lui explique qu'il préfère obtenir un plan général du Familistère et de l'usine qui sera utile pour l'Exposition universelle de 1867. La copie de la lettre est suivie de la copie d'un croquis légendé intitulé « Croquis d'un projet pour 800 chambres ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin explique à Leroy qu'il n'a pas besoin d'architecte en ce moment mais qu'il pourrait lui confier la réalisation des plans d'un édifice et il lui demande quels sont les appointements qu'il demanderait.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin informe Ganault que la commission d'étude du projet d'école normale de Laon est allée visiter l'école normale en construction à Douai et a été désappointée : l'architecture est splendide mais tout y est arriéré du point de vue de l'enseignement. Il lui annonce que la commission estime à la suite de cette visite que le mieux serait de confier la construction de l'école normale à un architecte du département, et qu'elle envisage de demander à deux architectes, Georges Ermant et Cherrier de Saint-Quentin, de faire des études provisoires. Godin demande à Ganault ce qu'il pense de Georges Ermant.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin informe le préfet que lui-même, Malézieux, Soye, Leroux, Maréchal, Ringuier et Fischer, membres de la commission d'étude du projet d'école normale de Laon, sont allés visiter l'école normale en construction à Douai, et qu'ils ont été accueillis par le recteur de l'académie, l'inspecteur d'académie de Lille, le directeur de l'école normale et l'architecte. Il indique que l'architecture est en briques rouges et blanches. Il fait part des réserves de la commission sur l'exiguïté des salles, sur le manque de rigidité des planchers des dortoirs en raison de la grande portée des poutres sans colonnes de soutien, sur la trop grande surface des fenêtres des dortoirs, cause de courants d'air, et sur l'inadéquation des moyens de ventilation. Il explique que la commission estime que l'école normale de Douai n'est pas un modèle pour le département de l'Aisne et qu'elle est partisane de demander à l'architecte Georges Ermant de nouvelles études. Godin interroge le préfet sur les crédits nécessaires à ces études et sur la tenue prochaine d'une réunion de la commission pour faire le choix d'un architecte.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin remercie Ganault des témoignages favorables sur l'architecte Georges Ermant qu'il donnait dans sa dernière lettre. Il lui demande de lui communiquer la liste de ses réalisations, qu'il voudrait présenter le 29 juin 1877 à la commission d'étude du projet de l'école normale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin pense qu'en raison de la dissolution de la Chambre, Henri Martin, sénateur, ne pourra pas assister à la réunion du vendredi suivant de la commission d'étude du projet d'école normale. Il lui adresse la copie du rapport qu'il a rédigé sur la visite de la commission de l'école normale de Douai. Il l'informe que le point important de la prochaine réunion de la commission sera le choix de l'architecte. Entre Cherrier de Saint-Quentin et Georges Ermant, Godin exprime sa préférence pour ce dernier. Godin demande à Henri Martin de s'entretenir de ce sujet avec Malézieux, Soye, Turquet et Ganault avant la réunion.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la lettre de Cacheux du 12 octobre et des estampes qui l'accompagnaient. Godin signale des erreurs dans le dessin et la légende des estampes. « En réponse à la question que vous me faites concernant l'entretien d'une famille d'ouvriers, il n'est pas possible d'y répondre parce que les avantages du Familistère ne se chiffrent pas ; on en jouit, voilà tout. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la construction de l'école normale de Laon. Godin remercie Ermant pour la photographie du projet d'école normale de Laon. Il estime que le montant des devis est élevé et que le projet devra peut-être être remanié.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin donne à Neale des renseignements sur les dispositions des appartements de l'aile droite du Palais social demandés dans sa lettre du 25 mars 1882. Il accuse réception des lettres de Neale du 5 mars sur la propriété foncière à Londres et du 14 mars relative à la traduction de Mutualité social. Il se réjouit qu'Amelia Hope Whipple ait pris contact avec lui. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Graux du 23 juin 1884. Il lui envoie le programme détaillé des études des classes des écoles du Familistère, un tableau sur les bureaux d'écoles établi lors de l'installation de l'école normale de Laon, les plans de ces bureaux et le plan des classes. Il lui fait remarquer que les fenêtres ont pour seule fonction la ventilation et que les classes bénéficient d'un éclairage par les toitures ; il décrit le système de ventilation des classes. Il n'exclut pas la possibilité d'accueillir des institutrices si la République argentine en faisait les frais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de James Madison Allen du 2 février 1886. Il regrette de ne pouvoir lui donner des renseignements sur le système de ventilation des appartements au moyen de conduites souterraines : « Cette installation n'a été faite que dans la première aile du Familistère et n'a pas été répétée dans les autres. » Il lui explique qu'il n'estime pas que cette installation soit véritablement utile sinon pour des personnes disposant de richesses considérables, et qu'elle était nuisible pour les classes ouvrières. Il ne peut rien ajouter aux descriptions de Marie et Edward Howland.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Explique la situation avec l'Association des jeunes amis de la paix qui demandent à reproduire un portrait de Godin. Marie Moret souhaite garder un portrait pour la publication d'un volume. Elle doit se rendre à Paris pour aller voir les artistes qui s'occupent du mausolée et de la statue de Godin. Elle en profitera pour se faire photographier, Émilie et Marie-Jeanne Dallet aussi. Elle complimente Dequenne sur sa prise de fonction et son travail.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Demande ce qu'il faut inscrire sur les faces du mausolée. Explique qu'une place lui est réservée dans le caveau près de son mari, que son nom doit être inscrit sur le monument et la possibilité d'y placer son buste. Envoie deux feuilles contenant ce qui pourrait être inscrit sur la statue et le mausolée. Évocation d'une potentielle visite de Noël au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Informe que Doublemard laisse voir les deux figures du mausolée. Ne peut pas se déplacer car Jeanne est malade. Adresse Pernin et Pascaly à la place et demande une photographie de chacune des figures.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Rentrée de Paris mais Marie-Jeanne Dallet est malade. La statue de Godin doit être élevée sur la place du Familistère et le mausolée sera sur la tombe avec son buste, dans le jardin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Rappelle de ne pas oublier de faire mettre à l'ouvrier du mausolée un pantalon court.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Insiste pour que soit mis à l'ouvrier du mausolée un pantalon. Envoie ses condoléances pour la perte d'un ami de Noël et lui souhaite de trouver sa "bi-un". Rapporte ce que Dequenne écrit sur le mausolée.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Espère que le temps humide et froid ne va pas retarder le rétablissement de Marie-Jeanne Dallet et de Pascaly. Elle doit donc gérer Le Devoir. Le Familistère de Laeken se remplit d'habitants. Quant au Familistère de Guise, le mausolée et la statue avancent. Compte faire paraître une brochure contenant la reproduction des monuments.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Souhaite une bonne fête à son frère, Amédée Moret. Marie-Jeanne et Émilie Dallet ne sont pas encore complètement guéries. Avancement du mausolée et de la statue. Préoccupée par la faillite de la Compagnie du canal de Panama. Veut mettre Le Devoir en revue mensuelle et supprimer le service de Doyen pour faire face à sa perte de revenus. Rogne ses dépenses pour vivre modestement et continuer à publier les manuscrits de son mari. Rapporte les renseignements obtenus sur la faillite de la Compagnie de Panama. Regrette ses obligations dans la Compagnie de Panama.
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