Marie Moret à François Bernardot, 17 mars 1893

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)

Les folios

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6 Fichier(s)

Marie Moret à François Bernardot, 17 mars 1893

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Bernardot, François (1846-1903) est destinataire de cette lettre

Dallet, Marie-Jeanne (1872-1941) est cité(e) dans cette lettre

Dallet, Émilie (1843-1920) est cité(e) dans cette lettre

Fabre, Auguste (1839-1922) est cité(e) dans cette lettre

Neale, Edward Vansittart (1810-1892) est cité(e) dans cette lettre

Sekutowicz, Jules (1843-) est cité(e) dans cette lettre

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Informations sur le document source

CoteInv. n° 1999-09-53

Collation6 p. (186r, 187v, 188r, 189v, 190r, 191r)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationFamilistère de Guise

Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

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Présentation

Auteur·eMoret, Marie (1840-1908)

Date de rédaction17 mars 1893

Lieu de rédaction14, rue Bourdaloue, Nîmes (Gard)

DestinataireBernardot, François (1846-1903)

Lieu de destinationGuise (Aisne) – Familistère

Description

Résumé

Marie Moret prévient Bernardot de la parution prochaine, dans la collection des ouvrages de propagande en vente au Bureau du journal L'Émancipation, d'une biographie de Jean-Baptiste André Godin, par Auguste Fabre. L'ouvrage de Bernardot sur le Familistère fera partie des documents de référence, grâce au travail sur les chiffres et les faits. Marie Moret et Fabre souhaitent s'assurer de l'exactitude absolue des chiffres qui y sont présentés, en particulier le chiffre des naissances et décès dans la population de Guise comparée à celle de la ville de Guise : « M. Fabre dit qu'il y a devoir pour nous de mettre ces chiffres en vedette, de nous appuyer sur eux et de défendre par les arguments qu'on peut en tirer les avantages incontestables de l'habitation unitaire. » Remercie Bernardot pour l'envoi de la feuille de la nouvelle édition du livre Le Familistère de Guise et espère qu'il sera bientôt publié. Demande des nouvelles des affaires industrielles du Familistère. Sur la « magique éclosion » du printemps à Nîmes, les longues promenades dans la campagne et les rencontres qui rappellent les membres de la famille Bernardot.

SupportLe folio 191r porte, entre la signature de Marie Godin et la note de fin, la mention manuscrite à la mine de plomb : « Le lendemain post-scriptum accusant réception feuille 5 ».

Mots-clés

Agriculture, Amitié, Édition, Fonderies et manufactures "Godin", Jardins, Livres, Météorologie

Personnes citées

Œuvres citées

Bernardot (François), Le Familistère de Guise, association du capital et du travail, et son fondateur Jean-Baptiste-André Godin : étude faite au nom de la Société du Familistère de Guise, Dequenne et Cie, 2e éd., Guise, Imprimerie Édouard Baré, typographie et lithographie, 1893.
L'Émancipation : journal d'économie politique et sociale, organe des associations ouvrières et du Centre régional coopératif du Midi, Nîmes, 1886-1932.
Meyerbeer (Giacomo), Robert le Diable, 1831.
Robert (Charles), Biographie d'un homme utile. Leclaire, peintre en bâtiments : conférence faite au palais du Trocadéro, à la suite d'un discours de M. Édouard Laboulaye sur l'histoire du travail, le 1er septembre 1878 devant l'Assemblée générale des sociétés du travail fondées pour faciliter le placement des ouvriers et employés, Paris, Sandoz et Fischbacher, 1878.

Lieux cités

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomBernardot, François (1846-1903)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

Activité

Coopération
Familistère
Fouriérisme
Ingénieur
Pacifisme

BiographieIngénieur des Arts et Métiers, coopérateur et fouriériste français né en 1844 à Nantes (Loire-Atlantique) et décédé en 1903 à Nantes. Il est le filleul du médecin fouriériste Ange Guépin (1805-1873). Diplômé de l'École des Arts et Métiers d'Angers en 1865, il travaille de 1867 à 1874 à la construction du canal du Suez. Il se marie à Nantes le 21 août 1876 avec Angéline Morisseau, fille mineure d'un mécanicien à Nantes, née en 1858. Toujours en 1876, il entre au service de la manufacture Bourgeois et Cie à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), qui produit du sang desséché, du superphosphate d'os et des engrais. Il est recruté en décembre 1882 par Jean-Baptiste André Godin pour la surveillance des brevets et des approvisionnements de l'usine du Famiilstère. Il devient membre associé et conseiller de gérance de l'Association coopérative du capital et du travail jusqu'en 1897, et président de la Société de paix du Familistère. François et Angéline Bernardot ont quatre enfants : Georges, Madeleine et deux fils nés au Familistère, Paul (1883-1896) et René (1885-1901). François Bernardot quitte le Familistère en 1897 pour s'occuper d'une entreprise de tonnellerie mécanique à Nantes. En décembre 1882, Bernardot déclare à Godin : « En religion, je n'en reconnais pas d'autre que celle de l'étude de la science [...] »

NomDallet, Émilie (1843-1920)

GenreFemme

Pays d'origineFrance

Activité

Coopération
Éducation
Familistère

BiographiePédagogue française née Moret en 1843 à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne) et décédée en 1920. Elle est la fille de Jacques-Nicolas Moret, serrurier, cousin germain de Jean-Baptiste André Godin, et de son épouse Marie-Jeanne Philippe. Elle est la sœur cadette de Marie Moret (1840-1908). Elle épouse Pierre Hippolyte Dallet (1828-1882), Charentais, capitaine au long cours décédé et enterré civilement à Guise en février 1882, avec lequel elle a trois filles, Marie-Jeanne (1872-1941), Dallet, Marie Émilie (1876-1879) et Marie Marguerite (1877-1880). Associée de l'Association coopérative du capital et du travail, Émilie Dallet dirige les écoles du Familistère à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Prénommée Émélie sur ses actes de naissance et de mariage, Émilie est son prénom d'usage. Surnommée "Ner" par Marie Moret dans sa correspondance à Jules Pascaly.

NomDallet, Marie-Jeanne (1872-1941)

GenreFemme

Pays d'origineFrance

Activité

Coopération
Éducation
Familistère
Pacifisme
Photographie

BiographieÉducatrice, coopératrice et pacifiste française née en 1872 à Guise (Aisne) et décédée en 1941 à Versailles (Yvelines). Elle est la fille d'Émilie Dallet-Moret (1843-1920) et d'Hippolyte Dallet (1828-1882), et la nièce de Marie Moret. Marie-Jeanne Dallet épouse Jules Prudhommeaux (1869-1948) à Nîmes en 1901, avec lequel elle a un fils, l'anarchiste André Prudhommeaux (1902-1968), puis une fille, Marie Jeanne Émilie Prudhommeaux. Avant son mariage, Marie-Jeanne Dallet s'occupe des écoles du Familistère avec sa mère et pratique la photographie en amatrice.
Surnommée "John" par Marie Moret dans sa correspondance à Jules Pascaly.

NomFabre, Auguste (1839-1922)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

Activité

Coopération
Fouriérisme
Littérature

BiographieFouriériste et coopérateur français né en 1839 à Uzès (Gard) et décédé en 1922 à Genève (Suisse). Il se marie en 1862 à Uzès avec Cécile Françoise Juliette Boudet (1842-1873). Ils ont une fille en 1866, Juliette Fabre (1866-). Il devient en 1880 économe du Familistère, associé de l'Association coopérative du capital et du travail du Familistère de Guise. Il est un ami intime de Marie Moret après la mort de Godin.

NomNeale, Edward Vansittart (1810-1892)

GenreHomme

Pays d'origineRoyaume-Uni

Activité

Coopération
Droit/Justice

BiographieAvocat et coopérateur anglais né en 1810 à Bath (Royaume-Uni) et décédé en 1892 à Londres (Royaume-Uni). Neale est une des principales figures du mouvement coopératif britannique et international dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il est un fervent propagandiste de l'œuvre de Jean-Baptiste André Godin dans les pays anglo-saxons. Il effectue au moins huit visites du Familistère entre 1878 et 1889, souvent accompagné de coopérateurs britanniques. Il se lie d'amitié avec Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret.

NomSekutowicz, Jules (1843-)

GenreHomme

Pays d'originePologne

Activité

Coopération
Employé/Employée
Familistère
Industrie (grande)

BiographieIndustriel polonais né à Varsovie (Pologne) en 1843. Il émigre en France et il est naturalisé français. En 1868-169, il est élève à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr. En septembre 1870, Il est commandant du 140e bataillon de la Garde nationale mobilisée pendant le siège de Paris par les Prussiens. Jules Sekutowicz devient ensuite propriétaire-directeur puis administrateur de la Fonderie générale de Grenelle à Paris. Désirant quitter Paris, il est en janvier 1881 candidat à la direction de la fonderie de l'usine de Guise de la Société du Familistère. Il habite alors au 107, rue du Théâtre à Paris. Au début de 1882, il est embauché par Jean-Baptiste André Godin, comme directeur des modèles puis de la fonderie de l'usine du Familistère de Guise. Le 25 juillet 1885, Godin le nomme membre associé de l'Association coopérative du capital et du travail et membre de son conseil de gérance. Jules Sekutowicz et sa femme, qui décède avant 1892, ont un fils prénommé Ladislas, né en 1873. Ce dernier entre en 1892 à l'École centrale des arts et manufactures à Paris. En 1911, Jules Sekutowicz habite dans l'aile gauche du Palais social.

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Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 21/12/2021 Dernière modification le 02/04/2024