FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Roger, 9 septembre 1889
Marie Moret remercie monsieur Roger de l'envoi à Paris de haricots et de pois. Elle demande des informations sur les travaux réalisés par monsieur Poulet et des nouvelles de son cheval Boulanger. 

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Elisabeth Piou de Saint-Gilles, 26 novembre 1889
Remercie Elisabeth Piou de Saint-Gilles pour l'envoi de fruits confits.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur de la Régie des douanes, 15 janvier 1890
Sur les formalités à accomplir pour l'envoi à Paris de deux caisses de vin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Amédée Moret, 17 janvier 1890
Sur l'envoi à Amédée Moret et à Jules Pascaly d'une caisse de vin. Nouvelles de la famille Moret-Dallet : Marie-Jeanne malade de l'influenza ; Émilie souffrante ; visite de Jules Pascaly pendant deux jours ; Gaston et Paul Piou de Saint-Gilles repartis à Paris ; sur le dentiste recommandé à Gaston Piou de Saint-Gilles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame Pascaly, 26 décembre 1891
Remerciements pour l'envoi de friandises. Compliments de la famille Dallet-Moret à madame Pascaly et à sa fille Anaïs.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 17 décembre 1892
Donne des nouvelles de Fabre et remercie Juliette Cros pour son envoi. Sur la température clémente du midi qui retient pour encore quelques semaine la famille Moret-Dallet à Nîmes. Sur le concours précieux de Fabre à la préparation des Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin… de Marie Moret. Au sujet de l'alimentation de l'enfant de Juliette Cros : Marie Moret lui suggère de passer progressivement des tétées aux soupes. Annonce qu'une lettre de Fabre se joindra à la sienne.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 27 août 1893
Remerciements de Marie Moret à Juliette Cros pour l'envoi de raisins et d'alberges, reçus juste au moment de déjeuner avec Auguste Fabre, Jules Prudhommeaux, Émilie Dallet et Marie-Jeanne Dallet. Transmet les remerciements de Fabre pour la réception de la quittance de ses contributions d'Uzès et annonce l'envoi prochain d'une lettre. Salutations de Prudhommeaux. Demande à Juliette Cros de remettre des timbres à Alphonse Ronzier-Joly.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 6 juin 1852
Godin informe Cantagrel qu'il a reçu un tonneau de vin alors qu'il lui en avait commandé deux et que le tonneau était de mauvaise qualité. Il envoie à Cantagrel 200 F pour recevoir une autre tonneau de vin, désire en avoir la facture aussitôt et précise qu'il trouve le vin bon.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 mars 1853
Godin indique à Cantagrel qu'il a oublié son adresse et qu'il lui fait remettre sa lettre par son associé qui lui livrera une cuisinière. Il lui annonce qu'il revient de Paris où il a pris connaissance de sa lettre sur les essais phalanstériens d'Amérique, confrontés aux difficultés de réalisation du travail attrayant. Godin juge que les premiers disciples de Fourier ont négligé l'étude des questions pratiques ; leur bonne opinion des hommes pour entrer dans la voie du travail attrayant n'est pas plus fondée que leur croyance en la vertu du suffrage universel en 1848. Godin explique que la grande industrie tend à un résultat opposé à celui du travail attrayant car elle procède par la division des tâches à l'infini pour assujettir l'individu. Il confie à Cantagrel que la constitution d'un ménage sociétaire présente de l'intérêt, qu'il ne croit pas à une réalisation phalanstérienne en France et qu'il pourrait concentrer ses efforts à la réalisation « à côté de mon établissement [d']une cité ouvrière dans laquelle un véritable confortable serait accordé à mes ouvriers eu égard à l'état dans lequel ils vivent ». Godin demande à Cantagrel s'il peut lui expédier deux tonneaux de vin ordinaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 31 mars 1853
Godin répond à une lettre de Cantagrel du 21 mars 1853 en lui demandant de lui expédier un tonneau de vin millésimé 1846 et un autre de 1848. Godin entretient Cantagrel de la cuisinière achetée par ce dernier à un prix réduit. Il évoque une visite de Cantagrel à la porte du Rivage où sont présentées des cuisinières, et l'installation en cours d'un site de fabrication industrielle à « Forez » sous la direction de monsieur Cador, qui réside provisoirement à l'hôtel de Bordeaux, rue du Midi. Godin suggère à Cantagrel qu'il serait préférable, plutôt que songer à la réalisation d'un phalanstère, de mettre en œuvre les idées de garantisme et d'association : « C'est diviser une grande force inerte pour la rendre partiellement active. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Victor Considerant, 28 juillet 1854
Au sujet de la Société de colonisation du Texas. Godin fait part à Considerant de doutes de la part des partisans du projet du Texas, qu'il partage lui-même. Godin se demande comment se préparer à quitter l'Europe sans connaître les bases du contrat liant les colons. Considerant a demandé de faire des collections de graines, et à Godin de conserver les noyaux de cerises qu'il mangeait, mais sans préciser la période des semis ; Godin a demandé aux ouvriers de la fonderie de Guise de lui amener des noyaux de cerise, et il en collecte ainsi 12 000 par jour, qu'il place dans l'eau ; ceux qui tombent au fond sont jugés bons et placés dans des tonneaux dans du sable humide ; il importe de connaître quand pourront se faire les semis. Godin rend compte de ses recherches sur les procédés Boucherie de conservation des bois par le sulfate de cuivre. Godin évoque trois réunions de discussion sur les statuts de la Société de colonisation du Texas : il juge que ces statuts sont d'une importance secondaire et pense qu'il vaudrait mieux publier des statuts incomplets et provisoires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Masse, 10 décembre 1846
Recouvrement d'une créance : Godin retourne à Masse un mandat sur Duhappe arrivé à échéance, après sa demande d'un délai de paiement. Godin accepte pour sa consommation personnelle la proposition de Masse de lui fournir un panier de vin ; il lui signale qu'il en aurait commandé davantage mais qu'il doit prochainement déménager.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Person, 15 décembre 1846
Godin informe Person qu'il a fait mettre au roulage la cuisinière demandée et trois robinets ; il lui adresse la facture correspondante de 120 F. Il transmet à Person le souvenir de sa femme Esther Lemaire et de sa belle-sœur Rosine « qui désire une occasion favorable pour aller manger du raisin dans vos vignes ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Houlon, 27 octobre 1847
Godin donne des précisions sur les dispositions d'une cuisinière à 3 fours pour la cuisson au grill.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Masse, 22 novembre 1847
Profitant du passage d'un voiturier à Noyon, Godin commande du vin : une feuillette de vin ordinaire et un panier de 30 bouteilles de vin de qualité supérieure au prix de 1,50 F la bouteille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur E. Harlaut, 7 [janvier 1850]
Godin informe Harlaut qu'il met en fabrication la cuisinière qu'il demande et lui expédiera prochainement l'appareil ainsi qu'un gaufrier. Il évoque une visite du frère de Harlaut, avec lequel il n'a pas été question de vin. Godin indique qu'il boit des vins de Bourgogne, mais qu'il est prêt à essayer le vin que lui propose Harlaut.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur E. Harlaut, 21 janvier [1850]
Godin commande un hectolitre de vin au prix de 75 F les 200 litres. Il précise que le vin doit être immédiatement potable et il indique que son voiturier se rendra au Chauffour le jeudi suivant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 avril 1854
La lettre d'Émile du 31 mars 1854 donne satisfaction à Godin car elle montre sa détermination à étudier : « Quelle glorieuse satisfaction en effet pour moi si un jour je te vois capable de me seconder dans les diverses entreprises que j'aurai faites, et si je te vois doué de connaissances supérieures à celles que je possède, et par cela imprimer à toutes choses une direction sage, intelligente et supérieure. » Il se félicite que la résolution d'Émile resserre les liens avec ses parents. Il l'informe qu'il ne peut aller à Paris et lui demande de venir à Guise ; il lui indique qu'il écrit à Allyre Bureau pour que ce dernier l'accompagne au chemin de fer jeudi matin ; il lui recommande de mettre son uniforme et de prendre une veste, et lui donne des conseils pour le voyage : manger quelque chose avant de partir et au buffet de la gare de Creil ; prendre une voiture de seconde classe ; prendre une voiture pour Guise à partir de Saint-Quentin ; réserver à la gare de Paris une place dans la diligence allant à Guise, si c'est possible ; retirer 20 F à l'économat du collège Chaptal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 6 novembre 1854
Godin rappelle à Émile les promesses qu'il lui a faites de bien occuper son temps au collège Chaptal cette année. Il trouve justifiée la punition qu'a reçue Émile pour avoir mangé en classe : une règle commune est nécessaire. Il accuse réception de la lettre qu'il a remise à Allyre Bureau ou de celle qui lui demande les mesures d'une machine. Il fait observer à ce propos à Émile que cela va lui demander beaucoup de temps, mais lui annonce qu'il le fera, même s'il pense qu'Émile ferait mieux de ne pas se distraire des leçons qu'on lui donne et de penser « à donner à manger à la tirelire pour acheter un canton au Texas » grâce à ses bons bulletins scolaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 27 juin 1855
Godin félicite Émile pour ses progrès scolaires : son classement à la 9e place de la classe lui vaut une récompense de 40 F. Il l'encourage à poursuivre. Il constate qu'Émile est en bonne santé car il fait de la contrebande de pain, l'appétit étant un signe de bonne santé.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 29 avril 1856
Esther Lemaire informe Émile que Godin part le soir à Paris et qu'il pourra aller le voir jeudi à l'hôtel Voltaire ou lui demander de venir le chercher au collège Chaptal. Elle l'informe que sa marraine est venue hier et qu'elle et la grand-mère Lemaire se portent bien ; elle lui annonce qu'elle va semer sa luzerne et que Godin laisse pousser sa barbe. Elle note que les jardins de leur propriété à Guise ne sont pas encore beaux et qu'il fait encore trop froid pour que les graines poussent convenablement. Elle le félicite d'avoir gagné d'un coup 15 places dans le classement de sa classe. Elle lui signale qu'elle va semer des soleils comme l'année précédente et qu'elle a acheté à Clovis Doudon (?) une chèvre et son petit qu'Émile soignera pendant les vacances. Elle l'avertit enfin que son père lui apportera du chocolat, du pain d'épice et du sel de soude. Dans le post-scriptum, elle demande à Émile s'il a besoin de papier à lettres, d'enveloppes ou de timbres, et lui demande de présenter ses compliments à Wateau.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 19 mai 1856
Esther Lemaire demande à Émile de prendre soin de ses dents. Elle joint à sa lettre des enveloppes et des timbres mais pas de sel de chaux pour soigner ses poireaux. Elle le prie de transmettre ses compliments à Léonie, dont le père est venu la voir. Elle lui donne des nouvelles des cochons d'Inde, de la chèvre et du chevreau.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 juillet 1868
Approvisionnement en fonte des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin accuse réception de la lettre d'Émile Godin du 7 juillet 1868 envoyée de Middlesbrough. Il l'informe qu'il confirme l'importation de 380 tonnes de fonte dont Émile a demandé l'achat par son télégramme du 8 juillet. Il lui signale que monsieur Blanchard lui a écrit poste restante à Calais pour lui communiquer les noms des commissionnaires-expéditeurs et agents des douanes relevés dans l'Almanach du commerce : Morny père et fil, Boutel et Darquer, commissionnaires-expéditeurs ; Lebeau et Cie, agent en douane ; Le Do Arsène, transiteur. Il précise qu'il ne connaît que monsieur Vandroux. Il lui demande de télégraphier s'il ne se trouve pas à Calais au moment de l'arrivée du vapeur pour savoir à qui confier les opérations de douane. Il regrette qu'Émile n'ait pas plus de temps pour approfondir sa connaissance des sujets qui les intéressent en Angleterre. Sur les maisons de production de fonte en Angleterre : il existe 110 hauts-fourneaux autour de Middlesbrough qui n'appartiennent pas tous au même propriétaire et qu'il faudrait visiter. Il recommande à Émile de boire de la bière Pale Ale si la viande l'échauffe. Sur une affaire à mener par Émile à Calais. Godin fait observer à Émile que le transport par bateau à voiles est moins cher que le transport par bateau à vapeur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 7 janvier 1871
Sur l'échange de lettres entre Godin et son fils en décembre 1870 et en janvier 1871. Godin indique à Émile que sa lettre lui sera remise par madame Cottenest. Godin fait à Émile un récit détaillé de l'arrivée des Prussiens à Guise et de la manière dont il a été fait prisonnier. Godin interrompt son récit en espérant qu'Émile est en ce moment tranquille à Cambrai.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 26 juin 1855
Sur la direction de l'usine Godin-Lemaire de Bruxelles. Godin annonce à Brullé qu'il ne peut pas se rendre à Bruxelles. Il résulte de la lettre que Brullé a écrite à Godin que Cador n'a pas déménagé : Godin désire avoir un logement à Forest pour lui et sa femme et presse Brullé de s'entendre avec Cador pour qu'il achève la clôture des écritures et effectue son déménagement. Godin demande à Brullé d'acheter du mobilier et du linge pour son appartement : un lit, un sommier élastique, une table de nuit, une commode, une table, une paire de draps, deux oreillers, un traversin, des rideaux. « Quant à la manière dont nous y vivrons, ne vous en préoccupez pas trop [...] Ma femme sait faire le pot-au-feu et nous avons une cuisinière. » Sur des questions financières, d'inventaire et de modèles d'appareils relatives à l'établissement de Forest. Dans le post-scriptum, Godin indique à Brullé qu'il faut envoyer sans tarder un huissier faire sommation à un monsieur Straus (?)

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 27 mars 1858
Godin adresse à Brullé le relevé du compte des intérêts de ce dernier qui est créditeur de 12 266,45 F à la date du 31 janvier 1858. Sur l'inventaire de l'usine de Forest et l'emploi d'une machine à vapeur ; Godin annonce qu'il viendra à Bruxelles en compagnie du constructeur qui est en train d'installer une nouvelle machine à Guise. Godin accuse réception d'une facture de l'usine de Forest d'un montant de 50,60 F pour fourniture de bière et de plantes. Il avertit Brullé qu'il recevra la semaine prochaine le modèle d'une cuisinière, du verre et d'autres choses, avec la facture de boules de cuivre. Il lui indique qu'il pense faire bientôt livrer à Anvers des fontes anglaises au prix de 12 F les 100 kg, hors frais d'entrée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Brullé, 14 juillet [1858]
Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre de madame Brullé du 5 juillet 1858 relative à des cerises et à l'ouverture d'un compte « jardin » ou, mieux selon Godin, « récoltes et loyers ». Sur l'installation de l'usine de Laeken : Godin demande à Brullé s'il a commencé l'installation des machines et s'il a besoin de conseils pour les dispositions des ateliers ; il souhaite avoir un nouveau calque du plan des constructions car il a égaré celui que Brullé lui avait confié. Dans le post-scriptum, Godin indique à Brullé qu'il avait pensé à envoyer son fils Émile à Bruxelles, « mais il s'ennuie maintenant aussitôt qu'il n'est pas à Guise ».

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 29 octobre 1862
Godin indique à l'usine de Laeken qu'elle doit vendre au Luxembourg comme dans tout pays étranger, en livrant la marchandise après paiement, mais que les conditions pourraient être changées si les voyageurs obtenaient des renseignements sur les futurs acheteurs. Il précise qu'il aurait aimé avoir des renseignements sur monsieur Nouveau-Baruch marchand de Luxembourg et qu'il écrit à ce sujet à un huissier du Grand Duché. Godin souhaite que le voyageur de l'usine de Laeken qui va au Luxembourg donne toutes les informations sur son voyage. Il désire obtenir le chiffre des affaires faites avec le Luxembourg depuis qu'il existe une usine Godin-Lemaire en Belgique. Il informe l'usine de Laeken qu'il a réglé les factures d'Ackermans pour un montant de 198,11 F. Il l'informe enfin qu'une pièce de vin de Bordeaux a été envoyée par Vigerie à la gare de la douane de Bruxelles conformément au vœu d'Eugène André.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin aux Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, 18 novembre 1862
Informations relatives à l'usine de Laeken : en-tête de facture ; vin envoyé personnellement par Vigerie ; réception du tableau des affaires avec le Luxembourg belge et le Luxembourg néerlandais ; bons renseignements obtenus sur Nouveau-Bruch ; sur Wiesenbach d'Arlon ; Godin n'a pas l'habitude d'accorder un monopole à un marchand car la concurrence est plus profitable ; sur un privilège accordé par Telliez que Godin ne ratifie pas ; sur le vernis ; commande de tonnes de combustible auprès du charbonnage d'Hornu et Wasmes à livrer à la gare de Bruxelles-Midi ; sur les factures de fourniture de houille par La Louvière ; sur la durée de travail ; questions comptables.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Perpète, 26 août 1863
Godin informe madame Perpète que le locataire actuel des jardins de Laeken est la cause du retard à la conclusion du bail avec elle. Il lui explique qu'une condition de la résiliation du bail avec ce jardinier serait que les légumes restant en terre à son départ soient rachetés à leur valeur, et lui suggère qu'il n'y aurait pas de difficulté pour elle à satisfaire cette condition. Il précise que la superficie des terrains et bâtiments de la propriété et de 4 hectares et 21 ares.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Rémi Ville, 22 septembre 1863
Godin prévient Rémi Ville qu'il est inutile qu'il aille à Bruxelles pour y attendre monsieur Gérard. Il demande à Rémi Ville de restreindre ses frais au nécessaire, en particulier que ses frais personnels de café ne dépassent pas un gloria [café ou thé à l'eau-de-vie] et deux chopes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 23 septembre 1893
Réception de raisins noirs et blancs offerts par Juliette Cros : remerciements et commentaires sur la saveur de ces fruits. Marie Moret espère faire la rencontre de Juliette Cros : celle-ci va quitter Nîmes, où Marie Moret n'a pu se rendre jusqu'ici : « l'état des choses là-bas vous dit mieux que je ne puis le faire ce qui a empêché cette année notre rencontre ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 10 octobre 1893
Réponse à une lettre de Juliette Cros en date du 23 septembre 1893 : sur la santé d'Auguste Fabre et l'influence sur lui de Marie Moret pour qu'il fasse de l'exercice ; sur la lettre de Marie Moret en remerciement de l'envoi de raisins de Juliette Cros ; projet de rencontre aux vacances de Pâques avec la famille Cros-Fabre ; l'installation du mobilier de Marie Moret dans l'appartement de Nîmes a commencé ; voyage à Nîmes au début de novembre 1893.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 11 novembre 1893
Réponse à une lettre d'Élise Pré en date du 10 novembre 1893. Transmet les compliments de Sophie Quet, qui aimerait connaître Élise. Nouvelles de madame Roger. Information à communiquer à Pierre-Alphonse Doyen sur son envoi de journaux et papiers et l'envoi d'une lettre de Marie Moret. Santé de Jules Pré et d'Élise. Changement d'appartement d'Élise. La cuisine d'Élise appréciée par Auguste Fabre. Affaires domestiques.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 11 décembre 1893
Réponse à une lettre de Juliette Cros en date du 9 décembre 1893 et à l'envoi d'un gigot d'Ariège. Remerciements pour le gigot, dégusté le soir même avec Auguste Fabre. La famille Moret-Dallet mieux installée à Nîmes que l'année précédente. Santé et régime alimentaire d'Auguste Fabre. À propos du fils de Juliette Cros.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Élise Pré, 21 décembre 1893
Réponse à une lettre d'Élise Pré en date du 19 décembre 1893 : état des dépenses pour le compte de Marie Moret ; envoi de 100 F. Envoi chaque mois du livre des dépenses par Doyen à Marie Moret. Mauvaise santé du mari d'Élise ; santé de madame Lavabre et de madame Roger. Cuisine de Sophie Quet chez Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 25 septembre 1894
Remercie Juliette Cros pour l'envoi d'une caisse de raisins blancs depuis Montauban. Sur le départ prochain de la famille Moret-Dallet à Nîmes, après avoir assisté à l'assemblée générale annuelle de la Société du Familistère du 7 octobre 1894 et réglé quelques affaires. Demande des nouvelles de la famille de Juliette Cros et si elle est toujours à Corbarieu, en quel cas Marie Moret espère que cette lettre et Le Devoir, envoyés à la même adresse, lui seront transmis.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Juliette Cros, 26 septembre 1894
La famille Moret-Dallet remercie chaleureusement Juliette Cros pour le nouvel envoi d'une caisse de raisins de Montauban.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Guin Grégoire, 21 octobre 1861
Godin avertit Grégoire Guin qu'il a moins besoin d'un garçon de cuisine que d'un cuisinier. Il lui explique que le service de la cuisine est fait par les femmes de l'établissement et qu'il pourrait trouver une place s'il savait découper subtilement les viandes et s'il pouvait faire la cuisine en même temps que le service.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, 25 novembre 1861
Godin répond à une candidature à l'emploi d'économe du Familistère. Il explique qu'il a édifié une cité ouvrière qui comprend des magasins et un restaurant, que 400 personnes y vivent actuellement et que de nouvelles constructions vont permettre d'accueillir 1 000 personnes. Il indique ce qu'il attend de l'économe de la cité en ce qui concerne l'approvisionnement des magasins et les services de propreté générale, et précise que l'économe est placé sous le contrôle de l'administrateur comptable de l'usine. Il demande au candidat des renseignements sur ses aptitudes professionnelles, sur sa situation familiale, sur son expérience professionnelle, et à quels appointements il prétend.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à un inconnu, novembre 1861
Godin répond à une candidature à l'emploi de cuisinier dont l'annonce a été faite. Il précise ce qu'il attend de la cuisine qui ne doit pas valoir pour la délicatesse des mets, mais par le talent de préparer à peu de frais une nourriture saine et variée pour l'ouvrier. Celui-ci vit avec 1,25 F par jour et prend 3 repas : de 9 à 10 heures le matin, de 2 à 3 heures, et de 7 à 8 heures. Godin indique que le cuisinier doit se préoccuper de ses approvisionnements, qu'il doit être d'un caractère facile. Il demande au candidat de lui communiquer des renseignements sur son expérience professionnelle, sur son âge et sa situation familiale, sur les appointements auxquels il prétend, une chambre garnie, sa nourriture et le blanchissage du linge de cuisine étant à la charge de l'établissement.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 5 décembre 1861
Godin répond à Goffard, économe du Familistère qui lui écrit du Familistère, sur les raisons qui le poussent à vouloir se séparer de lui. Godin lui reproche ses manques dans l'organisation de services, manques qu'il a dû pallier par le recrutement d'un comptable, que Goffard accuse à tort de calomnie. Il lui rappelle qu'il lui a proposé un emploi de voyageur de commerce. Il lui signale que des irrégularités, voire des malversations, ont été constatées avec les fournisseurs de marchandises. Godin propose à Goffard de cesser de s'occuper des écritures et de lui remettre la caisse, mais de continuer à s'occuper pendant un mois de veiller à la propreté générale et à l'approvisionnement du restaurant, le temps qu'il trouve un nouvel emploi. Godin l'assure qu'il ne veut pas mener d'enquête et que la question doit pouvoir se régler entre eux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gustave Goffard, 13 décembre 1861
Godin répond à Goffard que son idée d'approvisionnement à Reims ne l'intéresse pas. Il lui fait part de son regret que Goffard n'ait pas attendu le résultat de l'inventaire qui lui fut rendu la veille de son départ de Guise : 500 F de boissons ont été détournés de la consommation depuis le 1er septembre et il manque aussi des couvertures, draps et serviettes à la lingerie. En plus de cette faute grave de gestion, Godin signale à Goffard que son départ fait scandale, les créances arrivant de toutes parts. Godin conclut en indiquant que sa présence n'est plus désirée à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Marie Pape-Carpantier, avril 1862
Godin répond à la lettre de Marie Pape-Carpantier du 1er avril 1862. Il lui explique que l'asile dispose d'un local, mais qu'il est dépourvu des dispositions matérielles, bancs, gradins et autres meubles. Godin demande à Marie Pape-Carpantier si l'installation matérielle doit être complète avant d'accueillir la personne responsable qu'elle propose. Il accorde des appointements de 1 000 F à la responsable de l'asile ; il juge la somme un peu lourde, mais ne veut pas compromettre l'œuvre par une fausse économie. Godin s'en remet à Marie Pape-Carpantier pour le choix de la personne. Il précise qu'on peut louer au Familistère une chambre de 3,75 m par 4,50 m au prix de 4 F à 4,50 F par mois. Il lui signale qu'il a reçu le livre de Marie Pape-Carpantier sur les asiles, dont l'esprit le touche.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Wagret, E. Serret et Cie, 1er février 1861
Godin souhaite obtenir 3 000 bouteilles et demande à quel prix il peut les acquérir « aussi favorablement que possible dans l'intérêt surtout du but qui les fait acheter », et il précise qu'il le fait pour les « mettre au service une cité ouvrière ».

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le receveur des contributions indirectes, 23 avril 1861
Godin demande une régularisation de la situation fiscale du Familistère. Il explique qu'il souhaite pourvoir aux approvisionnements en nourriture et en boisson de la population de la cité ouvrière qu'il a édifiée à Guise et précise que les boissons n'entrent pas dans le droit des débits de boisson mais dans celui de la consommation à domicile. « Il serait heureux suivant moi que l'ouvrier qui n'a pas la ressource d'acheter un tonneau de boisson pût s'en procurer ce qui est nécessaire à sa subsistance et à celle de sa famille au même prix que l'homme aisé. Cela permettrait à un peu de bien-être de pénétrer dans la famille de l'ouvrier auquel le surenchérissement de toute chose s'oppose. » Il ajoute qu'il va ouvrir une pension où les ouvriers pourront prendre leur repas et plus tard un estaminet à leur usage et il espère que l'administration l'aidera à ne pas enchérir les consommations courantes en ne taxant que les consommations superflues.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au préfet de l'Aisne, 18 mai 1861
« J'ai fondé à Guise sous le nom de familistère une cité au profit des ouvriers de mon établissement […] ». La lettre est relative à la législation s'appliquant au débit de boissons du Familistère. Godin plaide pour que le débit de boissons aux familles consommant à domicile ou aux ouvriers prenant leurs repas au Familistère jouisse du bénéfice accordé aux chefs d'établissement sur de tels débits et juge que cela serait conforme à la volonté du gouvernement de faciliter la vie à bon marché pour la classe ouvrière. Godin demande en outre au préfet l'autorisation d'ouvrir un estaminet pour soustraire les habitants du Familistère aux entraînements du cabaret. Il évoque des difficultés qu'il pourrait y avoir lui accorder cette autorisation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Baland, 5 novembre 1861
Godin commande des pièces de vin de 1859 et de 1861 en précisant que l'année 1860 a peu de réputation à Guise. Il évoque la construction de cuisinières à conduits plus larges dont la vente se trouverait ainsi facilitée dans les contrées de Baland.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 3 mai 1862
Sur le litige commercial opposant Godin à Pinart et Cie sur la qualité de fonte livrée à Vadencourt. Godin s'étonne que le jugement du tribunal ne corresponde pas à la demande des deux parties. Godin conteste qu'il doive payer la totalité de la fonte livrée, alors qu'une partie seulement était de bonne qualité, ce qu'une expertise pourrait reconnaître. Godin demande à Oudin-Leclère d'interjeter appel du jugement à moins que le code lui donne tort d'avoir abandonné la mauvaise fonte à Vadencourt.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à Sophie Vauthier, 9 juillet 1862
Godin répond à la lettre de Sophie Vauthier du 8 juillet 1862. Il lui communique les informations sur l'asile du Familistère dont elle doit prendre la direction : 40 ou 50 enfants au début ; salle pouvant accueillir 80 à 100 enfants ; l'asile provisoire ouvre de 8 heures du matin et 6 heures du soir ; la directrice pourra loger dans un appartement meublé du Familistère, dont le prix de location est de 7 à 10 F par mois, et s'approvisionner dans les magasins du Familistère ; Godin possède tous les ouvrages de Marie Pape-Carpantier dont il veut suivre la méthode et s'est procuré auprès de la maison Hachette les livres et tableaux utiles. Godin espère l'arrivée prochaine de Sophie Vauthier après la défection de la directrice auparavant pressentie. Il lui donne des informations sur le voyage de Paris à Guise.
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