FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 49 résultats dans 19432 notices du site.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Godet, 12 février 1862
Godin explique à Godet que Maillet lui demande d'augmenter à 300 F le chiffre de 250 F qu'il avait offert pour faciliter l'arrivée à Guise d'un chef de musique avec en contrepartie l'obligation de donner aux musiciens et élèves de son établissement deux leçons par semaine et d'y faire une répétition générale, ainsi que de transposer la musique d'abonnement de 24 morceaux par an. La somme de 300 F engage Godin à souhaiter qu'un compromis soit établi entre lui et le chef de musique.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 24 mars 1894
Réponse à une lettre d'Antoniadès en date du 12 mars 1894. Changement d'adresse d'Antoniadès : expédition du Devoir rue Jonfosse [Liège, Belgique]. Sentiments élevés et affectueux d'Antoniadès. Vacances d'Antoniadès et de Gaston Piou de Saint-Gilles. Examens d'octobre. Échange de portraits photographiques avec Marie Moret. Émilie Dallet s'occupe des questions scolaires du Familistère par correspondance et Marie-Jeanne Dallet a des professeurs de peinture à Nîmes qu'elle ne peut trouver à Guise. Antoniadès continue-t-il à faire de la musique ? Marie Moret félicite Antoniadès d'apprendre l'anglais. Lecture des Dogmes nouveaux d'Eugène Nus par Antoniadès.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 3 janvier 1894
Réponse à la lettre d'Antoniadès en date du 29 décembre 1893. Vœux de bonheur. Études en Belgique. Projet d'Antoniadès d'obtenir une bonne place à Paris pour y vivre quelque temps avec ses parents. Rudesse de l'hiver en Belgique. Souvenir des moments passés avec Antoniadès à Paris il y a un an, à l'écouter chanter et jouer du hautbois.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 15 avril 1860
Godin annonce à Émile qu'il lui a écrit hier une lettre de 4 pages qu'il a adressée poste restante à Saint-Omer car il craignait qu'après Amiens, il soit déjà reparti d'Arras. Il fait observer à Émile qu'il est important de faire connaître les étapes de ses voyages à ceux qui doivent lui écrire. Il l'informe qu'une grande répétition d'orchestre a eu lieu aujourd'hui dans le jardin et que la musique portée par le vent du nord a attiré nombre de curieux. Il précise que sa lettre précédente lui demandait de recueillir des informations sur une petite machine à vapeur.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, vers le 17 mai 1848
Godin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée et lui demande de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Léon, Magnier, 11 mai 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire imprimer ou lithographier 300 exemplaires de la copie retouchée d'un chant qu'il lui avait déjà adressé, et lui demande de lui faire part de ses remarques sur le chant lui-même.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 12 février 1885
Marie Moret est satisfaite d'apprendre que Marie Howland est en bonne santé. Celle-ci lui avait fait part de sa volonté de venir vivre au Familistère et de vendre sa propriété d'Hammonton (New Jersey, États-Unis). Godin et Moret veulent la dissuader : « Il semble que le Familistère se présente à vous sous beaucoup d'illusions phalanstériennes ». La lettre donne une description du fonctionnement du Familistère, comprenant avantages et inconvénients du système mis en place. Les habitants du Familistère sont des travailleurs et travailleuses utiles à son industrie. La musique, que Marie Howland propose d'enseigner, n'est qu'accessoire. Les écoles comme les services du Familistère sont entièrement pourvus en personnel. La crise industrielle réduit le travail. Sur le Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alphonse Ronzier-Joly, 23 juin 1893
Marie Moret ravie de la lettre du 21 juin 1893 d'Alphonse Ronzier-Joly mais attristée par l'état de santé de son correspondant, l'empêchant de reprendre ses études. Nostalgie des promenades passées en sa compagnie à Nîmes. Sur les occupations d'Alphonse Ronzier-Joly : Marie Moret propose à ce qu'il s'exerce au dessin, au modelage, au jardinage ou à la musique. Marie Moret a demandé à Auguste Fabre, oncle d'Alphonse Ronzier-Joly, de lui remettre des timbres pour compléter sa collection de philatélie. Sur les occupations de la famille Moret-Dallet au Familistère : Émilie Dallet s'occupe des classes, Marie-Jeanne Dallet des travaux confiés par sa mère et Marie Moret de sa correspondance à son « grand bureau couvert de papiers. » Se rappelle de la famille d'Alphonse Ronzier-Joly à laquelle elle présente ses affectueux souvenirs.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 11 novembre 1892
Souvenirs des soirées de musique passées avec Antoniadès à Paris. Sur leur voyage à La Rochelle et Bordeaux ; lui donne son adresse à Nîmes mais souhaite qu'elle reste secrète. Demande des nouvelles du jeune major Ladislas et si M. Moschos est toujours résolu à partir aux États-Unis. Sur sa pratique du hautbois ; location d'un piano à Nîmes pour Marie-Jeanne.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 11 juillet 1892
Espère le voir prochainement lors de son voyage à Paris ; lui souhaite de réussir ses examens et espère l'entendre prochainement jouer du hautbois.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 18 avril 1892
Accuse réception de la lettre d'Antoniadès, reçue après celle qu'elle lui a adressée la veille. Tout était prévu pour son arrivée avec Gaston. Comprend les sentiments d'Antoniadès à l'approche des fêtes chrétiennes de Pâques. Sur les envolées psychiques permises par l'amour et la musique, notamment Le Lac de Niedermeyer, morceau qu'elle lui fera parvenir. Lui demande de transmettre à Gaston la bonne réception de sa lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 24 décembre 1891
À propos d'une plaisanterie sur le mot « intérêt » en réponse à l'envoi de 50 F par Marie Moret. Sur la nuit étoilée de Noël, un souvenir d'enfance à ce propos et le progrès social. Anniversaire du décès d'Amédée Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 7 décembre 1891
Sujets divers : chauffage de l'appartement d'Antoniadès ; le mot amour selon Marie Moret ; Gaston Piou de Saint-Gilles, ses études et l'affaire de Tunisie ; récit d'une soirée d'Antoniadès chez la famille Faucher ; intensité des études d'Antoniadès en deuxième année de l'École centrale des arts et manufactures : le temps manque pour suivre les cours de science sociale ; études de Moschos ; le hautbois dont joue Antoniadès ; conversation de Marie Moret avec « un des rares penseurs de la région » à propos d'un livre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 22 octobre 1891
Sujets divers : fin des examens d'Antoniadès ; acquisition d'un instrument de musique par Antoniadès ; confidentialité d'une partie de la correspondance [sur la famille Piou de Saint-Gilles] ; à propos de monsieur H. [Halkier], ami de la famille Piou de Saint-Gilles ; vers de Victor Hugo ; M. Moschos, destinataire du Progrès médical, étudiant en médecine et ami d'Antoniadès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, 5 mai 1848
Godin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Sauzet de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 21 juin 1869
Godin indique à Larue qu'il pense que son affaire [de droits d'auteurs des représentations théâtrales et musicales du Familistère] est moins complexe qu'il ne le pensait ; il lui demande de plaider dès la première audience ; il l'avertit qu'il envoie auprès de lui Grebel, qui a dirigé les représentations.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Larue, 21 juin 1869
Godin signale à Larue qu'il a reçu la visite de Coulon qui lui a parlé de son désir de le charger de ses affaires au tribunal de Vervins, et que Borgnon lui a expliqué la nature de l'affaire. Godin lui expose le contexte de l'affaire : des employés et ouvriers ont l'hiver dernier organisé des représentations privées pour jouer la comédie et chanter des chansonnettes ; les séances ont eu du succès et les habitants de la ville ont demandé à assister aux soirées, qui furent payantes pour couvrir les frais engagés ; un traité fut conclu avec la Société des auteurs dramatiques ; la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique demanda 1,50 F par pièce et 1 F par chansonnette, ce qui fut jugé excessif ; les amateurs résolurent de ne jouer que des comédies et des vaudevilles pendant les soirées payantes ; les chansonnettes et la musique furent réservées aux soirées gratuites conformément à la sommation faite par Baligant, l'agent de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ; cette société prétend que les amateurs n'avaient pas le droit de changer les airs des vaudevilles par des airs connus ou de supprimer les couplets de leurs chansons ; Baligant a voulu se faire nommer agent de la Société des auteurs dramatiques ; Marie Moret est mise en cause. Godin envoie à Larue le dossier de l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léopold Rollot, 18 juin 1869
Godin explique à Rollot qu'il ne comprend pas pourquoi celui-ci lui intente un procès car faute d'autorisation acceptable, ses ouvriers se sont abstenus de faire jouer toute romance et chansonnette dans leurs représentations privées, conformément à la sommation qui lui avait été faite. Godin se demande quel intérêt la société de Rollot peut-elle trouver à faire un procès. Il semble que des vaudevilles ont été joués sans la musique d'accompagnement. Godin lui explique qu'il fait construire une salle de théâtre où se produiront des acteurs du dehors qui donneront des représentations publiques et que les droits des compositeurs des romances et chansonnettes des vaudevilles seront alors payés à la société de Rollot. Godin suggère à Rollot de ne pas davantage s'engager dans un procès injuste inspiré par des haines et des jalousies. Il exprime son souhait de s'entendre avec sa société comme il s'entend avec la société des auteurs dramatiques, malgré la brouille instillée par son agent de Guise.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 17 novembre 1897
Sur le problème d'acheminement des bagages de la famille Moret-Dallet de Guise à Nîmes : Marie Moret demande à Buridant, dans le but de presser l'enquête, si les agents de la gare de Guise ont été saisis de l'affaire de la disparition des appareils photographiques. Marie Moret poursuit sa lettre après la réception du courrier de Buridant en date du 16 novembre qui traite justement de l'enquête sur la disparition des appareils photographiques : elle va écrire au chef de la gare de Nîmes et demande à Buridant de l'avertir quand la gare de Guise aura écho de l'enquête ; elle confirme que la guitare est arrivée port payé contrairement à ce qu'avait laissé entendre Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 14 novembre 1897
Sur le problème d'acheminement des bagages de la famille Moret-Dallet de Guise à Nîmes : Marie Moret informe Buridant que les caisses contenant les chapeaux sont arrivées intactes, que la guitare est arrivée également en bon état mais qu'elle est sans nouvelle des instruments photographiques disparus. Elle précise à Buridant qu'elle a bien reçu les imprimés et les courriers qu'il lui a envoyés.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 1er février 1897
Marie Moret soulagée par la lettre d'Antoniadès du 22 janvier 1897 : elle était inquiète de n'avoir eu aucune nouvelle de lui et de voir Le Devoir d'octobre 1896 retourné à l'expéditeur. Informe qu'elle lui enverra le numéro de février 1897 à la fin du mois. Donne des nouvelles : c'est le quatrième hiver que la famille Moret-Dallet passe à Nîmes, Émilie Dallet s'occupe toujours des écoles du Familistère et a ajouté un livret à sa Méthode de lecture, Jeanne Dallet peint, joue de la musique et s'initie à la photographie, Pascaly toujours à Paris et rédacteur du Devoir. Marie Moret n'a plus de nouvelles de Gaston Piou de Saint-Gilles depuis 3 ou 4 ans, peut-être parti habiter en Allemagne. Exprime les souhaits de bonheur de la famille Moret-Dallet à l'adresse de la famille d'Antoniadès.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Truchy et Vaugeois, 23 mai 1872
Godin demande à Truchy et Vaugeois d'exécuter la bannière selon le croquis qu'ils lui ont communiqué. Il leur demande de prendre soin du trophée d'instruments de musique et d'expédier à Guise la bannière.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 10 novembre 1897
Réponse à la lettre de Buridant du 8 novembre 1897 sur le problème d'acheminement des bagages de la famille Moret-Dallet de Guise à Nîmes. Buridant préconise de faire constater les avaries sur les colis par la compagnie de chemin de fer ou le camionneur pour se faire rembourser : Marie Moret le fera pour la guitare, mais demande que faire pour le vol de l'appareil photographique d'une valeur de 400 à 500 F. La différence entre les 150 kg des colis reçus et les 155 kg des colis expédiés correspond à ce qui a été volé ; la jardinière de 2 kg n'entre pas en ligne de compte. La caisse à chapeaux n'est pas encore arrivée. Marie Moret a vu le matin l'imprimeur Chastanier et informe Buridant que le ballot des exemplaires du Devoir de novembre 1897 a été expédié ; elle pense que la Société du Familistère a reçu la brochure de l'assemblée générale ; demande à Buridant les articles sur les assurances mutuelles et l'état-civil. Marie Moret signale à Buridant que l'imprimerie Chastanier a commis une faute en imprimant l'actif et le passif du bilan de la Société du Familistère dans le compte rendu de l'assemblée générale dos à dos et non en vis-à-vis. Beau temps à Nîmes obligeant presque à mettre des vêtements d'été. Transmet les meilleurs sentiments d'Auguste Fabre et ceux de Jules Pascaly qu'elle a vu à Paris. Transmet son bonjour à madame Louis et à madame Roger.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Truchy et Cie, 20 mai 1872
Commande d'une bannière pour la société musicale du Familistère. Godin commande à Truchy et Vaugeois une bannière cornet en moire cramoisie peinte non d'une lyre mais d'un trophée d'instruments en cuivre. Il leur communique le texte des inscriptions à placer sur la bannière et leur demande de lui envoyer le croquis du projet. Il suggère que la bannière peinte sera moins chère que la bannière brodée au prix de 250 F.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Joseph-François-Marie Pouliquen, 19 février 1874
Marie Moret remercie Pouliquen pour des partitions de musique qu'il voudra bien envoyer. Elle explique que la collection de partitions du Familistère est minime et qu'y est suivie la méthode Wilhem, faute de professeurs pour la méthode Chevé, et ajoute que les écoles bénéficient du talent de certains employés de l'usine. Elle remercie Pouliquen pour son envoi des chants d'Eugène Nus qui ont été mis en usage dans les écoles. Elle lui demande de faire l'envoi des morceaux de musique à Émile Godin à Guise : « c'est lui qui en l'absence de son père et en la mienne se charge de l'inspection générale des écoles ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Isanie Ducruet, 3 janvier 1897
Marie Moret ayant mal à la main, elle n'a pu répondre plus tôt à Isanie Ducruet. Remercie Isanie de ses vœux de bonheur et de santé pour la nouvelle année et lui transmet les siens, de même qu'à Joseph et Maria. Réponse à la lettre d'Isanie de novembre 1896 : Isanie tentait de se figurer un Familistère à 10 étages, Marie Moret lui fait part de sa lecture d'un article sur les maisons à 29 étages de New York ; sur la difficulté de replacer les fonds des titres de la Société du Familistère. Réponse à la lettre d'Isanie de décembre 1896 : Marie Moret du même avis qu'Isanie concernant les élections municipales de Guise « c'est un vrai gâchis. » Sur les occupations de Fabre et de la famille Moret-Dallet à Nîmes : Marie-Jeanne se consacre à la musique et à la peinture, et Émilie aux écoles [du Familistère].

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 15 novembre 1895
Réponse à la lettre de Piponnier en date du 11 novembre 1895. Remerciements pour l'envoi du chant « Le Travail » remis par Firmin Poulain et pour l'empressement à traiter la commande de monsieur Gardet [un foyer économique destiné à Marie Moret]. « Toujours obligée de me garder contre l'insomnie, je ne puis travailler (à mon vrai travail : Docum. biogr. Godin) que le matin. L'après-midi, il faut que je me contente d'enlever lettres (sic), deux au plus, puis de sortir bien vite, ou gare l'insomnie. C'est là ce qui m'empêche de vous écrire au long comme j'aimerais tant le faire. » Remercie Piponnier pour les nouvelles d'Antonia, de Marcel et de Robert, et donne des nouvelles de la famille Moret-Dallet : le temps est beau et Marie-Jeanne a repris ses leçons de peinture. Sur le « malheureux Anciaux », les ravages causés par l'alcool et le rôle des statuts de l'Association du Familistère pour la prévention ou la répression de l'alcoolisme ; alcoolisme à Nîmes : très peu d'ivrognes selon Auguste Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 26 octobre 1895
Lettre envoyée avec la précédente, rédigée après la réception de la lettre de Piponnier en date du 24 octobre 1895. Remercie Piponnier pour les renseignements qu'il communique au sujet de l'historique des répartitions de dividendes au Familistère : dès 1872, voire en 1870. Marie Moret prie monsieur Poulain de lui communiquer le chant « Travail ». Sur la famille Piponnier : félicite Marcel pour ses résultats en mathématiques ; souhaite que Robert se rétablisse de la coqueluche ; compliments à Antoine Piponnier et à son épouse de la part de la famille Moret-Dallet et d'Auguste Fabre. Le post-scriptum mentionne Antonia et évoque le récépissé d'un versement effectué par la Société du Familistère à Émilie Dallet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 18 septembre 1874
Godin remercie Pagliardini pour sa lettre du 19 septembre sur les livres hermétiques scandinaves. Il indique à Pagliardini qu'il existe une traduction française des livres hermétiques, et que les Eddas, dont il n'existe pas de traduction française, sont trop récents pour l'étude qu'il mène. Il ajoute que le livre sur la mythologie australienne dont parle Pagliardini peut l'intéresser en français et en anglais. Godin signale à Pagliardini que Marie Moret recevra avec plaisir les journaux pour enfants qu'il a annoncés. Il lui apprend que la fête de l'Enfance s'est bien déroulée et que l'administration a consenti à la réouverture de toutes les classes des écoles. Il lui annonce que son fils Émile lui fera le récit du concours de Vitry avec les musiciens du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 13 février 1897
Réponse à la lettre de Flore Moret en date du 1er février 1897 : s'excuse pour sa réponse tardive car ses matinées sont occupées au travail sur les documents biographiques de Godin, et elle traite la correspondance urgente en début d'après-midi avant d'aller marcher un peu. Beau temps à Nîmes : le feu n'est allumé que le soir. Nouvelles de la famille : Marie-Jeanne Dallet et Auguste Fabre se consacrent à la photographie ; Émilie Dallet prépare la deuxième édition de sa méthode de lecture et copie des pages pour Marie Moret ; Marie-Jeanne prend une leçon de peinture dans le salon au moment où Marie Moret écrit ; Auguste Fabre adresse ses hommages à Flore Moret. Remise faite par Flore Moret à monsieur Catrin de la part de Marie Moret. À propos du tissage dans le nord de la France : le journal Le Temps indique que cette industrie n'y est pas florissante en ce moment ; Marie Moret déplore que les ouvriers tisseurs de Guise aient de la peine à retrouver du travail ; espère que le neveu de Flore Moret, employé aux écritures, ait conservé son travail. Transmet ses salutations à monsieur Devillers et à madame Roger.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Désiré Jules Lesguillier, 5 novembre 1874
Sur le recrutement de Belodin, sorti parmi les premiers de l'École des arts et métiers de Châlons, aux appointements de 1 800 F par mois. Godin se demande si Belodin a des aptitudes pour son industrie. « Vous me dites qu'il est excellent musicien, la tendance aux beaux-arts n'est pas toujours en accord avec les besoins de l'industrie [...] ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 27 octobre 1895
Les épreuves du compte rendu de l'Assemblée générale de l'Association du Familistère, à paraître dans le Devoir d'octobre 1895, sont dans les mains de la Société du Familistère. Évoque sa lettre du 26 octobre 1895 à Piponnier, en particulier de sa demande à Firmin Poulain relative au chant « Travail », et demande à Buridant de dédommager ce dernier pour ce service. Paiement des demoiselles Gauchet, lingères. Marie Moret se fie à l'exactitude de Buridant pour les diverses questions touchant au journal. Lui rappelle que désormais, 300 exemplaires du journal lui sont expédiés à Guise et que 30 autres, les exemplaires de réserve, sont livrés à Marie Moret. Sur le travail de Marie Moret pour la biographie de Godin : demande à Buridant son avis sur la diminution du nombre de récompensés pour travaux exceptionnels. Demande à Buridant comment s'est résolue la « question du logement Colin ». Demande des nouvelles sur le temps qu'il fait et sur sa santé. Dans le post-scriptum, remercie Buridant pour l'envoi du Bulletin de la participation aux bénéfices.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 3 septembre 1865
Godin avertit Émile qu'il a écrit la veille à Auguste Oyon pour le prévenir qu'Émile ira l'inviter lui et sa femme à la distribution des récompenses de l'enfance. Sur le recrutement de l'économe du Familistère. Godin a écrit à Cantagrel pour faire passer une annonce dans les journaux, mais n'a pas eu de réponse à sa lettre. Il demande à Émile d'aller s'informer chez Cantagrel et de lui proposer de faire paraître l'annonce dans L'Association, journal des sociétés coopératives qui a publié un compte rendu de la brochure d'Auguste Oyon sur le Familistère, et aussi de lui demander s'il veut bien réceptionner les lettres de candidature. Godin souhaite qu'Émile se rende à la régie générale des annonces au 8, place de la Bourse pour faire paraître l'annonce dans les grands journaux, et qu'il demande à Auguste Oyon ou à Jean-Baptiste Noirot, rue des Saints-Pères, de l'accompagner à la régie générale et au bureau du journal L'Association au 26, rue des Grands-Augustins ; il souhaite aussi qu'Émile s'entende avec l'un ou l'autre pour lui renvoyer les lettres de candidature. Il signale à Émile qu'il n'a pas encore reçu de réponse du préfet à la demande d'autorisation de l'organisation de la fête de l'Enfance et d'ouverture à cette occasion d'un débit de boissons. Il veut qu'Émile parle de cette question à Noirot, qui pourrait obtenir l'intervention du colonel Favé, et de lui faire la description de cette fête qui fait la joie de la population mais qu'on menace d'interdire parce que le bal n'est pas autorisé et qu'un débit de boissons est ouvert à des personnes qui n'habitent pas au Familistère. Godin incite Émile à se rendre dans les bureaux d'abonnement de la presse au 123, rue Montmartre pour voir les gravures de la Révolution française qu'il désire posséder et qu'il pourrait acheter au prix de 15 F si elles étaient de qualité. Il transmet les compliments de monsieur et madame Vigerie et transmet les siens et ceux de Marie Moret à monsieur et madame Oyon. Une copie de l'annonce de l'offre d'emploi d'économe du Familistère suit la copie de la lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Glady Cavelier, 15 avril 1896
Réponse à la lettre du 6 avril 1896 de Glady Cavelier : sur les spectacles proposés par les enfants lors de la dernière fête de l'Enfance du Familistère de Guise et les recueils d'où sont tirés les chants et pièces jouées. Marie Moret conseille à Glady Cavelier de se référer au numéro d'octobre 1895 du Devoir.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Antoine Piponnier, 18 octobre 1895
Transmet les hommages de Jules Pascaly (vu à Paris) et d'Auguste Fabre. Sur la publication dans le journal Le Devoir du compte rendu de l'assemblée générale de l'Association du Familistère : l'imprimerie expédie le manuscrit et les épreuves à la Société du Familistère ; épreuves et manuscrit à retourner à l'imprimerie pour deuxième correction par Marie Moret ; tiré à part du compte rendu. À propos de recherches sur les fêtes du Travail du Familistère faites par messieurs Denisart, Taupier et Alizart ; souhaite que monsieur Alizart l'aide à retrouver un chœur intitulé « Travail » chanté à l'occasion de la fête de l'Enfance de 1865 par « l'Orphéon du Familistère ». Beau temps à Nîmes, rafraîchi par le mistral. Demande à Piponnier comment vont ses enfants.

Auteur : Lemaire, Sophie Esther (1819-1881)
Esther Lemaire à Émile Godin, 24 avril 1855
Esther Lemaire remercie Émile pour sa lettre et la chanson qu'elle va apprendre pour la lui chanter. Elle lui recommande de continuer à bien écrire et de prendre soin de sa santé. Elle lui donne des nouvelles de ses cochons d'Inde et de la chienne Debertrude qu'elle frictionne. Elle joint 10 timbres postaux à sa lettre. Elle lui fait part de son regret de ne pas avoir été avec lui dimanche dernier ; elle l'informe qu'elle écrit à Godin et demande à Émile de l'embrasser pour elle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Leblond du 26 avril 1877 en l'informant que la fonction de chef de musique des Fonderies et manufactures du Familistère est une fonction accessoire exercée par un employé de l'usine. Il l'avertit qu'il devrait occuper un emploi dans les bureaux de l'usine pour devenir chef de musique, et qu'il devrait fournir les références des maisons où il a travaillé. Il lui demande à quels appointements il prétendrait.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Nus, 15 février 1869
Sur le théâtre et la musique au Familistère. Godin demande à Eugène Nus de lui rendre le service de le conseiller sur la façon de régler les droits des auteurs des pièces de théâtre, des chansons et des musiques interprétées depuis quelques mois avec succès par les habitants du Familistère, ceci pour éviter un conflit avec la ville de Guise. Godin rappelle à Nus son invitation à séjourner au Familistère, où « on peut tout à la fois travailler ou se reposer ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Marie Howland pour ses lettres des 2 et 19 août 1878. Elle et Godin se réjouissent du projet de visite du Familistère par Marie Howland. Elle et Godin félicitent Marie et Edward Howland d'avoir abandonné le tabac. Sur la méthode Chevé d'éducation musicale : elle a été enseignée sans résultat dans les écoles du Familistère pendant 4 ans ; les élèves doivent finalement apprendre la notation ordinaire ; Marie Moret lui envoie le traité élémentaire de la méthode ; Godin doute de la valeur de la méthode. Godin consent à échanger le journal Le Devoir avec la publication de monsieur Alden ; Marie Moret envoie à Alden le numéro 27 du journal [du 8 septembre 1878] qui contient la table analytique du premier volume. Sur la traduction de La Fille de son père : Marie Moret a tenu compte des observations de Marie Howland. Elle la remercie pour l'envoi du journal L'Évolution, qui contient l'article de son amie Augusta Cooper Bristol : « Je souhaiterais que M. Godin eût en France beaucoup d'aussi fervents amis. » Elle lui transmet les compliments de Massoulard.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin attire l'attention du président de la Société musicale du Familistère sur l'abus que certains des membres de la société font de leur instrument en dehors des répétitions et concerts. Il lui explique qu'à l'occasion de la dernière Fête du Travail, les musiciens ont joué « des airs de saltimbanque » dans la rue du Familistère après le bal. Cela constitue pour lui un tapage nocturne, et il ajoute que la police aurait pu "justement intervenir". Il suggère que la société musicale introduise dans son règlement un article encadrant l'usage des instruments, faute de quoi l'administration du Familistère pourrait infliger des amendes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse à madame Parent un numéro du journal Le Devoir qui ne lui est pas parvenu. Il attire son attention sur l’avis paru dans l’avant-dernier numéro du journal demandant aux abonnés de Paris de régler leur abonnement au bureau de Paris au 32 rue Serpente. Il accuse réception du traité de musique qu'elle lui a envoyé : il indique que la musique de piano est exceptionnelle au Familistère et n'a pas sa place dans les écoles, mais qu'il recommandera l'ouvrage aux quelques personnes qui cultivent le piano au Familistère. Il lui adresse ses compliments ainsi qu'à sa fille.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Clausse de venir à Guise pour qu'ils puissent s'entendre. Il l'informe qu'il y a 7 heures de cours par jour dans les écoles du Familistère, que les classes comprennent 30 à 35 élèves, que le prix des loyers des logements est proportionnel au nombre de pièces et que la vie n'est pas bon marché à Guise. Il lui signale qu'il ne pourrait pas donner à Guise des leçons particulières de musique ou de dessin.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Nus, 17 février 1869
Sur le théâtre et la musique au Familistère. Godin répond à Eugène Nus qui lui a écrit qu'il n'y avait pas de nécessité de régler des droits d'auteur dans le cas de représentations gratuites. Godin affirme qu'il n'y a pas de gratuité réelle dans l'organisation de spectacles, qu'il est un homme à respecter le droit des auteurs et qu'il souhaite pouvoir accueillir des spectateurs extérieurs au Familistère. Aussi, veut-il se mettre en règle, mais sans avoir à entrer en relation avec le représentant à Guise de l'agence des compositeurs, un huissier de Guise ennemi de Godin. Godin a reçu une sommation de l'agence des compositeurs lui interdisant toute représentation. Des soirées ont tout de même lieu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Nus, 25 février 1869
Sur le théâtre et la musique au Familistère. Godin informe Nus que la Société des compositeurs de musique, par la voie de son agent de Guise, s'oppose continuellement aux représentations musicales du Familistère. Godin a appris que la Société des auteurs dramatiques est représentée à Guise par un agent avec lequel l'entente est facile. Godin prend le parti de jouer sans restriction les comédies et les vaudevilles, mais de réserver les chansonnettes et la musique aux seules représentations gratuites excluant les spectateurs extérieurs. Godin interroge Nus sur les éditeurs de musiques qui se trouvent dans le domaine public, afin de pouvoir les jouer à l'occasion des représentations payantes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 3 novembre 1895
Réponse à la lettre de Buridant en date du 31 octobre 1895. Sur le compte du Devoir. À propos du numéro d'octobre du Devoir, que François Dequenne a payé à Buridant 0,50 F, alors que Marie Moret aurait dû lui adresser gracieusement car il comprend son discours à la fête de l'Enfance. Prend connaissance de nouvelles communiquées par Buridant : l'administration des postes a posé une boîte aux lettres au Familistère ; souhaite bonne chance à madame Doyen pour sa nouvelle carrière « bien que le débit de boissons soit un triste commerce » ; envoi du Devoir à Gand. Marie Moret indique à Buridant qu'il peut ouvrir le colis de figues sèches et de grenades envoyées par le « bon ouvrier » de Flayosc [Marius Guériel] et les manger. Envoyer à M. Péan l'Étude sociale n° 5 au lieu de l'Étude sociale n° 1, épuisée. Dédommager monsieur Poulain de la peine qu'il aura prise à transmettre à Marie Moret le chant du travail. Envoyer à Marie Moret la brochure de Metzger Le monde sera-t-il catholique ?.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin avertit Lagneau et Bourgeois que la lettre leur sera remise par Donneaud, membre du conseil de gérance qui se rend à Laeken pour examiner la situation de l'établissement. Godin ne s'oppose pas à la création d'un ensemble musical à Laeken, s'il se finance et s'administre par lui-même ; dans le cas contraire, il faudrait attendre une décision du conseil de gérance.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à la lettre de Pardoux du 21 mai 1886. Il lui annonce que les sociétés musicale et gymnastique du Familistère ne peuvent faire la dépense d'un voyage à Clermont-Ferrand. Il l'informe qu'un concours de musique et de gymnastique aura lieu à Guise le 13 juin 1886.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Antoine Médéric Cros pour sa lettre du 3 octobre 1901 et les extraits de textes qu'elle comprenait. Elle lui donne les nouvelles d'Auguste Fabre que lui a communiquées Jules Prudhommeaux, qui se trouve à Nîmes : il est fort occupé car il doit préparer le logement du futur ménage et courir après les maçons. Sur le rapport de Jules Prudhommeaux au congrès de Glasgow : le rapport a été accepté mais peu apprécié par les vieilles dames et les vieux messieurs imbus d'idées religieuses. Elle lui indique que « des tambours et trompettes me rompent la tête et m'enlèvent tout recueillement » à cause d'un concours d'archers se terminant par une fête au théâtre du Familistère. Elle l'informe qu'Auguste Fabre a apprécié son travail, et qu'aux vacances de Pâques, époque à laquelle Antoine Médéric et Juliette Cros viennent à Nîmes, elle en sera à la révision finale de son travail pour l'impression des pages sur Lord Kelvin. Elle remercie à nouveau Antoine Médéric Cros pour le colis des diverses variétés de raisin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henri Buridant, 25 novembre 1895
Réponse à la lettre de Buridant du 20 novembre 1895. Marie Moret demande à Buridant de donner à Antoine Piponnier un exemplaire du numéro de novembre 1895 du journal Le Devoir pour l'enregistrement. Informe Buridant qu'elle va recevoir au Familistère 8 rapports du Department of Labor à Washington et lui demande de les envoyer à Nîmes. Demande à Buridant de proposer à Firmin Poulain de choisir un livre parmi ceux en vente au Bureau du en dédommagement du temps qu'il a consacré à procurer à Marie Moret le chant « Le Travail ». À propos des registres des groupes et unions joints au dossier n° 7 de la bibliothèque de Marie Moret : elle n'avait pas le souvenir qu'elle les y avait elle-même rangé : « Combien je désirerais que vous en retrouvassiez encore ! Cette tentative de Représentation du travail par la constitution libre de groupes, unions et conseils est pleine d'un intérêt dont vous saisirez la portée quand paraîtra dans Le Devoir ce que nous avons à en dire ». Remercie Buridant de ses envois à Émilie Dallet.
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