Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, 5 mai 1848

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Les folios

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Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, 5 mai 1848

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Barral, Jean-Augustin (1819-1884)

est cité(e) dans cette lettre

Bureau, Allyre (1820-1859)

est cité(e) dans cette lettre

Magnier, Léon (1813-1883)

est cité(e) dans cette lettre

Souplet, Calixte (1810-1867)

est cité(e) dans cette lettre

Sauzet

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Citer cette page

Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sauzet, 5 mai 1848, Bibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris, FG 15 (1), consulté le 06/05/2024 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/Famililettres/items/show/15313

Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

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Présentation

Auteur·eGodin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Date de rédaction5 mai 1848

Lieu de rédactionGuise (Aisne)

DestinataireSauzet

Lieu de destinationOrigny-Sainte-Benoite (Aisne)

Description

RésuméGodin envoie à Sauzet le texte modifié d'une chanson qu'il a composée. Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin demande à Sauzet de presser messieurs Bureau et Barral pour l'envoi des pièces d'un procès que Godin leur a confiées.

NotesUne copie de la même lettre, adressée à Sauzet à Origny[-Saint-Benoite] et datée vers le 17 mai 1848, se trouve sur la page 190 du registre FG 15 (2) conservé au Cnam. La chanson La Guisienne est composée par Godin pour la fête de la garde nationale qui a lieu à Guise le 4 mai 1848 : « La troupe fraternisa avec le peuple dans un banquet offert à la ligne par la garde nationale. Les tables avaient été dressées en plein air sous une allée de marronniers et ne réunirent pas moins de quatre cent cinquante convives. Des chants républicains et nationaux s'y firent entendre et furent vivement applaudis. Un officier du 43e de ligne porta un toast à la garde nationale de Guise, concluant à l'union et à la fraternité de tous les membres de la république. M. Lépine, commandant de la garde nationale, depuis un grand nombre d'années, en porta un autre à l'union de l'armée et de la garde nationale. Un hymne patriotique composé par un citoyen de la ville, M. Godin-Lemaire, et décoré du titre de La Guisienne, y fut chanté pour la première fois sur l'air du chœur des Girondins, qui retentissait alors par toute la France. » (Pêcheur (abbé), Histoire de la ville de Guise et de ses environs, Vervins, Papillon, 1851, t. I, p. 416-417)

SupportSoulignement du texte et repère manuscrits au crayon bleu et au crayon rouge sur la copie de la lettre.

Mots-clés

Consultation juridique, Musique, Procédure (droit)

Personnes citées

Œuvres citéesGodin (Jean-Baptiste André), La Guisienne, 1848.

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomBarral, Jean-Augustin (1819-1884)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieIngénieur, journaliste et fouriériste français né en 1819 à Metz (Moselle) et décédé en 1884 à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Ingénieur chimiste, publiciste, spécialiste des questions agricoles, Jean-Augustin Barral est un des rédacteurs du journal fouriériste La Démocratie pacifique (Paris, 1843-1851) de 1843 à 1848, et il réalise diverses expertises judiciaires pour des affaires de contrefaçons.

NomBureau, Allyre (1820-1859)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographiePolytechnicien, journaliste, musicien et fouriériste français né en 1820 à Cherbourg (Manche) et décédé en 1859 à Kellum's Spring (Texas, États-Unis). Après l'exil de Victor Considerant et de François Cantagrel à Bruxelles en 1849, Bureau est le principal représentant de l'École sociétaire en France. Godin et Bureau se fréquentent à cette époque. C'est Bureau qui initie Godin au spiritisme en 1853 ; c'est à la famille Bureau que Godin demande de veiller sur son fils Émile, alors élève au collège Chaptal. Bureau et Godin sont, avec Ferdinand Guillon, les trois gérants de la Société de colonisation européo-américaine du Texas fondée par Victor Considerant en 1854. Allyre Bureau se rend à Dallas au Texas en 1856 pour prendre la direction de la colonie de Réunion.

NomMagnier, Léon (1813-1883)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieJournaliste, poète et fouriériste français né en 1813 et décédé en 1883. Léon Magnier dirige le journal Le Courrier (Saint-Quentin, 1840-1874).

NomSauzet

GenreHomme

Pays d'origineInconnu

BiographieFouriériste français dont le nom apparaît sur une liste de souscripteurs du 27 juillet 1838 au « Crédit de dix mille francs » destiné aux études d'un phalanstère d'enfants publié par le journal La Phalange. Il est actionnaire de la Société pour la propagation et pour la réalisation de la théorie de Fourier fondée à Paris le 10 juin 1840. Il se trouve aux Pays-Bas au début des années 1840. Sauzet réside à Origny-Sainte-Benoîte en mai 1848.

NomSouplet, Calixte (1810-1867)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieJournaliste et écrivain français né en 1810 à Saint-Quentin (Aisne) et décédé à Saint-Quentin (Aisne). Son père est un officier blessé à Iéna, en retraite. Calixte Souplet entre au lycée Louis-le- Grand pour y poursuivre ses études. Ses parents souhaitent le voir s'orienter vers le notariat. Il débute dans l'étude de Maître Dessains mais finit par rejoindre le journal Le Guetteur dirigé par Félix Davin. Il deviendra directeur du journal de 1834 jusqu'en 1856. En 1846, il est élu conseiller municipal et prendra part activement aux affaires de la commune. Quand il quitte le journal, il rentre à la Société académique où il met à l'ordre du jour des discussions sur les finances, l'économie morale et domestique, l'instruction et l'éducation. Calixte Souplet entre en relation avec Godin en 1863 pour obtenir des renseignements sur le Familistère, destinés à l'écrivain Jules Simon. Souplet est, avec son confrère laonnois Auguste Oyon, l'un des premiers à vouloir faire connaître l'œuvre de Godin en France. Il visite le Familistère de Guise en 1865 en compagnie de Jules Simon. Souplet meurt brutalement le 28 mars 1867 d'une congestion cérébrale.

Informations sur le document source

CoteFG 15 (1)

Collation2 p. (31, 32)

Nature du documentCopie manuscrite

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 30/03/2022 Dernière modification le 10/07/2023