Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 mars 1848

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

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Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 mars 1848

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Lemaire, Sophie Esther (1819-1881) est cité(e) dans cette lettre

Moret, Jacques-Nicolas (1809-1868) est destinataire de cette lettre

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Informations sur le document source

CoteFG 15 (1)

Collation1 p. (27)

Nature du documentCopie manuscrite

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Citer cette page

Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888), Jean-Baptiste André Godin à Jacques-Nicolas Moret, 8 mars 1848, consulté le 17/09/2025 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/Famililettres/items/show/15305

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Présentation

Auteur·eGodin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Date de rédaction8 mars 1848

Lieu de rédactionGuise (Aisne)

DestinataireMoret, Jacques-Nicolas (1809-1868)

Lieu de destinationBrie-Comte-Robert (Seine-et-Marne)

Description

RésuméGodin répond à une lettre de Jacques-Nicolas Moret. Il évoque les événements de février 1848, auxquels il a participé à Paris, qui « vont peut-être entraîner la transformation sociale et réaliser le bonheur pour tous sur la terre ». Godin exprime le regret que son cousin n'ait pas étudié la doctrine phalanstérienne et il lui recommande la lecture de L'organisation du travail de Mathieu Briancourt et du Nouveau monde industriel et sociétaire de Charles Fourier. Il l'assure qu'il est capable de comprendre les œuvres du Maître qu'on peut se procurer à la Librairie phalanstérienne au 25, quai Voltaire à Paris. Godin annonce à Moret qu'il souscrit pour lui un abonnement à La Démocratie pacifique : « Courage, peut-être serez-vous un des travailleurs qui vont être appelés à édifier le palais de l'avenir. » Il transmet le souvenir de son épouse [Esther Lemaire].

NotesLa lettre du 8 mars 1848 envoyée à Jacques-Nicolas Moret est conservée dans les archives du Cnam (FG 17 (1) c). € Une copie de la même lettre, avec des variantes de texte, se trouve sur les pages 170 et 171 du registre FG 15 (2) conservé au Cnam.

SupportCorrections manuscrites à la mine de plomb sur la copie de la lettre. Repères tracés au crayon rouge dans la marge de la copie.

Mots-clés

Fouriérisme, Librairie, Livres, Périodiques, Propagande

Personnes citées

Œuvres citées

Événements citésRévolution française de 1848 (22-25 février 1848, Paris)

Lieux cités25, quai Voltaire, Paris

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomLemaire, Sophie Esther (1819-1881)

GenreFemme

Pays d'origineFrance

Activité

Industrie (grande)
Patron/Patronne

BiographieNée en 1819 à Esquéhéries (Aisne) et décédée en 1881 à Flavigny-le-Petit (Aisne), Marie Sophie Esther Joseph Lemaire est la fille de Joseph Lemaire, cultivateur, et de Marie Gabriel Joseph, née Bévenot. Elle épouse le 19 février 1840 Jean-Baptiste André Godin avec lequel elle a un fils unique, Émile Caïus (1840-1888). Les fonderies et manufactures d'appareils de chauffage et de cuisson d'Esquéhéries, Guise et Bruxelles portent le nom de Godin-Lemaire jusque 1877, en raison de la communauté de biens des époux. En 1863, Esther Lemaire intente un procès en séparation avec Jean-Baptiste André Godin qu'elle accuse d'adultère. La liquidation de la communauté Godin-Lemaire est prononcée en 1877. Suite à son décès en 1881, Godin peut se remarier avec Marie Moret en 1886.

NomMoret, Jacques-Nicolas (1809-1868)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

Activité

Familistère
Industrie (petite)

BiographieMaître serrurier à Brie-Comte-Robert (Seine-et-Marne), né à Boué (Aisne) en 1809 et décédé à Guise (Aisne) en 1868. Fils de Nicolas Moret (1782-1841) et de Marie-Jeanne Mouroux, il est le cousin germain de Jean-Baptiste André Godin et père d'Amédée (1839-1891), de Marie et d'Émilie Moret (1843-1920). Son père Nicolas Moret est le fils aîné de Louis André Godin (1755-) et Anne-Joseph Maréchal (1759-), son nom de naissance est Louis-Éloy Godin. Sous le Premier Empire, il prend le nom d'un cousin, Nicolas Moret, pour échapper à la conscription des guerres napoléoniennes et s'installe à Crécy-en-Brie (Seine-et-Marne).

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Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 30/03/2022 Dernière modification le 28/12/2023