Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Les folios

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2 Fichier(s)

Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Barral, Jean-Augustin (1819-1884) est cité(e) dans cette lettre

Budy est cité(e) dans cette lettre

Bureau, Allyre (1820-1859) est destinataire de cette lettre

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Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

DroitsFamilistère de Guise et Bibliothèque centrale du CNAM ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Présentation

Auteur·eGodin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Date de rédaction11 juillet 1848

Lieu de rédactionGuise (Aisne)

DestinataireBureau, Allyre (1820-1859)

Lieu de destinationParis

Description

RésuméSur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise d'un procès en contrefaçon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

NotesUne copie de la même lettre se trouve sur les pages 203-205 du registre FG 15 (2) conservé au Cnam. Jean-Augustin Barral, répétiteur à l'École polytechnique et ex-chef du secrétariat de la deuxième direction des ateliers nationaux, est arrêté le 1er juillet 1848 pour une implication présumée dans les journées de Juin, avant d'être libéré deux semaines plus tard, comme le rapporte la Démocratie pacifique dans son numéro du 16 juillet 1848 [En ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4767825w/f1, consulté le 7 février 2022].

SupportCorrections manuscrites à la mine de plomb sur la copie de la lettre. Repères tracés au crayon rouge et au crayon bleu dans la marge de la copie.

Mots-clés

Articles de périodiques, Brevets d'invention, Consultation juridique, Contrefaçon, Finances d'entreprise, Fouriérisme, Librairie, Livres, Périodiques, Procédure (droit)

Personnes citées

Œuvres citéesLa Démocratie pacifique, Paris, 1843-1851.

Lieux cités

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomBarral, Jean-Augustin (1819-1884)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

Activité

Fouriérisme
Ingénieur
Presse
Sciences

BiographieIngénieur, journaliste et fouriériste français né en 1819 à Metz (Moselle) et décédé en 1884 à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). Ingénieur chimiste, publiciste, spécialiste des questions agricoles, Jean-Augustin Barral est un des rédacteurs du journal fouriériste La Démocratie pacifique (Paris, 1843-1851) de 1843 à 1848, et il réalise diverses expertises judiciaires pour des affaires de contrefaçons.

NomBudy

GenreHomme

Pays d'origineInconnu

ActivitéCommerce

BiographieCommerçant à Paris au milieu du XIXe siècle.

NomBureau, Allyre (1820-1859)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

Activité

Fouriérisme
Littérature

BiographiePolytechnicien, journaliste, musicien et fouriériste français né en 1820 à Cherbourg (Manche) et décédé en 1859 à Kellum's Spring (Texas, États-Unis). Après l'exil de Victor Considerant et de François Cantagrel à Bruxelles en 1849, Bureau est le principal représentant de l'École sociétaire en France. Godin et Bureau se fréquentent à cette époque. C'est Bureau qui initie Godin au spiritisme en 1853 ; c'est à la famille Bureau que Godin demande de veiller sur son fils Émile, alors élève au collège Chaptal. Bureau et Godin sont, avec Ferdinand Guillon, les trois gérants de la Société de colonisation européo-américaine du Texas fondée par Victor Considerant en 1854. Allyre Bureau se rend à Dallas au Texas en 1856 pour prendre la direction de la colonie de Réunion.

Informations sur le document source

CoteFG 15 (1)

Collation2 p. (35, 36)

Nature du documentCopie manuscrite

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 30/03/2022 Dernière modification le 26/04/2023