FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 9 février 1890
Sur la réédition de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale. À propos d'une bataille judiciaire des coopérateurs de Nîmes avec Auguste Fougerousse : Marie Moret soutient les coopérateurs mais ne veut s'engager dans la bataille (« j'ai été depuis l'âge de 16 ans si flagellée par les tribunaux que j'ai une peur maladive et des procès et des polémiques ». Réponse de Fabre dans L'Émancipation aux attaques de la Revue des deux-mondes contre le Familistère. Le journal Le Devoir se tient à l'écart des polémiques.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Théophile Tholozan, 9 février 1890
Sur la réédition de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale : Marie Moret transmet les épreuves corrigées des premières pages du livre. Félicite Tholozan pour son article « Les droits du mari » paru dans L'Émancipation et que le journal Le Devoir a reproduit.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 24 février 1890
Réponse à une lettre d'Auguste Fabre en date du 22 février 1890. Correction de la deuxième édition de l'Histoire des équitables pionniers de Rochdale. Sur l'article de Fabre en réponse à la Revue des deux mondes : publication dans le journal Le Devoir ; éloge de l'article par François Dequenne ; exemple pour les gens du Familistère, « Le personnel n'étant maintenu dans la voie que par les statuts ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Georges Carré, 24 février 1892
Au sujet d'un article paru dans un numéro de la Revue générale des sciences pures et appliquées mentionnant les expériences de William Crookes en 1879 que Marie Moret souhaite se procurer ou, à défaut, la brochure Sur la matière radiante. Commande de deux livres de M. Rochas d'Aiglun.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Abel Davaud, 1er juillet 1892
Au sujet d'un article paru dans L'Avenir seurrois et des difficultés de diffusion des idées de Davaud et de Godin, ainsi que du Devoir. Remerciements pour les autres articles que Davaud se propose d'expédier.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Frédéric Paulhan, 15 septembre 1892
A obtenu son adresse par Fabre ; adresse ses remerciements pour l'envoi de la Revue scientifique et pour l'étude « sur l'œuvre du Familistère et son fondateur » qu'elle estime être très bien faite, notamment sur la portée morale des œuvres analogues. Envoi de La République du Travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne, 22 mars 1870
À propos de l'octroi de la ville de Guise : Godin demande au Journal de l'Aisne un droit de réponse à un article qui rend compte d'une décision de la municipalité de Guise. Godin précise que la commission municipale chargée de la question du maintien ou de la suppression de l'octroi s'est prononcée en faveur du maintien par trois voix contre deux, que la commission n'a pas intégré à son rapport les arguments des partisans de la suppression, que le conseil municipal n'a pas fait état de l'opposition aux conclusions du rapport et qu'il a reporté sa décision.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Fernando Garrido y Tortosa, 27 octobre 1867
Réponse à la demande de photographies du Familistère de la part de Fernando Garrido, dont Godin garde le souvenir de la visite à Guise : Godin ne dispose pas d'une vue générale du Familistère en photographie ou en gravure. Il n'a pas de dessinateur sur place et l'exigence de fidélité du dessin ne lui permet pas de contenter Garrido dans un bref délai. Godin invite Garrido à venir au Familistère pour parler de cela. Godin évoque la demande par la Librairie des sciences sociales (« la rue ses Saint-Pères ») d'un article sur le Familistère à l'Exposition universelle, à paraître dans l'Annuaire de l'Association, pour lequel il aimerait utiliser une traduction d'un texte de Garrido en espagnol.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Dietsch, 21 novembre 1867
Réponse de Godin à la lettre de Dietsch du 13 octobre 1867 par laquelle celui-ci communique des statuts et réglement de société de prévoyance qu'il a fondées et demande des renseignements sur le Familistère : Godin indique que la population du Familistère a doublé depuis la publication de la brochure d'Alexandre Oyon, lui indique son article dans l'Annuaire de l'Association pour 1867 et regrette de ne pouvoir lui communiquer des plans.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 27 octobre 1867
Sur un article demandé par Noirot à Godin sur le Familistère pour l'Annuaire de l'Association. Godin demande à Noirot s'il consent à publier la traduction d'un texte en espagnol [de Garrido] sur les récompenses décernées aux habitations ouvrières exposées à l'Exposition universelle de 1867, critique à l'égard de l'Empereur, ainsi que les documents réunis par Godin montrant comment on l'a empêché d'y présenter le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 4 décembre 1867
Godin envoie à Noirot le manuscrit de l'article [sur le Familistère] à paraître dans l'Annuaire de l'Association. Il demande à Noirot de ne pas faire de coupes dans le texte comme cela avait été fait pour l'article de l'année précédente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Pavoux, 22 mai 1868
Godin ne peut répondre par courrier à la demande de renseignements sur le Familistère. Il renvoie Pavoux à la lecture de la brochure d'Alexandre Oyon et aux articles parus dans l'Annuaire de l'Association.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Fabre, 1er juillet 1868
Godin répond à Fabre qu'en dehors des travaux cités par ce dernier, seuls des articles de journaux ou de revues, en France et surtout en Angleterre, traitent du Familistère. Godin indique à Fabre qu'il n'a encore rien publié pour ne pas ajouter aux difficultés qu'il connaît, mais qu'il attend le moment favorable pour faire paraître « deux ou trois volumes de doctrine sociale et philosophique » contenant les principes qui m'ont conduit à l'expérience pratique du Familistère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Granet, 6 novembre 1868
Godin répond à la lettre de Granet du 29 octobre 1868 demandant des plans du Familistère : il lui indique qu'il n'a pas fait imprimer ces plans et lui communique deux photographies du Familistère, l'une prise du côté de la ville, l'autre du côté des jardins ; il le renvoie à la lecture des articles parus dans l'Annuaire de l'Association.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au Journal de l'Aisne, 23 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande au Journal de l'Aisne de publier sa lettre en réponse à la lettre du Journal de Saint-Quentin sur les tracés du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gilbert Stenger, 9 janvier 1869
Sur les projets du chemin de fer de Guise à Saint-Quentin. Godin demande à Gilbert Stenger de publier dans son journal l'article qu'il lui a envoyé sur les chemins de fer dans l'Aisne avant la réunion du conseil général de l'Aisne. Godin informe Stenger qu'un rédacteur du Courrier de l'Aisne fait des démarches auprès de la municipalité de Guise au sujet du chemin de fer entre Guise et Saint-Quentin et que cela a peut-être à voir avec les élections.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas Balline, 11 novembre 1869
Réponse de Godin à plusieurs demandes de Balline. Sur des relations commerciales avec la Russie : Godin est favorable à l'établissement de relations commerciales avec lui sous réserve de garanties financières en France, en Belgique et en Angleterre ; il envoie un catalogue de la manufacture à Balline et souhaite connaître quels combustibles sont employés en Russie. Sur la construction d'un Familistère en Russie : Godin juge que cela est prématuré ; le Familistère est encore incompris en France ; rien n'est publié sur le Familistère sinon des articles connus par Balline, mais Godin prépare la publication d'un ouvrage sur le sujet, avec « des renseignements que le fondateur seul peut donner ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maxime Vernois, 30 novembre 1869
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère : il indique à son correspondant la brochure d'Alexandre Oyon et les articles de l'Annuaire de l'Association, en vente à la Librairie des sciences sociales à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Edmond Delière, 11 décembre 1869
Godin envoie 20 F à Delière pour un abonnement au journal Le Guetteur de Saint-Quentin. Godin demande à Delière si les colonnes du journal sont ouvertes à des articles de « critique locale ». Godin fait valoir qu'il est utile de dénoncer l'absolutisme à l'échelle municipale et propose un titre de rubrique pour ces informations locales : « Intérêts départementaux ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Georges Coulon, 27 août 1871
Godin envoie la somme de 4 000 F à Coulon et prévoit de le voir à Paris quand il retournera à Versailles. Godin indique à Coulon qu'il s'est reposé à Guise et qu'il n'a pas eu le temps de s'occuper d'une affaire de contrefaçon ni de son livre dont L'Avenir national et La Cloche ont publié un compte rendu. Sur la publicité à donner au livre dans les journaux républicains. Godin informe Coulon qu'il a confié des exemplaires du livre à Peyrat et à Joigneau à destination du Siècle, et que de bons articles sur le livre ont été publiés dans les journaux de Saint-Quentin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Camille Roy, 15 janvier 1893
Envoie les quatre derniers numéros du journal Le Devoir et demande l'autorisation d'y reproduire le discours de Charles Appleton, paru en novembre 1892 dans La Revue du siècle : « De la situation sociale et politique des femmes dans le droit moderne », prononcé à Lyon le 3 novembre 1892.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Pierre-Alphonse Doyen, 23 février 1893
Émilie Dallet et Marie Moret remercient Doyen de ses envois. Demande à Doyen de transmettre à Élise Pré le mot qu'elle joint à sa lettre, 6,30 F de la part d'Émilie Dallet à prendre sur le compte du Devoir, et de récupérer la lettre que monsieur Martens à remise à Élise Pré. Sur la demande d'Émilie Dallet faite à Doyen de lui envoyer l'article de la conférence d'Alber Jhouney sur le Christ ésotérique, paru dans un numéro de L'Aurore : joint à sa lettre une carte d'Émilie Dallet donnant les indications pour trouver le numéro chez elle. Mise en chantier du Devoir de mars 1893. Transmet le mandat poste de 10 F du réabonnement de monsieur Ponteil (Toulon, Var).

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret au directeur du Bulletin de l'industrie française, 28 août 1893
Réponse à une lettre du Bulletin de l'industrie française en date du 27 août 1893 : Marie Moret, avec l'aval de Bernardot, donne l'autorisation de reproduire l'article « Le Familistère de Guise. Conférence de M. Bernardot à la Société libérale pour l'étude des œuvres et des sciences sociales [Gand] », paru dans le journal Le Devoir du mois de juillet 1893.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Allard, 14 janvier 1844
À propos d'une critique par La Démocratie pacifique de lettres de Gustave de Beaumont parues dans Le Siècle, journal lu par Allard. Sur l'École sociétaire, qui s'est vouée au triomphe de la science sociale en vue de « l'extinction de toutes les souffrances de la société » et de la « conciliation de tous les intérêts ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à La Démocratie pacifique, 26 janvier 1844
À la suite de la publication dans La Démocratie pacifique du 12 janvier 1844 d'un article reprenant, mais de manière incomplète, les informations communiquées par Godin sur les conditions d'existence des ouvriers tisserands, celui-ci complète sa description pour donner la matière d'un nouvel article dans le journal et ainsi donner aux lecteurs une idée plus exacte de la réalité. Le post-scriptum de la lettre est relatif à l'adresse d'expédition de La Démocratie pacifique à Godin et au réabonnement au journal de Lhermitte à Esquéhéries.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au gérant directeur de La Démocratie pacifique, 5 avril 1844
Godin demande communication des statuts de la Société de Cîteaux évoquée dans un article de La Démocratie pacifique du 3 avril 1844. Il explique à son correspondant qu'il voudrait lui parler à Paris d'un nouvel instrument aratoire qui pourrait être essayé à Cîteaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 4 juillet 1848
Godin informe Glatigny qu'il a écrit à Godon pour lui demander un service et qu'il écrit à nouveau à l'un et à l'autre pour leur demander de faire insérer dans les journaux une lettre rédigée à la suite de l'invasion de sa maison par la police ce jour du 4 juillet 1848.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, vers le 4 juillet 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire insérer une lettre dans les journaux de la ville, Le Courrier et Le Guetteur : « Au train où marche la réaction, les phalanstériens de notre contrée manqueront bientôt de sûreté. Je forme des vœux pour vous voir échapper à cette réprobation générale des socialistes. » Godin remercie Magnier pour ses judicieuses observations contenues dans sa dernière lettre. Une mention finale précise que la lettre destinée aux journaux, non copiée dans le registre, a été insérée « au courrier » [ Le Courrier de Saint-Quentin].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise d'un procès en contrefaçon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 20 juin 1849
Au sujet d'un article sur Victor Considerant et La Démocratie pacifique paru dans le numéro de la veille du Courrier de Saint-Quentin. Godin reproche à Magnier de jeter le discrédit sur l'École sociétaire : « Le moment est très mal choisi pour faire de la critique et il est pénible au moment du martyre de se voir jeter la pierre par ceux que l'on croyait ses amis. » L'article du journal lui fait penser à la fable de l'enfant et du maître d'école de Jean de La Fontaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, après le 8 novembre 1849
Godin exprime le souhait qu'il avait d'entrer en relation avec Alexandre Chaseray après avoir lu les articles qu'il avait publiés dans La Démocratie pacifique et La Phalange. Il lui confie qu'il doutait de pouvoir le compter parmi les partisans de l'association intégrale de Fourier, qu'il a reconnu en lui au moment de la Révolution de Février un ami du prolétaire et un partisan des réformes sociales mais que sa ligne politique ne lui permettait pas alors de le considérer comme un phalanstérien. Godin explique à Chaseray qu'il a vu son nom dans le tableau général des actionnaires, donateurs et abonnés de la Démocratie pacifique en qualité d'actionnaire ayant souscrit 1 000 F sans pour autant y figurer en tant que donateur ou abonné du journal. Godin pense que si Chaseray a contribué ainsi à la propagation des idées fouriéristes tout en se tenant à l'écart des fouriéristes, c'est en raison d'un malentendu qu'il voudrait dissiper. Godin fait part à Chaseray de la volonté de l'École sociétaire et de Victor Considerant, qui vient de lui écrire depuis son exil, de rallier les amis de la cause phalanstérienne pour réaliser « l'expérience décisive ». Godin lui propose de lui écrire à nouveau ou de lui rendre visite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 septembre 1853
Godin informe Cantagrel qu'au moment où il a terminé la lettre jointe à son courrier [à Victor Considerant du 16 septembre 1853], on lui communique le journal L'Indépendance belge qui publie des lettres signées Hennequin dans lesquelles est exposée « une morale aussi sévère qu'inattendue ». Il explique à Cantagrel qu'en conséquence, il n'a pas le temps d'ajouter à sa lettre la copie promise des « révélations », joint seulement la fin de son « entretien » avant son départ à Bruxelles, « et je vous ajoute que tout ce que la révélation m'a dit lorsqu'elle a voulu me faire l'interprète de dieu sur la terre a pour but de me faire enseigner la poligamie (sic) et la liberté des passions ». Godin met cette révélation en relation avec les lettres imputées à Hennequin et exprime sa crainte qu'elle ne soit qu'une étrange mystification.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, février 1879
Envoi de quelques feuillets traduits de l'ouvrage de Howland. Remerciements pour l'envoi d'articles de périodiques et nouvelles du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Marie Howland, 3 juillet 1880
Sur la future visite d'Augusta Bristol au Familistère et invitation faite à Marie Howland de venir également afin d'échanger plus longuement que par lettre. Marie Moret indique avoir lu l'article sur Godin paru dans le Phrenological Journal.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 7 septembre 1880
Marie Moret souhaite se procurer auprès de son correspondant une brochure qu'il a éditée sous le titre Associated Homes. Elle est évoquée dans le rapport d'un congrès précédemment envoyé. Marie Moret joint au courrier 9 F payés pour recevoir les exemplaires. Elle indique que Godin a envoyé à M. Schulze-Delitzsch et M. Viganò un exemplaire de son ouvrage Mutualité sociale. Il est également question d'un accord avec Holyoake, à passer avec Godin par l'entremise de Neale. Moret informe que le périodique Cooperative News a débuté la publication d'un texte intitulé « How Harry Lavale was won ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 20 novembre 1880
Marie Moret écrit à Neale pour lui signifier que Godin s'est entretenu avec un certain Hines afin de pouvoir publier dans Le Devoir certaines de ses histoires. Quant à l'Histoire des pionniers de Rochdale, ouvrage de Holyoake, des extraits sont en train d'être constitués par Moret, pour leur prochaine publication en français. Moret demande l'adresse de Holyoake dans le but de lui envoyer des exemplaires du Devoir. Elle évoque la parution d'un article annonçant le Congrès de Newcastle dans le journal. Moret affirme que Godin est heureux que Neale ait traduit son ouvrage Mutualité sociale. Partant du constat d'un durcissement de l'enseignement moral à l'école républicaine, Marie Moret évoque sa conception de l'éducation des enfants au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Edward Vansittart Neale, 30 septembre 1880
Marie Moret répond tardivement puisqu'elle était à Paris avec Godin au moment de la réception de cette lettre. Elle remercie son correspondant de lui donner des renseignements sur « les livres d'École ». Elle a demandé à Londres les livres de Miss Edgeworth dont Neale lui a communiqué les titres. Moret indique à propos du Devoir que la coquille signalée par Neale, « révolutionnaire » au lieu de « évolutionnaire », est mentionnée dans les errata du journal de la semaine courante. Moret affirme avoir reçu les publications du Central Board (organe de direction de l'union coopérative anglaise) et remercie son correspondant pour les bonnes paroles dites au sujet du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Augusta Cooper Bristol, 14 janvier 1881
À la demande de sa correspondante, Marie Moret explique en détail le fonctionnement de la nourricerie au sein du Familistère. Il est question de l'allaitement et du statut des femmes équivalent à celui des hommes dans l'Association. Moret confirme la bonne réception de plusieurs articles et espère que Madame Bristol a bien reçu l'édition du Devoir. Elle et Godin sont toujours sans nouvelle de Héléna Cooper, fille de madame Bristol ; Marie Moret regrette que la fille aînée de madame Bristol ne soit pas avec elle pour la seconder. Elle évoque enfin l'hiver neigeux ainsi que les souvenirs de messieurs Fabre, Pascaly et Barbary.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Henry Levasseur, 3 janvier 1883
Marie Moret remercie son correspondant d'avoir écrit un article relatif au Familistère et à son fondateur dans le Courrier de l'Aisne. Elle suggère à Levasseur que Godin et elle apprécieront qu'il rende compte dans son journal du livre de Godin Le gouvernement...

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Léon Giraud, 1er mars 1883
Moret a reçu un exemplaire d'un livre de son correspondant au sujet de la condition féminine en Europe et en Amérique, initialement envoyé au journal Le Devoir. Le livre est paru en 1882, avec pour titre Essai sur la condition des femmes en Europe et en Amérique. Elle a rédigé un compte rendu du livre pour Le Devoir et demande si elle doit citer le nom de l'auteur qui ne figure pas sur le livre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Pompéry, 22 avril 1884
En réponse à la demande de son correspondant, Marie Moret envoie des numéros du Devoir. Elle se souvient que Monsieur de Pompéry lui avait fait parvenir le « Travail-fonction » (1). Pompéry demande à Moret si, outre sa traduction de l'ouvrage de monsieur Craig, elle disposait d'autres informations au sujet de la coopérative agricole de Ralahine. Elle n'a aucune autre source et sait que Craig et sa femme sont toujours en vie mais que celui-ci est physiquement diminué, étant presque aveugle. Moret indique que le Familistère recrutera de plus en plus de manière locale pour embaucher du personnel, « Mais nous ne comptons encore que 24 ans d'existence et nous ne sommes que 1200 personnes » ; elle évoque le destin des premiers écoliers du Familistère devenus adultes : les individus capables de diriger manquent dans une population de 1200 personnes. Il est ensuite question de Simon Deynaud, qui semble décrié dans les journaux mais que Moret défend tant elle le connaît personnellement. (1). Il s'agit d'un article portant sur les théories socialistes et qui fut publié dans La Science sociale

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Guérin, 19 juin 1884
Marie Moret cherche les numéros de la Nouvelle revue qui contiennent les 3e et 4e articles d'Eugène Simon sur la Chine. Elle évoque aussi un article du Figaro du 10 mai 1884 qui traite du livre de William Crookes La Force Psychique. Elle doit écrire à Monsieur Leymarie pour lui demander si cet ouvrage est en français et se le procurer, ou, au moins, connaître son prix en anglais. Elle demande finalement à son correspondant et souhaiterait aussi obtenir deux numéros du Figaro du 10 mai 1884, qui évoquaient le sujet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Guérin, 22 mars 1884
Marie Moret possède les numéros de la Nouvelle Revue des 15 mars et 1er juin 1883 qui contiennent les articles d'Eugène Simon sur la Chine. Elle demande auprès de son correspondant s'il lui est possible de lui trouver les 3e et 4e articles publiés dans la même revue.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jacques-François Glatigny, 4 juillet 1848
Godin informe Glatigny qu'il a écrit à Godon pour lui demander un service et qu'il écrit à nouveau à l'un et à l'autre pour leur demander de faire insérer dans les journaux une lettre rédigée à la suite de l'invasion de sa maison par la police ce jour du 4 juillet 1848.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, vers le 4 juillet 1848
Godin demande à Léon Magnier de faire insérer une lettre dans les journaux de la ville, Le Courrier et Le Guetteur : « Au train où marche la réaction, les phalanstériens de notre contrée manqueront bientôt de sûreté. Je forme des vœux pour vous voir échapper à cette réprobation générale des socialistes. » Godin remercie Magnier pour les judicieuses observations contenues dans sa dernière lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Allyre Bureau, 11 juillet 1848
Sur la persécution des phalanstériens de l'Aisne : Godin explique à Bureau qu'au cours de l'interrogatoire qu'il a subi le 4 juillet 1848 pendant la perquisition de sa maison, le procureur de la République lui a demandé s'il avait vendu des livres à un prix différent de celui qui y était porté, qu'il a répondu qu'il n'avait placé que des ouvrages de la Librairie phalanstérienne et qu'il a écrit une lettre aux journaux de Saint-Quentin qu'ils ne pourront publier que le dimanche suivant [16 juillet 1848]. Sur l'expertise du procès en contrefaçon Degon : Godin rappelle à Bureau qu'il avait confié à Barral en février 1848 un rapport de contre-expertise et des documents à examiner et qu'il a compris en lisant La Démocratie pacifique les raisons pour lesquelles Barral ne lui a pas répondu ; il demande à Bureau de lui retourner les documents confiés à Barral pour lui éviter d'aller à Paris les chercher lui-même. Sur la faillite d'un monsieur Budy qui devait 413,12 F à Godin : sans nouvelles de l'huissier Lépine à qui il avait confié l'affaire, Godin propose à Bureau de charger quelqu'un de recouvrer sa créance au bénéfice de La Démocratie pacifique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Léon Magnier, 20 juin 1849
Au sujet d'un article sur Victor Considerant et La Démocratie pacifique paru dans le numéro de la veille du Courrier de Saint-Quentin. Godin reproche à Magnier de jeter le discrédit sur l'École sociétaire : « Le moment est très mal choisi pour faire de la critique et il est pénible au moment du martyre de se voir jeter la pierre par ceux que l'on croyait ses amis. » L'article du journal lui fait penser à la fable de l'enfant et du maître d'école de Jean de La Fontaine.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alber Jhouney, 13 janvier 1894
Réponse à la lettre d'Alber Jhouney en date du 12 janvier 1894 : envoi de la deuxième édition de Mutualité sociale publiée par la Société du Familistère en 1891. L'édition de 1893 présente les statuts modifiés. « Pour les voir selon votre expression "dans leur suprême achèvement et leur dernière perfection", ce n'est ni dans cette seconde édition qu'il faut les regarder, ni même dans la première car celle-ci avait déjà été profondément étudiée pour tomber dans le cadre des nécessités légales ou sociales. C'est dans l'esprit même du fondateur que ces statuts, première formule de l'amour profond qu'il portait à l'humanité, revêtait la perfection idéale dont vous parlez. » Marie Moret renvoie Jhouney aux conférences de Godin avant 1880, publiées dans Le Devoir. Coquilles de l'édition de 1891. Testament de Godin : difficultés avec sa famille. Compte rendu élogieux de La fille de son père dans le journal L'Étoile.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Montagne, 7 mars 1894
Demande l'autorisation de reproduction dans Le Devoir de deux articles de Max Leclerc, «Les professeurs en Angleterre » parus dans la Revue bleue.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à James Johnston, 2 juin 1894
Envoie à Johnston deux gravures représentant Jean-Baptiste André Godin dans sa maturité et à la fin de sa vie, ainsi qu'une photographie d'elle-même datant d'une dizaine d'années. Complimente Johnston pour l'article paru dans The Labour Prophet.
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