FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 30 août 1891
À propos de pensées inspirées à Marie Moret par Antoniadès pendant son séjour à Lesquielles-Saint-Germain. Sur Gaston Piou de Saint-Gilles et sa brouille avec Antoniadès. Sur la fin dramatique et immorale du feuilleton du journal Le Temps et la pensée de la mort.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 15 février 1892
Revient sur sa lettre précédente et s'excuse pour sa densité et son caractère incompréhensible. Sur les liens entre la vie, la mort et l'amour. Lui souhaite un bon rétablissement et de bonnes chances pour les examens, de même que pour Gaston Piou de Saint-Gilles.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Glady Cavelier, 25 avril 1892
Réabonnement de Mme Cavelier au journal Le Devoir et transmission à Pascaly de sa lettre pleine de sympathie. Sur les retrouvailles des âmes après la mort. Mme Cavelier semble être aussi née un 27 avril, comme Marie Moret.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 6 décembre 1892
Emménagement à Nîmes qui a retardé l'écriture de cette lettre. Sur la mort de Lucien, fils de Tisserant, et celle de « votre petite Lilie ». Partage la tristesse de Tisserant en attendant leur « réunion nouvelle ». Philosophie sur la mort. Fabre, qui a lui aussi perdu un fils, Émilie, Marie-Jeanne et elle offrent leurs condoléances. Explique être venues dans le sud pour la température, le temps plus clément mais aussi pour « la vraie, la vivante chaleur de l'affection » d'amis chers.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 2 janvier 1874
À propos du décès de l'épouse de Tito Pagliardini : Godin cherche à consoler son ami en l'engageant à adhérer à ses convictions spiritualistes, malgré le scepticisme de Pagliardini à cet égard.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 28 décembre 1893
Vœux de bonne année 1894 : « que vous sentiez bien nettement, bien chaudement que tous ceux qui s'aiment sont ensemble à travers la distance, quand même cette distance apparente est ce qu'on appelle la mort ». Installation de la famille Moret-Dallet à Nîmes meilleure que l'année précédente : absence de blattes, « ces terribles insectes ». Jours encore trop courts pour faire de longues marches. Union spirituelle des cœurs des vivants et des morts.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Flore Moret, 29 décembre 1893
Réponse à la lettre de Flore Moret en date du 27 décembre 1893. Sur la communication spirituelle. À propos de diverses personnes : madame Roger, Louise, monsieur Devillers, famille de Crécy, sœurs de Flore Moret ; décès de Blanche Duchâteau. Incendie de la tannerie Dezaux ; mistral dans le sud et tempête dans le nord.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adèle Brullé, 26 septembre 1885
Marie Moret expose ses convictions swedenborgiennes de manière détaillée à la demande de sa correspondante. Elle explique qu'à l'âge de 9 ans elle s'est souvenue d'avoir vécu avant d'être incarnée dans son présent corps, et qu'elle a depuis expérimenté la réalité du phénomène de double vue et elle explique qu'elle a côtoyé les esprits de sa mère et de son beau-frère Dallet. Elle est satisfaite qu'Adèle Brullé ait reçu le volume de William Crookes. Elle l'informe du voyage de sa sœur et de sa nièce à Langrune-sur-Mer dans le Calvados, accompagnées de madame Roger du Familistère.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard Champury, 24 décembre 1887
Sur le décès de la mère de Champury : Marie Moret présente ses condoléances et celles d'Émilie Dallet à Champury, à sa femme et à sa sœur. Elle lui transmet tout de même les vœux de nouvel an de la famille Godin-Dallet.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Tisserant, 3 janvier 1888
Marie Moret remercie Tisserant et sa fille pour leurs lettres. Elle adresse à la famille Tisserant les vœux de bonheur de la famille Godin-Dallet. Elle l'informe du décès d'Émile Godin, mort la veille à 10h00 d'une congestion pulmonaire, et qui laisse 3 enfants de 9, 7 et 5 ans. Elle lui explique que Godin supporte l'événement « avec la profondeur de sentiment et de résignation d'un homme qui a depuis longtemps pesé et jugé ce que nous appelons vie et mort par ici ».

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Ganault, 15 février 1888
Marie Moret explique à Ganault qu'elle a la main fatiguée. Elle lui raconte qu'elle a reçu la veille un télégramme signé Cellier lui annonçant la mort de Ringuier, qui mangeait avec elle le jour précédent, qu'elle lui a envoyé un télégramme lui demandant le jour des obsèques de Ringuier pour que l'Association du Familistère s'y fasse représenter et qu'elle a envoyé un télégramme de condoléances à monsieur Cellier au 33, rue de Varenne. Sur la mort de Ringuier et la vie ultra-terrestre. Sur l'acceptation du legs de Godin par l'assemblée générale de l'Association du Familistère du 23 février 1888. Sur la désignation de représentants de l'Association du Familistère dans la succession de Godin. La lettre est suivie (folio 405r) d'un projet de résolution de l'assemblée générale sur l'acceptation du legs de Godin et la désignation d'un représentant de l'Association du Familistère distinct de son administratrice-gérante dans la succession de Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Cellier, 16 février 1888
Marie Moret annonce à Cellier que François Dequenne représentera la Société du Familistère aux obsèques d'Antoine Ernest Ringuier. Elle lui signale qu'elle a répondu par un télégramme envoyé au 33, rue de Varenne à Paris au télégramme de son correspondant annonçant le décès de Ringuier. Sur Ringuier et Godin, leur amitié terrestre et ultra-terrestre. Elle présente ses condoléances à Cellier.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 17 février 1888
Marie Moret explique à Fabre qu'elle n'a pas répondu à trois lettres d'Édouard de Boyve : celle du 10 janvier 1888 annonçant à Godin qu'il avait rompu ses relations avec Fougerousse ; celle du 16 janvier 1888 présentant ses condoléances à Godin à la suite du décès d'Émile Godin ; celle du 22 janvier 1888 à Marie Moret dans laquelle il évoque son désir de voir le Familistère et rencontrer son fondateur. Marie Moret demande à Fabre d'accompagner de Boyve au Familistère. Elle l'informe qu'elle a écrit à Anseele à son propos et à celui d'Édouard de Boyve et de L'Émancipation. Sur son rôle de gérante de la Société du Familistère : elle lui signale qu'il lira dans Le Devoir qu'elle a délégué une partie de ses pouvoirs de gérante à messieurs André, Dequenne et Pernin ; Fabre et Neale ont les mêmes idées sur son rôle ; sa gérance ne peut être que transitoire ; elle est une gérante fictive ; elle pense que le pacte social et les prescriptions testamentaires constituent un lien suffisamment fort pour maintenir l'œuvre. Elle fait référence à une lettre de Fabre à Émilie Dallet évoquant les photographies de la famille Godin-Moret-Dallet : elle lui explique qu'elle cherche à faire tirer de nouvelles épreuves d'un portrait photographique de Godin exécuté il y a une douzaine d'années, meilleur que le portrait paru dans Le gouvernement... « qui ne m'a jamais plu » ; elle lui enverra ce portrait avec les portraits d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Benoît Malon, 24 février 1888
Marie Moret remercie Malon pour sa lettre du 18 janvier 1888 ; elle exprime à Malon le sentiment que provoque en elle la perte de Godin. Elle le remercie également pour l'article que la Revue socialiste de février 1888 a consacré à Godin ; elle lui demande toutefois de rectifier une inexactitude dans une note relative aux croyances mystiques et spirites que Godin aurait professées « dans les dernières années de sa vie » : il était déjà spiritualiste en 1856. Elle lui fait part de l'estime et de l'affection que Godin avait pour lui, qu'il aurait voulu accueillir au Familistère ; elle souhaite que la santé de Malon, désormais dans le Midi, se rétablisse.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 28 février 1888
Marie Moret explique à Demeur qu'elle a été élue administratrice-gérante par les associés de l'Association par 85 voix sur 89 votants, que la réorganisation de la gérance est en cours et que la succession de Godin est en voie de règlement. Elle s'adresse à Demeur au sujet de la transcription au bureau des hypothèques de Bruxelles des biens de Godin apportés à l'Association du Familistère ; elle cite à ce propos une lettre d'un employé de l'usine de Laeken et une lettre du notaire de Guise Aimé Flamant ; elle signale à Demeur le nom et l'adresse d'un notaire, Gustave Éliat au 59 rue Neuve à Bruxelles. Elle informe Demeur que le couple Brullé vit à Saint-Mandé, qu'Alexandre Brullé est atteint de paralysie grave depuis plusieurs années et qu'il est soigné par sa femme, elle-même de santé fragile.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Adolphe Demeur, 1er mars 1888
Marie Moret remercie Demeur pour sa lettre. Elle l'informe que madame Brullé a été heureuse d'avoir de ses nouvelles et qu'elle compatit à la perte de son enfant de 6 ans, elle qui craint la perte imminente de son mari. Elle explique à Demeur qu'elle est « mère par ma sœur » qui a eu trois petites filles, dont 2 ont disparu à l'âge de 2 et 4 ans, et qu'elle éprouve « le sentiment de l'isolement et du vide, quand on perd le compagnon de toute l'existence ». Elle évoque le souvenir de leur fréquentation à Laeken il y a 25 ans. Elle demande à Demeur s'il est devenu spiritualiste comme le fut Godin. Elle lui annonce qu'elle lui écrit une deuxième lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Céline Beauvisage, 12 avril 1897
Réponse à la lettre de Céline Beauvisage du 10 avril 1897. Sur le décès de madame Brullé : dégagée du corps matériel sans douleur, espère Marie Moret ; « Âme toute à la droiture et à la bonté, elle ne peut que se trouver dans de très heureuses conditions de vie nouvelle » ; sur la vie des défunts. Envoie une somme d'argent pour contribuer aux funérailles de son amie. La lettre du 10 avril écrite par la belle-fille de madame Beauvisage évoque pour Marie Moret le souvenir du fils de celle-ci, Georges, qu'elle a vu à Paris en 1863 alors qu'il était âgé d'une douzaine d'années.
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