Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 17 décembre 1849

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

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Jean-Baptiste André Godin à Alexandre Chaseray, 17 décembre 1849

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Considerant, Victor (1808-1893)

est cité(e) dans cette lettre

École sociétaire

est cité(e) dans cette lettre

Chaseray, Alexandre

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Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

DroitsFamilistère de Guise et Bibliothèque centrale du CNAM ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Présentation

Auteur·eGodin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Date de rédaction17 décembre 1849

Lieu de rédactionGuise (Aisne)

DestinataireChaseray, Alexandre

Lieu de destinationInconnu

Description

RésuméGodin répond à une lettre de Chaseray, dans laquelle celui-ci exprime avec franchise ses désaccords avec l'École sociétaire, en l'assurant qu'il n'est pas offusqué et qu'il souhaite poursuivre ses relations avec lui. Godin constate que Chaseray a une appréciation du problème social différente de celle de l'École sociétaire, mais exprime le voeu que les socialistes puissent se réunir autour de principes de justice communs. Godin lui fait part de sa satisfaction de pouvoir débattre avec lui de la question du crédit gratuit exposé par Proudhon, ne serait-ce que pour sortir « de l'isolement complet auquel je suis condamné à cause de mes opinions ». Godin affirme que la querelle entre Proudhon et Considerant n'est pas susceptible d'influencer son jugement dans l'examen de la théorie du crédit gratuit de Proudhon qu'il développe dans sa lettre. Godin fait valoir par un exemple que le droit de propriété est conforme au vœu de la nature et que la gratuité du crédit « n'est donc qu'un cri de guerre lancé contre les capitalistes » et ne peut être érigée en principe. Les disciples de Fourier reconnaissent que des abus monstrueux ont été commis par le capital, mais que dans la société qu'ils projettent, le capital sera le serviteur du travail. Godin exhorte Chaseray d'étudier la théorie fouriériste et promet de lire complètement Proudhon si ses idées reposent sur un principe vrai. Godin précise enfin qu'il est abonné au Paysan et qu'il est ainsi au courant de « votre polémique ».

NotesLe nom du destinataire, « Chaseray », est manuscrit à la plume dans la marge de la page du registre.

SupportCorrections du texte manuscrites à la mine de plomb sur la copie de la lettre. Repère de texte tracé au crayon rouge sur la page [58] du registre.

Mots-clés

Capitaliste (système), Fouriérisme, Problèmes sociaux, Propagande, Socialisme

Personnes citées

Œuvres citéesLe Paysan : journal du département de l'Aisne, Laon, 1848-18...

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomChaseray, Alexandre

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieÉcrivain et homme politique français. Alexandre Chaseray est propriétaire au Val-Saint-Pierre, dans la commune de Braye-en-Thiérache (Aisne), au sud de Vervins. En 1840, il publie Quelques notes de voyages (Vervins, 1840), récit de ses voyages récents aux Pays-Bas, en Italie, en Allemagne, en Turquie en Suisse et en Grèce. Il se présente sans succès, dans l'Aisne, aux élections de législatives de 1848 et 1849. Chaseray visite le Familistère de Guise en 1869, vraisemblablement dans la perspective des élections législatives qui ont lieu les 24 mai et 7 juin 1869. Jean-Baptiste André Godin a créé un comité électoral à Guise pour soutenir un candidat démocrate dans la circonscription de Vervins contre le candidat officiel de l'Empire Édouard Piette. Godin veut favoriser la candidature d'Odilon Barrot et souhaite que Chaseray renonce à se présenter. Mais après le renoncement de Barrot, le fondateur du Familistère encourage la candidature d'Alexandre Chaseray. Selon Godin, Chaseray est resté depuis 1848 une « sentinelle avancée de la démocratie » (Lettre à Alexandre Chaseray du 2 novembre 1868). Chaseray ne désire pas se présenter et Godin promeut finalement la candidature de Jules Favre. Celui-ci et Edmond Turquet, qui visite le Familistère à la même époque que Chaseray, sont finalement désignés comme candidats républicains à ces élections largement remportées par le candidat officiel de l'Empire. Alexandre Chaseray est l'auteur en 1868 des Conférences sur l'âme (Paris, 1868) dont rend compte la Revue spirite (septembre 1868).

NomConsiderant, Victor (1808-1893)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographiePolytechnicien, homme politique, journaliste et fouriériste français né en 1808 à Salins (Jura) et décédé en 1893 à Paris. Chef de l'École sociétaire en France, animateur malheureux de l'expérience fouriériste de Réunion au Texas, membre de l'Internationale et franc-maçon.

NomÉcole sociétaire

GenreNon pertinent

Pays d'origineFrance

BiographieCentre du mouvement fouriériste français au XIXe siècle.

Informations sur le document source

CoteFG 15 (1)

Collation5 p. (56, 57, 58, 59, 60)

Nature du documentCopie manuscrite

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 30/03/2022 Dernière modification le 26/04/2023