Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

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6 Fichier(s)

Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866

Informations sur le document source

CoteFG 15 (8)

Collation6 p. (285r, 286v, 287r, 288v, 289r, 290v)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

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Présentation

Auteur·eGodin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Date de rédaction26 janvier 1866

Lieu de rédactionGuise (Aisne)

DestinatairePagliardini, Tito (1817-1895)

Lieu de destination75, Upper Berkeley Street, Portman Square, Londres (Royaume-Uni)

Description

RésuméGodin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

SupportPlusieurs passages du texte de la lettre sont repérés par un trait au crayon bleu dans la marge.

Mots-clés

Aliments, Anglais (langue), Articles de périodiques, Construction, Critiques, Familistère, Habitations, Photographie, Réformes, Socialisme

Personnes citées

Œuvres citées

Lieux cités

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 28/02/2023 Dernière modification le 07/03/2025