FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Fredrik Bajer, 20 mai 1891
Envoi à Frederiksen de l'avis aux personnes désireuses de visiter le Familistère. À propos des différences entre l'édition anglaise du livre de Marie Howland, Papa's Own Girl, et sa traduction en français par Marie Moret : Marie Howland « est une amie de M. Godin et de moi, mais une amie faite par correspondance. Nous ne l'avons jamais vue personnellement, et elle n'est jamais venue au Familistère », aussi a-t-elle imaginé un Familistère différent du Familistère réel ; la traduction française rétablit l'exactitude des faits. Virginie Griess-Traut connaît le roman car elle a pu le lire dans Le Devoir auquel elle est abonnée depuis le début du journal. Sur madame Bajer, mère de six enfants ; sur Émilie Dallet, mère et autrice d'une méthode de lecture que Bajer complimente ; sur l'orthographe du patronyme de la famille Piou de Saint-Gilles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, 29 septembre 1891
Sujets divers : réflexions de Gaston Piou de Saint-Gilles ; la Ligue française de la Croix blanche ; une pêche à la crevette ; des manifestations spirites éprouvées par Gaston ; séjour de Pascaly à Lesquielles et au Familistère ; installation de Flore Moret à Guise, dont elle est originaire ; nouvelles de l'Association coopérative du Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Ernesto Teodoro Moneta, 27 janvier 1892
Sur un article paru dans Le Devoir de janvier 1892 au sujet des positions de l'Union lombarde. Doit refuser une proposition de soutien financier de Moneta et explique que ses ressources financières ne lui permettent pas d'aider les causes défendues par Godin (paix, féminisme, mouvement ouvrier, etc.). Sur l'administration et l'édition du Devoir, la gestion de la Société du Familistère de Guise et la Société de paix du Familistère dont Marie Moret est membre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Paul Théis, 10 février 1892
Don de livres pour la bibliothèque de l'Union chrétienne. Marie Moret donne des informations quant au fonctionnement du Familistère de Guise. Réponse favorable de Marie Moret quant au projet de visite du Familistère de M. Théis, lui demandant de l'informer de la date. Elle lui assure avoir lu les deux brochures envoyées avec sa précédente lettre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Jules Tripier, 21 février 1892
Remerciements pour l'envoi d'un livre. Marie Moret revient sur la qualité de directrice du Familistère que Jules Trépier lui attribue : M. Dequenne est le directeur de la Société du Familistère tandis qu'elle ne s'occupe que de l'administration et gestion du journal Le Devoir. Elle explique que Le Devoir est complètement distinct de la Société du Familistère et de la Société pour la paix et l'arbitrage fondée par Godin.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Francisco Albarracin, 19 février 1892
M. Albarracín demandait des informations sur les débouchés commerciaux, les catalogues et les gravures de la Société du Familistère mais Marie Moret ne peut lui répondre et lui indique que ces questions sont du ressort de l'administrateur-gérant de la Société du Familistère. Remerciements pour l'envoi d'une photographie « en souvenir de Godin ».

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 27 février 1892
Au sujet de l'envoi du journal Le Devoir à Jules Prudhommeaux. S'excuse d'avoir mis plusieurs jours à écrire la lettre. Au sujet du concert annuel de l'Harmonie du Familistère auquel elle s'est rendue avec Marie-Jeanne et sa sœur le 28 février : elles sont rentrées après minuit, alors que la famille se couche habituellement à neuf heures du soir. Le 1er mars [lendemain] étant Mardi Gras, elle espère plus de tranquillité.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 27 avril 1892
Au sujet de recommandations sur l'amitié, en particulier celle avec Antoniadès. Considérations sur le principe d'une « promesse ». Joint à sa lettre une boite de dragées, un mouchoir ainsi que la Revue de l'École Centrale. L'informe de la destination de son voyage à Bruxelles afin de se rendre pour « objet spécial » au Familistère de Laeken avec le directeur des écoles du Familistère de Guise. L'édition du numéro d'avril du journal Le Devoir s'arrête ce jour.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Alexandre Antoniadès, 14 mai 1892
Au sujet du voyage de Marie Moret au Familistère de Laeken (Belgique) et de sa visite de différents lieux à Bruxelles. Demande des nouvelles d'Antoniadès et dit avoir reçu une lettre de Gaston Piou de Saint-Gilles. Le fils d'un membre du conseil de gérance du Familistère, Ladislas Sekutowicz, souhaite rentrer à Centrale. Demande de conseils concernant le logement et la nourriture à Paris.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Aleksandr Konstantinovič Šeller-Mihajlov, 16 mai 1892
Recommande l'ouvrage de Bernardot en réponse aux questions posées dans sa précédente lettre, que Marie Moret lui enverra dès la deuxième édition parue. Envoi de plusieurs ouvrages de Godin. Problème d'envoi d'imprimés en Russie, ne peut donc accepter d'abonnement au journal Le Devoir. Recommande deux ouvrages en anglais décrivant le Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 19 mai 1892
Informe que Paulhan n'est pas venu au Familistère de Guise. Au sujet de son voyage au Familistère de Laeken avec Pascaly et de son prochain emménagement à Lesquielles-Saint-Germain. Invite Fabre à l'y rejoindre bien que les distractions y soient peu nombreuses.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gaston Piou de Saint-Gilles, vers le 20 mai 1892
N'a pu envoyer à M. Boullanger tous les ouvrages qu'il lui a demandés. Prochain numéro du journal Le Devoir qui traitera de la fête du Travail au Familistère. Au sujet de son voyage au Familistère de Laeken. Avoue ne pas s'être occupée des actualités politiques depuis son retour. Refuse l'offre d'envoi du livre de Mme Audouard. Au sujet de l'admission de Ladislas Sekutowicz à Centrale. Recommandation de lieux à visiter à Bruxelles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Auguste Fabre, 1er juin 1892
Se désole de l'annulation de la visite de Fabre. Approuve la recommandation de l'ouvrage de Bernardot et l'informe du retard de sa prochaine édition. Sur un ami de Fabre, membre du conseil municipal de Nîmes. Pascaly souffrant de la chaleur. L'informe du voyage effectué début mai au Familistère de Laeken dont elle est pleinement satisfaite. Sur le dernier numéro du journal Le Devoir et l'importance de Pascaly. Sur une réponse de Fabre à des industriels au sujet de L’Émancipation. Ressent réciproquement un lien de parenté, « Famille mentale », avec Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Charles Doerflinger, 1er juin 1892
Informe de l'état de santé et des occupations de Bernardot. N'a pas de temps pour le voir car occupée par l'édition et l'administration du journal Le Devoir. Ne saurait répondre à ses questions ses questions sur l'habitation au Familistère et l'admission dans l'Association. Elle le renvoie au dernier numéro du Devoir pour les réponses aux questions concernant le Congrès de la Fédération des sociétés féministes.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Dequenne, 18 juillet 1892
Fait part de la situation de madame Maillet, veuve d'un ouvrier de l'usine, que l'on presse de partir du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur E. Ancelet, 24 février 1870
Sur les décors du théâtre du Familistère en construction : Godin interroge son correspondant sur le coût et le délai de réalisation des décors indispensables.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Barré, 24 février 1870
Sur les décors du théâtre du Familistère : Godin accuse réception d'un devis de Barré et des « esquisses de rideau et de forêt » ; il interroge son correspondant sur la réalisation et le coût des décors (exécution in situ ou non, prix de la peinture comprenant ou non le marouflage, prix variable ou non selon les sujets traités).

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur de Rosa, 10 septembre 1867
Godin fait réponse à une proposition de son correspondant relative aux habitants du Palais social : le Familistère ne constitue pas un milieu favorable à son projet car les habitants vivent comme ils l'entendent dans leur logement, qu'ils forment une population ouvrière, et qu'ils font leur choix parmi les trois médecins qui effectuent des visites médicales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Fernando Garrido y Tortosa, 27 octobre 1867
Réponse à la demande de photographies du Familistère de la part de Fernando Garrido, dont Godin garde le souvenir de la visite à Guise : Godin ne dispose pas d'une vue générale du Familistère en photographie ou en gravure. Il n'a pas de dessinateur sur place et l'exigence de fidélité du dessin ne lui permet pas de contenter Garrido dans un bref délai. Godin invite Garrido à venir au Familistère pour parler de cela. Godin évoque la demande par la Librairie des sciences sociales (« la rue ses Saint-Pères ») d'un article sur le Familistère à l'Exposition universelle, à paraître dans l'Annuaire de l'Association, pour lequel il aimerait utiliser une traduction d'un texte de Garrido en espagnol.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Louis, 10 septembre 1867
Godin s'excuse du retard de son courrier, dû à la maladie. Il renvoie son correspondant, qui semble désireux de s'installer au Familistère, à la lecture de l'Annuaire de l'Association et à la brochure d'Alexandre Oyon, et il donne des indications sur l'application des principes de Fourier au Familistère. Godin dissuade son correspondant de quitter les États-Unis pour le Familistère car il se méfie des « enthousiasmes » et ne souhaite pas que les individus dépendent du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Noirot, 27 octobre 1867
Sur un article demandé par Noirot à Godin sur le Familistère pour l'Annuaire de l'Association. Godin demande à Noirot s'il consent à publier la traduction d'un texte en espagnol [de Garrido] sur les récompenses décernées aux habitations ouvrières exposées à l'Exposition universelle de 1867, critique à l'égard de l'Empereur, ainsi que les documents réunis par Godin montrant comment on l'a empêché d'y présenter le Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Gustave Dietsch, 21 novembre 1867
Réponse de Godin à la lettre de Dietsch du 13 octobre 1867 par laquelle celui-ci communique des statuts et réglement de société de prévoyance qu'il a fondées et demande des renseignements sur le Familistère : Godin indique que la population du Familistère a doublé depuis la publication de la brochure d'Alexandre Oyon, lui indique son article dans l'Annuaire de l'Association pour 1867 et regrette de ne pouvoir lui communiquer des plans.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Fernando Garrido y Tortosa, 6 novembre 1867
Godin envoie à Garrido une vue générale du Familistère composée à partir de deux photographies, sur laquelle il a ajouté le croquis du théâtre et des écoles, encore à édifier. Godin décrit les futures constructions et signale que la crèche n'apparaît pas sur la vue. Il demande à Garrido de lui communiquer une épreuve de la gravure qu'il fera faire à partir de ces documents.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Barrier, 27 novembre 1867
Godin répond tardivement à une lettre de François Barrier au sujet d'un article sur le Familistère qu'il doit rédiger pour l'Annuaire de l'Association et au sujet des difficultés financières de la Librairie des sciences sociales. Godin s'engage à livrer l'article dans le délai fixé par Barrier. Godin rappelle à Barrier qu'il a apporté son concours à la Librairie des sciences sociales en finançant la publication de la brochure d'Alexandre Oyon, qu'il contribue largement au progrès des idées sociales avec le Familistère, et enfin qu'il a subi les errements de l'École sociétaire en 1854 ; il laisse entendre qu'il ne prendra pas directement part au financement de la Librairie.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Fernando Garrido y Tortosa, 19 janvier 1868
Godin remercie Garrido pour l'envoi de ses volumes sur l'association, mais déplore ne pas connaître l'espagnol. Il demande à Garrido si celui-ci a fait graver la vue du Familistère, qui pourrait lui être utile pour l'ouvrage qu'il compte publier cette année.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 28 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin commence par déclarer à Favre que tous deux travaillent par des voies différentes au même but, au bien, au progrès et à la liberté de l'humanité. Il déplore ensuite que la législation sur la communauté formée par le mariage soit contraire aux intérêts généraux du travail et de l'industrie. Godin dresse un bilan financier général de la communauté de biens Godin-Lemaire au 18 novembre 1863 et explique qu'il a employé, depuis, les bénéfices aux agrandissements de l'usine, en bon gestionnaire et en industriel avisé. Godin demande à Favre si on ne pourrait pas, pour faciliter l'évaluation des biens de la communauté, considérer que ces investissements ont été réalisés pour le compte de la communauté, et intégrer les agrandissements à cette évaluation. Le post-scriptum indique qu'un chèque de 4 000 F est joint à la lettre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 29 janvier 1868
À propos de la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire. Godin poursuit les réflexions exposées dans son courrier précédent à Favre sur les justes voies de l'évaluation des biens de la communauté. Il ne voudrait pas, notamment, que les brevets postérieurs à 1863 et les modèles nouveaux d'appareils soient compris dans la licitation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 11 mai 1868
Godin traite de l'amitié qui le lie à Pagliardini, décrit le projet du Familistère, compare la France et l'Angleterre sur le plan du progrès social, son œuvre et celle d'Henry Currer Briggs, et évoque ses embarras judiciaires.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Pavoux, 22 mai 1868
Godin ne peut répondre par courrier à la demande de renseignements sur le Familistère. Il renvoie Pavoux à la lecture de la brochure d'Alexandre Oyon et aux articles parus dans l'Annuaire de l'Association.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Wladimir Gagneur, 21 mai 1868
Wladimir Gagneur souhaitait rendre visite à Godin au Familistère. Mais Godin doit assister pendant une semaine à Amiens à l'audience du tribunal sur la liquidation de la communauté de biens des époux Godin-Lemaire, qui met en question l'avenir du Familistère. Godin indique à Gagneur qu'il sera de retour le 30 mai pour présider la fête du Travail du Familistère ; il demande à Gagneur d'en informer monsieur Duval. Godin vante le caractère exceptionnel de la fête du Travail du Familistère et regrette que Gagneur doive reporter sa visite à l'année prochaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Fabre, 1er juillet 1868
Godin répond à Fabre qu'en dehors des travaux cités par ce dernier, seuls des articles de journaux ou de revues, en France et surtout en Angleterre, traitent du Familistère. Godin indique à Fabre qu'il n'a encore rien publié pour ne pas ajouter aux difficultés qu'il connaît, mais qu'il attend le moment favorable pour faire paraître « deux ou trois volumes de doctrine sociale et philosophique » contenant les principes qui m'ont conduit à l'expérience pratique du Familistère ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Granet, 6 novembre 1868
Godin répond à la lettre de Granet du 29 octobre 1868 demandant des plans du Familistère : il lui indique qu'il n'a pas fait imprimer ces plans et lui communique deux photographies du Familistère, l'une prise du côté de la ville, l'autre du côté des jardins ; il le renvoie à la lecture des articles parus dans l'Annuaire de l'Association.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Nus, 15 février 1869
Sur le théâtre et la musique au Familistère. Godin demande à Eugène Nus de lui rendre le service de le conseiller sur la façon de régler les droits des auteurs des pièces de théâtre, des chansons et des musiques interprétées depuis quelques mois avec succès par les habitants du Familistère, ceci pour éviter un conflit avec la ville de Guise. Godin rappelle à Nus son invitation à séjourner au Familistère, où « on peut tout à la fois travailler ou se reposer ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Nus, 17 février 1869
Sur le théâtre et la musique au Familistère. Godin répond à Eugène Nus qui lui a écrit qu'il n'y avait pas de nécessité de régler des droits d'auteur dans le cas de représentations gratuites. Godin affirme qu'il n'y a pas de gratuité réelle dans l'organisation de spectacles, qu'il est un homme à respecter le droit des auteurs et qu'il souhaite pouvoir accueillir des spectateurs extérieurs au Familistère. Aussi, veut-il se mettre en règle, mais sans avoir à entrer en relation avec le représentant à Guise de l'agence des compositeurs, un huissier de Guise ennemi de Godin. Godin a reçu une sommation de l'agence des compositeurs lui interdisant toute représentation. Des soirées ont tout de même lieu.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène Nus, 25 février 1869
Sur le théâtre et la musique au Familistère. Godin informe Nus que la Société des compositeurs de musique, par la voie de son agent de Guise, s'oppose continuellement aux représentations musicales du Familistère. Godin a appris que la Société des auteurs dramatiques est représentée à Guise par un agent avec lequel l'entente est facile. Godin prend le parti de jouer sans restriction les comédies et les vaudevilles, mais de réserver les chansonnettes et la musique aux seules représentations gratuites excluant les spectateurs extérieurs. Godin interroge Nus sur les éditeurs de musiques qui se trouvent dans le domaine public, afin de pouvoir les jouer à l'occasion des représentations payantes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 28 mai 1869
Godin prend des nouvelles de Pagliardini. Il espère sa visite et lui fait part de la construction du théâtre et des écoles du Familistère. Il l'informe qu'Émile Godin va se rendre à nouveau en Angleterre pour placer 700 à 800 000 F dans une banque à Londres, et lui demande conseil à ce sujet. Godin explique à Pagliardini qu'il est contraint de « faire le rentier » pour ne pas laisser voir dans sa comptabilité d'importants capitaux disponibles.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Gaildreau, 13 septembre 1869
À propos de l'édition de Solutions sociales. Godin envoie un chèque de 240 F à Jules Gaildreau. Godin fait la critique des trois « vues » [probablement des lithographies] réalisées par Gaildreau d'après des photographies du Familistère : elles manquent de vie, le pittoresque y fait défaut et l'architecture n'a pas la fermeté de lignes désirée. Godin fait remarquer un grave défaut dans la représentation des soupiraux du pavillon central et demande à Gaildreau une correction avant tirage.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Nadaillac, 23 septembre 1869
Godin répond à un candidat à l'emploi d'économe du Familistère qu'il est prêt à lui offrir l'emploi, mais souhaite auparavant avoir réponse à plusieurs questions sur sa disponibilité et ses activités antérieures.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Nicolas Balline, 11 novembre 1869
Réponse de Godin à plusieurs demandes de Balline. Sur des relations commerciales avec la Russie : Godin est favorable à l'établissement de relations commerciales avec lui sous réserve de garanties financières en France, en Belgique et en Angleterre ; il envoie un catalogue de la manufacture à Balline et souhaite connaître quels combustibles sont employés en Russie. Sur la construction d'un Familistère en Russie : Godin juge que cela est prématuré ; le Familistère est encore incompris en France ; rien n'est publié sur le Familistère sinon des articles connus par Balline, mais Godin prépare la publication d'un ouvrage sur le sujet, avec « des renseignements que le fondateur seul peut donner ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Maxime Vernois, 30 novembre 1869
Godin répond à une demande de renseignements sur le Familistère : il indique à son correspondant la brochure d'Alexandre Oyon et les articles de l'Annuaire de l'Association, en vente à la Librairie des sciences sociales à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Arthur de Bonnard, 21 décembre 1869
Godin répond à une demande de renseignements d'Arthur de Bonnard sur le Familistère : répondre par courrier lui est difficile car le Familistère « a besoin d'être vu et étudié pour être compris ». Godin donne le sens du projet du Familistère, « une étude préparatoire à l'association intégrale ». Il fait comprendre à de Bonnard que les questions qu'il pose sont secondaires ou inappropriées, comme la question du volume d'air dont dispose chaque habitant·e. Godin décrit cependant à son correspondant les effets de l'habitation sur la population et lui fournit une série de données chiffrées sur la population, sur la rentabilité du capital investi, ou sur les frais d'entretien et de fonctionnement du palais.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur de la Banque de France à Tours, 4 octobre 1870
Godin demande au directeur de la Banque de France d'autoriser, compte tenu de la guerre et de l'absence de communications avec Paris, le versement de sommes de son compte à la Banque de France à Paris, crédité de 455 000 F le 12 septembre 1870, dans une succursale de la Banque à Saint-Quentin ou à Lille pour lui permettre de payer les salaires des 900 ouvriers qu'il emploie à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Cyrenus Osborne Ward, 27 août 1871
Réponse à une lettre de Ward du 6 août 1871. Godin indique à Ward qu'il est député à l'Assemblée nationale depuis le mois de février, « mourant de dépit de la triste besogne que je suis obligé d'y voir faire » et qu'il n'a été que le spectateur des événements déplorables qui se sont déroulés ; il lui indique également que le Familistère n'a pas subi de bombardements de la part des Prussiens. Godin adresse à Ward à New York un exemplaire de son livre pour compléter la description qu'il en a faite dans le numéro de novembre 1870 de la revue Scientific American. Il évoque la crainte qu'inspire aux capitalistes en Europe l'Internationale, accusée d'être responsable de la guerre civile en France.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Loisy, 7 août 1871
Godin informe Loisy qu'il est parti de Versailles prendre un peu de repos et se soigner à Guise, qu'en conséquence, il ne peut le voir à Paris. Godin invite Loisy à venir au Familistère pour examiner la possibilité qu'il devienne son collaborateur. Il envoie un ouvrage à Loisy pour savoir si celui-ci est en accord avec les principes qui président à la réalisation du Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Rohr, 27 août 1871
Godin répond à un candidat à un emploi dans les usines du Familistère, qu'il manque d'expérience pour la fonction à laquelle il prétend, mais qu'il est disposé à examiner avec lui s'il peut occuper un autre emploi dans la direction du travail manufacturier.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Loisy, 2 octobre 1871
Godin répond à un futur employé du Familistère qu'il espère pouvoir mettre à sa disposition un logement de 5 chambres au Familistère malgré les difficultés que cela représente et lui indique que son entrée en fonctions dans l'usine aura lieu au plus tard le 1er novembre 1871.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ernest Leroux, 4 janvier 1874
Godin informe Leroux qu'il sera heureux de recevoir Hirsch à Guise ou à Versailles et qu'il ne s'oppose pas à la traduction en allemand de Solutions sociales (« mon livre ») par ce dernier. Il commande à Leroux le Dictionnaire de Littré en 4 volumes et lui demande si Jules Michelet a publié une Bible de l'humanité et quel en est le prix.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à la Société libérale pour l'étude des sciences et œuvres sociales, 26 janvier 1893
Marie Moret indique à son correspondant qu'elle transfère sa demande sur le Familistère à François Dequenne. Donne quelques éléments de réponse : « le Familistère n'est pas du tout un Phalanstère » et elle n'en est pas la présidente. Renvoie son correspondant vers Bernardot.

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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Gustave Brocher, 3 avril 1893
Réponse à une lettre de Gustave Brocher en date du 29 mars 1893 sollicitant des informations sur le Familistère : Marie Moret conseille le livre de Bernardot Le Familistère de Guise dont elle se propose de lui envoyer un exemplaire de la deuxième édition dès sa parution prochaine. Envoie plusieurs ouvrages et revues pouvant fournir des éléments de réponse : numéros de septembre 1892, octobre 1892 et janvier 1893 Devoir ; un numéro de L'Émancipation contenant l'article « Jean-Baptiste André Godin et les assurances mutuelles du Familistère de Guise » ; La République du travail.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Clément Carry, 28 avril 1893
Confirme le renouvellement de l'abonnement au Le Devoir de Clément Carry et l'envoi d'ouvrages à madame veuve William Dubois de Cormondrèche (Neuchâtel). Le Familistère de Guise de Bernardot et l'Études sociales n° 1 sont tous deux épuisés.
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