FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 3 décembre 1848
Godin répond à une lettre de Bernus le questionnant sur le socialisme. Il commence par lui indiquer qu'il faudrait un livre pour y répondre et le renvoie à la lecture d'ouvrages des disciples de Fourier. Godin évoque en préambule son engagement phalanstérien et son admission au Congrès phalanstérien. Godin explique ensuite que les réformes politiques – le changement des lois à la suite de révolution – n'empêchent pas la misère, aussi les fouriéristes ont-ils conclu que le forme des gouvernements comptait moins que les réformes sociales qui touchent aux intérêts réels des membres de la société. Il expose que certains socialistes, affligés des abus de la propriété individuelle, ont choisi la voie du communisme, qui n'est cependant pas fondé sur des règles scientifiques. Godin affirme que les fouriéristes sont éloignés du communisme mais n'en sont pas moins socialistes et qu'à la différence des communistes, ils sont tous d'accord entre eux quant à l'organisation future des sociétés. Il indique que Fourier a jeté les bases de la science sociale dans l'ouvrage Unité universelle. « Les socialistes phalanstériens sont les hommes qui ayant étudié la théorie de Fourrier (sic) se dévouent à la réalisation de cette Théorie. Leur nom leur vient de ce que pour traduire en fait la théorie de Fourier, il faut élever un phalanstère : nom qu'ils donnent à l'édifice et aux constructions destinées à servir d'habitations à la population d'environ 2 000 âmes qui composerait ce village nouveau. Le domaine de chaque Phalanstère ne devrait pas avoir moins d'une lieue carrée. » [texte avec corrections] Il explique que les membres du phalanstère sont associés en capital, en travail et en talent, et décrit les avantages du système d'association, l'abolition de la misère et la prospérité générale. Godin joint à sa lettre une liste d'ouvrages phalanstériens [qui n'est pas copiée].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Bernus, 3 décembre 1848
Godin répond à une lettre de Bernus le questionnant sur le socialisme. Il commence par lui indiquer qu'il faudrait un livre pour y répondre et le renvoie à la lecture d'ouvrages des disciples de Fourier. Godin évoque en préambule son engagement phalanstérien et son admission au Congrès phalanstérien. Godin explique ensuite que les réformes politiques – le changement des lois à la suite de révolution – n'empêchent pas la misère, aussi les fouriéristes ont-ils conclu que la forme des gouvernements comptait moins que les réformes sociales qui touchent aux intérêts réels des membres de la société. Il expose que certains socialistes, affligés des abus de la propriété individuelle, ont choisi la voie du communisme, qui n'est cependant pas fondé sur des règles scientifiques. Godin affirme que les fouriéristes sont éloignés du communisme mais n'en sont pas moins socialistes et qu'à la différence des communistes, ils sont tous d'accord entre eux quant à l'organisation future des sociétés. Il indique que Fourier a jeté les bases de la science sociale dans l'ouvrage Unité universelle. « Les socialistes phalanstériens sont les hommes qui ayant étudié la théorie de Fourrier (sic) se dévouent à la réalisation de cette Théorie. Leur nom leur vient de ce que pour traduire en fait la théorie de Fourier, il faut élever un phalanstère : nom qu'ils donnent à l'édifice et aux constructions destinées à servir d'habitations à la population d'environ 2 000 âmes qui composerait ce village nouveau. Le domaine de chaque Phalanstère ne devrait pas avoir moins d'une lieue carrée. » [texte avec corrections] Il explique que les membres du phalanstère sont associés en capital, en travail et en talent, et décrit les avantages du système d'association, l'abolition de la misère et la prospérité générale. Godin joint à sa lettre une liste d'ouvrages phalanstériens [qui n'est pas copiée].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 25 novembre 1858
Godin répond à la lettre de Louis Michel du 19 novembre 1858. Godin communique à Louis Michel ses observations sur la théorie de la Clef de la vie après avoir rencontré ce dernier. Il explique qu'il cherche à comprendre par l'intelligence le principe de la vie exposé dans le livre, qui repose sur l'existence d'hominicules infiniment petits. Godin explique qu'il a vainement cherché l'explication de ces hominicules et qu'il se méfie des déceptions causées par les manifestations occultes des dernières années. Il indique qu'il a pu lire des chapitres inédits des nouvelles inspirations de Louis Michel que ce dernier lui avait communiqués pour écarter ses doutes, mais qu'il n'a pu trouver de certitude dans cette lecture de chapitres qui contredisent les lois mathématiques. Godin pense que l'arithmétique, la géométrie, la mécanique, les mathématiques sont d'ordre divin et valent dans tous les mondes, et il est convaincu que l'organisation véridique des sociétés humaines repose sur la connaissance des lois naturelles. Il demande à Louis Michel si ce qu'il dit de la planète inconnue peut suffire à fonder l'organisation sociale fraternelle et l'organisation du travail dans toutes les branches industrielles. Il laisse entendre que la Clef de la vie n'est pas suffisamment intelligible. Godin subordonne l'obtention de son concours à la recherche des moyens d'être plus directement utile à l'humanité. Dans la marge gauche du folio 108r, Godin indique qu'il joint 13,50 F à sa lettre pour l'envoi d'un exemplaire de la Clé de la vie à Pommerose Moret à Crécy en Seine-et-Marne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur H. Vannaisse, 29 octobre 1861
Godin annonce à Vannaisse qu'il répond tardivement à sa lettre du 27 septembre 1861, car son offre s'écartait des besoins spéciaux de son annonce, mais que son entretien avec Cantagrel lui a confirmé qu'il devait prêter de l'attention à sa proposition. Il lui explique qu'à côté de son établissement industriel, il a entrepris de réaliser les moyens pratiques d'amélioration de la condition ouvrière, qu'il a élevé un édifice considérable où vivent 500 personnes et qu'un économe a en charge sa gestion sous le contrôle de l'administrateur comptable de son établissement. Il indique que l'économe actuel de la cité baptisée Familistère n'est pas à la hauteur de sa tâche : « il ne suffit pas en effet de savoir intervenir utilement dans les approvisionnements des caves, du magasin d'épicerie, du magasin d'étoffes, des combustibles, des comestibles, il faut encore maintenir ou mettre en bonne voie les services de ces magasins, d'un restaurant pour plus de cent personnes, d'un estaminet, d'un casino ou cercle des employés de l'usine, les services de propreté générale de toutes ces choses d'un usage commun, des chambres garnies et des dortoirs à l'usage des ouvriers, ce qui comporte encore la lingerie et la buanderie. Enfin avec des notions générales sur toutes choses, il faut une nature sympathique et dévouée, incapable de se rebuter devant l'ignorance et la méchanceté même des hommes. » Godin demande à Vannaisse s'il se juge capable de remplir ces fonctions. Dans le post-scriptum, Godin précise que sa lettre est confidentielle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Calixte Souplet, 4 novembre 1864
Godin annonce à Souplet qu'il répond avec retard au questionnaire de Duvergier de Hauranne qu'il lui a transmis. Il lui explique que s'il a demandé autrefois le silence sur son œuvre par crainte d'une critique prévenue contre lui, il n'en va plus de même aujourd'hui car il a obtenu des résultats. Il veut toutefois avoir un regard sur ce qui se publie sur le Familistère et il prie Souplet de lui indiquer quel usage veulent faire Duvergier de Hauranne et Jules Simon des informations qu'il communique, et pourquoi ils ne lui ont pas fait la demande directement. « Jusqu'ici à mon sens on a trop négligé l'étude des véritables conditions du progrès dans l'ordre matériel : car sans celui-ci le progrès dans l'ordre moral manque de base solide ; il n'est que passager, et est le privilège de quelques-uns. » Il exprime l'idée que l'architecture de l'habitation doit donner à tous les équivalents de la richesse « en leur faisant goûter les bienfaits des fruits du travail, sans péril pour le capital ». Sur les bienfaits de l'architecture nouvelle. Il l'informe qu'il a dû renoncer à l'inviter à la fête de l'Enfance mais il l'invite à venir passer une journée au Familistère.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Émile Zola, 1er mars 1886
Marie Moret répond à la lettre du 26 février d'Émile Zola. Elle s'identifie comme une parente et collaboratrice du fondateur du Familistère. La lettre de Zola vise uniquement l'expérience du Familistère, selon Marie Moret, et juge que l'Association du capital et du travail de Guise est incapable d'éviter la catastrophe sociale imminente. Marie Moret attire l'attention de Zola sur les solutions proposées par l'institution d'un droit d'hérédité de l'État dans les successions. Cette réforme permettrait d'assurer les ressources nécessaires aux réformes sociales utiles.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Bernard Steüer, 25 février 1888
Sur le mausolée de Godin. D'après Ringuier, Steüer a proposé de soumettre un projet pour le mausolée de Godin. Marie Moret lui précise que ceux qui veulent présenter un projet au conseil de gérance de la Société du Familistère, à elle-même et à l'exécuteur testamentaire de Godin le font à leurs risques et périls. Elle l'informe qu'en raison de la neige, le plan de la partie du jardin où s'érigera le mausolée ne sera achevé que la semaine suivante. Suivant le désir de Ringuier, Marie Moret donne à Steüer des indications sur la pensée de Godin : « Il était en outre profondément spiritualiste et savait bien que son tombeau ne recèlerait que la partie grossière de son enveloppe matérielle. Il serait donc bon que son mausolée indiquât ces traits généraux. » Elle propose de lui envoyer quelques brochures de Godin et lui précise qu'elle possède un buste en bronze de Godin réalisé par Tony-Noël et qu'elle correspond avec ce dernier à propos du mausolée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alfred Denisart, 12 juillet 1865
Sur l'emploi de chef comptable des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Godin répond aux questions posées par Denisart dans sa lettre du 10 juillet 1865 : les appointements du chef de comptabilité sont de 400 F par mois ; il n'accorde plus de gratifications de fin d'année car elles finissent par apparaître comme un droit acquis ; il envisage d'accorder aux travailleurs et travailleuses un droit de participation aux bénéfices ; le chef de comptabilité pourra prendre son logement au Familistère mais il en paiera le loyer ; la prise de poste aura lieu au plus tard le 1er août 1865, alors que Denisart semble vouloir arriver plus tard pour pouvoir bénéficier d'une gratification dans son emploi actuel. Il propose à Denisart de lui rembourser ses frais de déménagement s'il venait immédiatement à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Alfred d'Inville, vers le 15 juillet 1865
Godin rappelle à d'Inville qu'il a reçu une lettre de lui du 29 mai 1865 relative à l'emploi de comptable en chef des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire, et une autre lettre du 13 juillet 1865 annonçant l'envoi d'une brochure. Godin informe d'Inville qu'il a reçu la brochure dont il cite un passage : « La mission la plus honorable... c'est de contribuer par ses efforts et dans la mesure de ses moyens à l'amélioration de bien-être général ». À la demande de d'Inville, Godin donne son avis sur la brochure : Godin ne croit pas au succès de l'épargne ni à la puissance de l'économie pour résoudre la question : il pense qu'on ne peut demander à celui qui manque du nécessaire de faire des économies ; il faut reconnaître les droits légitimes du travail dans la production. Il informe d'Inville qu'Oyon habitait dernièrement hôtel de la Havane au 12, rue Saint-André-des Arts, mais qu'il a changé d'adresse récemment. Il répond à la proposition de services d'Inville en lui demandant des renseignements sur son compte et celui de sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Lewis Henry Hornblower, 18 décembre 1865
Godin répond à une lettre de Hornblower en lui signalant que la Social Science Review du 2 octobre 1865 a publié un article sur le Familistère reproduit dans une brochure vendue à Londres. Il expose le projet du Familistère, décrit sa situation actuelle et donne des détails de ses dispositions. Il le renvoie au plan publié dans The Builder.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 29 décembre 1865
Godin remercie Raoux pour sa lettre du 25 décembre et pour ses deux brochures, notamment celle sur la méthode Fröbel, qu'il va mettre à profit dans l'éducation de l'enfance au Familistère. Il assure Raoux que la brochure d'Oyon est fidèle à la réalité du Familistère. Il lui raconte comment Oyon en est venu à écrire sa brochure après s'être heurté au refus des journaux de publier ses articles. Il ajoute que, depuis, le Familistère a connu de nouveaux développements. Sur l'éducation de l'enfance au Familistère. Godin précise à Raoux qu'il n'a eu recours, pour l'édification du Familistère, à aucun moyen financier en dehors des ressources venues de son industrie et du concours des travailleurs. Il lui indique que les logements du Familistère sont tous occupés, que 39 familles sont sur une liste d'attente, que la plupart des ménages adaptent leur comportement au « ton général ». Sur les avantages de la concentration des familles : « Soyez certain, Monsieur, que c'est là où se trouve la solution véritable de toutes les difficultés sociales, c'est de suite le moyen de donner à l'ouvrier un palais pour maison et de lui faire goûter les équivalents de la richesse que rien ne pourra lui assurer dans son isolement. » Il concède toutefois que les débuts seront laborieux « tant que la phase de dégrossissement social ne sera pas passée ». Godin informe Raoux que l'Angleterre a donné récemment une publicité considérable au Familistère, par le journal The Builder en particulier qui a publié un plan et une vue du Familistère le 2 décembre 1865. Il propose de lui envoyer une photographie du Familistère entre deux planches par chemin de fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Tito Pagliardini, 26 janvier 1866
Godin explique à Pagliardini que les difficultés que suscitent ses compatriotes l'ont empêché de répondre à sa lettre du 30 décembre 1865. « Un prophète n'est jamais roi sur ses terres. » Il l'informe que le préfet de l'Aisne a refusé d'accorder au Familistère l'autorisation d'ouvrir un débit de boisson relevant du droit commun des cafés et estaminets, que l'administration s'oppose à son projet de locomotives sur routes pour les besoins de son usine, et qu'enfin sa famille critique l'extravagance supposée de l'emploi de sa fortune. L'opinion n'est pas favorable au Familistère en France, expose Godin. Ceux qui parlent et écrivent encore jugent que le Familistère est davantage un moyen de servitude que d'émancipation ; les journalistes suivent l'engouement pour les sociétés coopératives, de l'émancipation de la classe ouvrière par elle-même et beaucoup considèrent que le capital et le travail sont ennemis. Il compare la façon dont le Familistère est jugé en France et en Angleterre, où prédomine l'intérêt pour le bien-être matériel offert par le Palais social. Sur un article que Louis Blanc, exilé en Angleterre, pourrait écrire sur le Familistère pour le journal Le Temps. Godin promet à Pagliardini de lui envoyer son portrait photographique qu'il fera faire aux beaux jours. Il accuse réception des articles envoyés par Pagliardini mais lui signale qu'il n'a pas reçu le numéro du Courrier de l'Europe, un numéro de l'International et le volume illustré sur les habitations ouvrières. Il lui signale que Marie Moret aurait eu plaisir à le lire et qu'elle aimerait recevoir un ouvrage remarquable en anglais de philosophie, de littérature ou de théâtre. Godin fait part à Pagliardini de son regret de ne pouvoir réaliser en 1866 le troisième bloc du Familistère comprenant les écoles et le pouponnat.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 26 janvier 1866
Godin signale à Savardan qu'il ne sait rien de la réunion de la Société protectrice de l'enfance à l'occasion de laquelle Savardan espère voir Godin. Sur la pratique des idées sociales : « L'absence de doctrine morale sera pendant longtemps la cause qui empêchera les hommes de savoir par quel côté le problème social doit être attaqué. » Sur l'arrivée de la famille d'Alphonse Latron au Familistère. Godin espère que la santé de Savardan lui permettra de venir au printemps au Familistère.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 22 novembre 1866
Godin explique à Savardan que le Familistère n'est pas un refuge, que Latron, bien qu'il soit un bon enfant, lui a causé plus d'embarras que les plus mauvais locataires parce qu'il était recommandé, et qu'il ne peut rien pour monsieur Louis. « Ne perdez pas de vue, cher Monsieur et Ami, que je ne me donne pas pour mission de sauver l'homme individuellement, mais que je cherche la solution du problème de l'amélioration du sort des masses [...] »

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lesage, 27 juin 1867
Godin remercie Lesage pour sa lettre du 9 juin qu'on lui a renvoyée à Paris. Il le remercie pour ses réflexions sur les moyens de répartition à appliquer aux capacités qui doivent être expérimentés au Familistère dans un an et qu'il soumettra à la discussion dans les conseils du Familistère. Il informe Lesage qu'il s'est entendu avec Fribourg à propos de la proposition que Lesage avait faite à son sujet. Il explique qu'il a indiqué à Fribourg ce que seraient ses appointements pour s'occuper d'un atelier de l'usine et qu'il craignait que Fribourg s'étant livré au mouvement des idées sociales, il lui serait difficile de se consacrer à une occupation industrielle, mais que c'est le montant des appointements qui ont empêché qu'ils se mettent d'accord sur sa venue à Guise. Il annonce à Lesage qu'on vient de lui communiquer un article du Courrier français sur la fête du Familistère signé Fribourg. Il fait remarquer à Lesage, qui lui a annoncé qu'il voulait écrire sur le Familistère dans ce même journal, qu'une note de la rédaction indiquant que le Familistère est un essai de la théorie de Fourier est erronée, que le Familistère n'est pas le phalanstère, et qu'il a seulement emprunté à Fourier l'idée de l'habitation unitaire et celle de l'association du capital, du travail et de la capacité. Godin estime qu'il est trop tôt pour présenter le Familistère comme un modèle et qu'il ne faut pas s'écarter des faits réalisés à son sujet.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à François Bernardot, 7 mars 1897
Félicite Bernardot pour son premier article sur Godin paru dans le numéro de mars 1897 du journal The Avenue et félicite la traductrice « car le style est à la fois substantiel, simple et clair ; trois qualités que j'ai vues réunies plus souvent chez les américains que chez les anglais ». Marie Moret a ouvert dans le numéro de février 1897 du Devoir un « nouveau sillon » pour la « Biographie complète » de Godin ; vie de Godin de 1840 à 1852 : « Sa figure grandit de plus en plus dans ma pensée, à mesure que je le saisis dans les années où je ne vivais pas à côté de lui et qui me le révèlent sous des aspects qui complètent ceux sous lesquels je l'ai connu. » Travail accompli pour « quelques rares penseurs du moment présent convaincus que l'économie sociale ne se constituera vraiment à l'état de science qu'en employant le procédé scientifique : la vérification expérimentale. C'est pourquoi en cette matière, échecs et succès, tout doit être relevé ». Demande des nouvelles de la famille de Bernardot. Informe Bernardot : qu'Émilie Dallet a bien reçu sa lettre du 27 février 1897 et la photographie de Paul Bernardot ; que Jeanne a bien reçu la lettre de Madeleine Bernardot et qu'elle promet d'envoyer une photographie du portrait de Godin. Remercie Bernardot pour le mot adressé à Auguste Fabre à l'occasion du décès de son petit-fils, un an après le décès de son fils ; le faire part de décès de son petit-fils a été adressé de Tarn-et-Garonne à Bernardot par la mère de l'enfant.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Harlé, 5 juillet 1873
Godin remercie Harlé, qui lit Solutions sociales, pour l'envoi d'une petite brochure sur Oberlin. Godin fait des réflexions sur la mise en pratique des principes de Swedenborg par Oberlin et sur la nécessité d'étendre les principes de la vraie charité dans les lois et les institutions sociales au-delà de la morale et de l'action individuelles.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 11 juillet 1873
Godin remercie Raoux pour l'envoi de documents et de l'ouvrage du docteur Farhner. Il lui demande combien il lui doit et s'il a bien reçu les 4 volumes de Solutions sociales. Il lui explique qu'il souhaite déposer à l'Assemblée nationale un projet de loi sur l'instruction primaire et qu'il voudrait l'étayer de documents sur le sujet dans les pays voisins. Il lui demande de lui retourner un questionnaire sur ce qui se fait en la matière dans les cantons suisses.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Gillon, 11 juillet 1873
Godin rappelle à Gillon qu'il lui avait fait visiter les écoles de la ville de Liège l'année précédente. Il lui envoie un questionnaire sur l'enseignement à Liège pour préparer un projet de loi sur l'Instruction primaire en France qu'il compte déposer à l'Assemblée nationale.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Joseph Bigorry, 7 décembre 1874
Sur le malthusianisme. Godin se souvient d'une brochure anglaise dans laquelle l'idée de Malthus était perfectionnée par la théorie d'une éponge recommandée contre la propagation de l'espèce et comme moyen d'éteindre la misère : « Le mépris et la violation des lois qui président à la vie humaine ne pourront jamais être un moyen d'augmenter les salaires, ni de faire naître la justice dans les rapports sociaux. ». Godin ne croit pas que le remède à la misère tienne à un petit morceau d'éponge mais à une juste répartition du travail et de ses fruits. Il considère que les idées de Malthus sont une révolte contre les lois de la nature et que leur succès en Angleterre causerait la ruine de celle-ci : « Le jour où l'Angleterre se dépeuplerait, sa puissance industrielle disparaîtrait et sa richesse s'anéantirait. ». Il adresse à Bigorry un petit livre qu'il vient de publier. Il indique qu'il connaissait les appréciations de Rosebery [Archibald Primrose, comte de Rosebery] sur le Familistère, mais qu'il ignorait l'association de la Grange en Amérique, qui ne lui semble pas faite pour les prolétaires. Il lui communique son adresse à Versailles au 28, rue des Réservoirs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Édouard Raoux, 14 janvier 1875
Godin explique à Raoux que l'état actuel des partis politiques en France ne permet pas aux œuvres socialistes de se développer, et qu'ainsi, le Familistère est toujours dans l'état décrit dans Solutions sociales. Il ne juge pas utile de faire l'exposé des tracasseries que lui causent le parti clérical et les ennemis du progrès. Godin informe Raoux qu'il a reçu une lettre de Deladoey, notaire à Lausanne, qui désire ouvrir des conférences sur la question ouvrière. Godin évoque la possibilité de donner lui-même une conférence en Suisse sur les réformes sociales, et d'aller un jour chercher asile à l'étranger.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Pagliardini qu'il se rendra le lendemain au conseil général de l'Aisne. Il l'informe que son mandat de conseiller général est la seule fonction politique qu'il a conservée : « J'ai réellement quitté la vie politique, dégoûté des compétitions du monde officiel et de la stérilité de son action. » Il lui explique qu'il a installé le moulage mécanique à Guise, une révolution dans l'art de la fonderie, qu'il faut encore perfectionner. Sur l'état de l'Europe et de la France : « il ne faut pas s'y tromper, les républicains d'aujourd'hui seront bientôt les conservateurs d'hier ; le monde de la richesse gouverne et ne gouverne que pour son intérêt. Voilà la plaie de notre temps ; il est difficile de prévoir comment la société s'en guérira. » Il félicite Pagliardini pour son engagement en faveur de l'amélioration du sort des classes laborieuses en Angleterre et de celui des femmes ouvrières en particulier. Il estime que l'œuvre du Familistère est trop avancée pour l'époque. Il indique que l'Angleterre ne semble plus avoir l'attrait d'autrefois pour son fils Émile et qu'il n'a pas reçu de lettre de Kate Stanton. Il accuse réception de l'article de Pagliardini paru dans Le Télégraphe sur la guerre : « J'ai donc vu avec plaisir votre conclusion et je dis avec vous "Guerre à la guerre ! Honneur à la paix !" Car sans la Paix, il n'est pas de salut pour l'humanité. » Godin transmet aux sœurs de Tito Pagliardini ses compliments et ceux de Marie Moret et d'Émile Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à une lettre de Leymarie du 15 septembre 1876. Madame Leymarie regrette de n'avoir pu s'entretenir avec Godin « des points de contact qui existent entre nous », mais on a fait à Godin dans les bureaux [de la Revue spirite] la promesse de le conduire dans des réunions spirites de la prochaine saison. Godin indique qu'il se rendra volontiers à ces réunions avec Marie Moret, et qu'il connaît les faits de spiritisme depuis 1855 et ceux de magnétisme depuis plus longtemps encore. Il comprend la souffrance de Leymarie qui doit, comme lui-même, faire face à l'injustice et à la persécution. Sur l'efficacité pratique du spiritisme : « Homme pratique et réalisateur, je n'ai vu jusqu'ici dans le spiritisme que des confirmations ou des développements abstraits de la véritable morale, mais je n'y ai trouvé rien sur les voies pratiques de la justice et du bien dans les sociétés, rien sur la forme des institutions à réaliser pour que les directions humaines soient en parfaite concordance avec la charité et le devoir social. » Selon Godin, la question religieuse est intimement liée à la question sociale ; il pense que les hommes doivent être unis dans un sentiment universel commun. Il explique que le Familistère n'est pas un paradis mais un jalon planté sur la voie des réformes sociales. Godin assure Leymarie qu'il serait heureux si sa réponse « apportait quelque distraction aux ennuis de votre prison ».

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Sur la fondation du journal Le Devoir. Godin explique comment il entend commencer la publication du journal du Familistère : une feuille hebdomadaire « pour tâter le terrain », entre la revue et le journal ; trouver des lecteurs en donnant de la variété et en se mettant à la portée de leur intelligence ; se placer sur le terrain de l'expérience des choses de la vie sociale. Il envisage que le journal comprenne : un bulletin politique ; un exposé des réformes à introduire dans la législation ; une rubrique des faits relatifs à la liberté de conscience et au mouvement des opinions religieuses ; une rubrique consacrée à l'association du capital et du travail, à l'organisation du Familistère et à l'organisation du travail en Europe et en Amérique ; une chronique locale et départementale des faits d'intérêt public ; les nouvelles scientifiques et industrielles ; un bulletin des affaires de l'Association du Familistère ; les annonces [publicitaires}. Godin imagine que Champury soit le rédacteur en chef et le gérant du journal, mais avec un comité de direction pour éviter que le journal représente une personnalité plutôt que des idées et des principes. « Chaque numéro doit, en toute circonstance, comprendre le bulletin politique, la chronique et les nouvelles intéressantes dans le mouvement des idées » et Champury devrait en assumer la rédaction. Les articles de fond, ajoute Godin, seraient rédigés par Champury ou un collaborateur du journal. Champury n'a jamais été journaliste, aussi Godin lui demande s'il peut s'astreindre à un travail régulier.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Raoux a écrit à Godin le 28 janvier 1878 pour l'engager à aller faire des conférences à Nice sur les résultats du Familistère : Godin lui répond qu'il ne peut pas et qu'il ne pense pas qu'il y ait des chances d'applications dans le milieu évoqué par Raoux. Godin explique à Raoux que le Familistère n'a pas été édifié pour offrir de nouveaux moyens de jouissances à la richesse mais pour élever les classes ouvrières au bien-être, et qu'un Familistère à Nice ne changerait pas la condition des nécessiteux ; il affirme qu'il faut changer la constitution économique de nos sociétés et qu'en attendant le Familistère ne peut être que le meilleur moyen d'employer la richesse pour une répartition plus équitable des fruits du travail humain. D'après Godin, il ne suffit pas de créer un nouveau milieu habitable, il faut aussi une régénération morale des êtres humains pour qu'ils en tirent parti : « C'est là ce que les partisans des idées de Fourier n'ont pas assez compris. » Il accuse réception de deux brochures : Le tocsin des deux santés et Les cerveaux noirs.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Fauvety qu'il est disposé à transformer le journal Le Devoir en revue et en revue sociale et religieuse sous le titre qu'il lui indique. Il affirme que l'époque attend des solutions sociales et religieuses. Il lui demande de le mettre en rapport avec les quatre ou cinq « amis de la foi et des œuvres » dont il lui a parlé pour être collaborateurs de la revue. Godin pense qu'il s'agit d'élever l'action sociale au sentiment religieux et de traduire la pensée religieuse en action sociale. Sur un projet d'association proposé par Fauvety entre Godin et les rédacteurs du journal. Sur la direction de la revue. Il demande à Fauvety si Nus peut collaborer à la revue. Il souhaite que le journal annonce rapidement l'apparition de la revue avec le nom des rédacteurs.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie la chambre La Solidarité pour les deux cartes qu'elle a décernées à elle et Godin dans sa séance du 7 avril 1880, et qu'Auguste Fabre leur a remises.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Fauvety qu'il commence la transformation du journal Le Devoir avec la suppression du bulletin politique dès le prochain numéro, et qu'il est prêt à accepter la collaboration des amis de Fauvety. Il ne souhaite pas développer la totalité du programme dans les colonnes du journal mais veut qu'il soit admis, comme l'a exprimé Fauvety, « que l'action sociale sera élevée au sentiment religieux et que la pensée religieuse sera traduite en action sociale ». Il fait référence aux observations qu'il a faites dans le numéro du Devoir du 9 novembre 1879 à propos des articles que Léon Denis a envoyés au journal : « J'ai trouvé alors que Léon Denis faisait trop peu de cas de la vie terrestre pour tout placer dans la vie céleste. » Il souhaite que la question religieuse soit abordée dans les limites indiquées dans l'article « Le progrès d'abord sur la Terre » paru dans les numéros du Devoir des 9 et 16 novembre 1879.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
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Marie Moret remercie Neale pour l'envoi d'un ouvrage en deux volumes dont elle a commencé la lecture. Elle estime que l'histoire des pionniers de Rochdale est un exemple remarquable de l'oubli des principes en matière de réformes sociales dont parle Neale. Elle lui annonce qu'elle et Godin seraient heureux de voir le discours de Godin à la fête du Travail publié dans The Cooperative News. Elle lui demande s'il connaît en Angleterre des journaux comme The Cooperative News avec lesquels Le Devoir pourrait échanger.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Nus pour sa réponse. Il l'invite à venir au Familistère le plus tôt possible pour parler du journal Le Devoir ou de la revue qui lui succédera, voire pour y séjourner et partager avec lui « l'idée que l'œuvre de l'association du Familistère doit être un point de départ pour bien des réformes à accomplir dans nos sociétés modernes, et particulièrement pour l'inauguration de l'association du capital et du travail, non avec l'idéal de bonheur qu'y attachaient autrefois les phalanstériens, mais au moins avec la certitude d'introduire la justice dans la répartition des fruits du travail et de traduire en pratique l'idée religieuse qui nous est commune ». Godin demande à Nus s'il connaît un rédacteur imbu de l'idée de l'association et des réformes sociales nécessaires, qui pourrait remplacer Champury. Il lui communique les horaires des trains de Paris à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande à Levasseur de prélever sur son compte au Courrier de l'Aisne les 240 F qu'il lui doit. Sur la transformation du journal Le Devoir en revue mensuelle : Godin hésite et demande son avis à Levasseur ; il le prévient qu'au lieu d'une « Semaine politique », il va avoir besoin d'une « Semaine sociale » ou d'un « Mois social » ; il dresse une liste des sujets que Levasseur pourrait traiter. Il lui présente les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin demande au directeur du Labour News s'il consent à faire l'échange de son journal avec le journal Le Devoir, dans le but d'unir les amis de l'émancipation des travailleurs dans le monde et promouvoir plus efficacement les réformes sociales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin assure Fauvety que l'article de Pompéry sur le livre d'Eugène Nus n'empêche pas son propre article. Il lui signale qu'il a reçu la visite de Nus, qui lui promet son concours pour le journal qui succédera au Devoir. Il avoue n'avoir pas arrêté sa décision pour la transformation du journal en revue mensuelle et prend l'exemple de la revue hebdomadaire [The Cooperative News] qui soutient le mouvement coopératif en Angleterre. Il l'informe qu'il s'est entendu avec Nus, venu au Familistère et favorable à une revue mensuelle, d'appeler Revue des réformes sociales, l'organe successeur du Devoir, étant entendu que la réforme sociale inclut la réforme religieuse. Sur la publicité à donner à la nouvelle revue et à la liste de ses collaborateurs/trices.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin informe Barodet qu'il a expédié au fils de ce dernier les numéros demandés du journal Le Devoir. Il exprime son regret que les chambres françaises ne s'occupent pas des questions qui préoccupent les travailleurs. Il lui annonce qu'il va transformer le journal Le Devoir en Revue des réformes sociales.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin adresse deux exemplaires de Mutualité sociale à Neale qui doit traduire en anglais les statuts de l'Association coopérative du capital et du travail. Il demande à Neale son avis sur la transformation du journal Le Devoir en journal des réformes sociales en France, en Angleterre, en Allemagne et en Amérique, sous la forme d'une revue mensuelle de 64 pages intitulée Revue des réformes sociales. Il prend l'exemple du journal hebdomadaire , à la fois journal d'information et revue d'études sociales. Il demande à Neale s'il est en relation avec Schulze-Delitzsch en Allemagne, avec lequel il aimerait correspondre, et s'il connaît des journaux allemands avec lesquels il pourrait échanger le journal Le Devoir. Sur les relations que pourraient entretenir les écoles socialistes. Sur la coopération en Angleterre et le congrès coopératif de Newcastle. Godin remercie Neale pour lui avoir communiqué l'adresse du Cooperative World.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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À propos de l'ouvrage Mutualité sociale. Godin exprime à Fauvety sa crainte que la presse garde le silence sur son livre et les questions sociales sérieuses. Il espère le concours de ses amis ; il signale qu'il va prévenir Nus de la mise en vente du livre et qu'il n'a plus à redouter l'utilisation du livre dans le procès contre son fils. Fauvety propose à Godin un rédacteur du journal Le Devoir qui ne connaît pas les questions sociales mais pourrait faire des conférences au Familistère : Godin doute de la capacité de celui-ci à faire des conférences de façon simple et claire sur l'association à la population du Familistère. Il regrette que la santé de Fauvety ne l'autorise pas à un concours régulier au journal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin remercie Amélia Hope Whipple pour sa lettre « réconfortante » du 13 novembre 1881. Il la complimente pour être une des rares à comprendre la doctrine de la vie et le sens de l'association du Familistère. Sur l'absence regrettable des « Notions préliminaires » dans la traduction américaine de Mutualité sociale par madame Bristol. Sur le projet d'Amélia Hope Whipple de rééditer Papa's Own Girl sous un titre différent et Mutualité sociale en anglais et la proposition de Godin de lui communiquer la traduction du livre par Edward Vansittart Neale, son premier biographe. Sur le couple Howland : Godin apprécie Marie et Edward Howland, mais aurait eu du mal à communiquer avec elle en anglais si elle était venue visiter le Familistère avec madame Bristol. Il lui demande si elle sait lire le français et si elle a lu Solutions sociales. Sur la communication spirituelle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin accuse réception de la proposition de loi relative à la Caisse nationale de retraite pour la vieillesse. Il explique à Maze que le journal Le Devoir développe l'idée depuis 4 ans et qu'il lui adresse depuis quelque temps les numéros du journal à la Chambre des députés. Il recommande à son attention les numéros des 15 et 22 (sic) janvier 1882.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin s'excuse de ne pas avoir répondu plus tôt à la lettre que Marie Howland a écrite en français et l'assure qu'elle n'a pas à craindre, comme elle l'a exprimé auprès de Marie Moret, que ses lettres le dérangent. Sur la régénération du monde, le dévouement, le sacrifice de soi. Sur la prétendue sévérité des statuts de l'association du Familistère. Il informe Marie Howland qu'Amelia Hope Whipple a l'intention d'éditer prochainement Solutions sociales et Mutualité sociale et qu'il a le désir de mettre à jour l'ouvrage. Il demande à Marie Howland si des objections se sont présentées à son esprit à la lecture des premières sections du chapitre XII du livre. Sur Charles-Mathieu Limousin et son article dans le Journal des économistes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin répond à une lettre de son « aimée disciple », qu'il remercie pour la compréhension de sa doctrine. Il fait l'historique de ses relations avec Marie Howland, traductrice de Solutions sociales, qui était en 1872 « imbue des idées de Fourier ». Sur la doctrine de la vie, la religion de la vie et le culte du travail. Sur le bonheur individuel et sur la vie spirituelle. Sur l'édition anglaise de Solutions sociales et de Mutualité sociale. Sur le rôle des femmes dans la propagation des idées de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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En réponse à la lettre de Mouttet du 31 mai 1882, Godin lui adresse un livre sur l'état actuel de l'Association du Familistère en plus de celui qu'il demande. Sur Swedenborg et la pratique sociale de l'amour du prochain.

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