FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 22 mars 1865
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin annonce à Cantagrel que la séparation avec sa femme est prononcée et lui demande d'en informer Auguste Oyon, s'il est encore à l'hôtel Batavia de la cité Bergère, car il voulait être tenu informé « de cet événement qui va avoir une influence si grande sur ma vie ». « Si je perds ma fortune en partie, je retrouve plus de liberté pour l'avenir s'il m'est donné d'organiser quelque chose, mais quelle va être la suite que la haine et l'envie vont donner à cette catastrophe, cela est bien obscur pour moi. » Il signale à Cantagrel qu'il doit s'occuper en urgence des clients de Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 mars 1865
Jean-Baptiste André Godin regrette de devoir à nouveau s'absenter au moment où le tarif de la manufacture doit être imprimé. Il prie Vigerie de rentrer rapidement de Laeken. Il lui envoie la somme de 500 F qu'il a demandée. Il est question d'un Victor et d'un Baptiste, qui pourrait être renvoyé.

Auteur : Godin, Émile (1840-1888)
Émile Godin à monsieur Joudrain, 1er mars 1865
Sur la fondation d'une maison de vente des marchandises Godin-Lemaire à Paris. Émile Godin répond pour son père, parti à Paris, à la lettre que Joudrain a écrite à Jacquet le 22 février 1865. Émile Godin établit les conditions administratives et financières de la fondation et du fonctionnement d'une maison de vente dirigée par Joudrain aidé par sa femme.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Joudrain, 14 janvier 1865
Godin accuse réception des lettres de Joudrain des 26 décembre 1864 et 2 janvier 1865. Jean-Baptiste André Godin indique avoir étudié le système de chauffage au gaz proposé par monsieur Jacquet, qui lui semble très coûteux en combustible et doit être encore étudié. Sur le projet d'établissement d'une maison de vente des appareils Godin-Lemaire à Paris : Godin s'interroge sur le manque d'expérience de Joudrain dans ce commerce, différent de celui des combustibles ; il souhaite que Joudrain participe au capital de l'affaire. Dans le post-scriptum, Godin demande l'adresse de l'agent de la maison de vins de Reims que Joudrain lui a recommandée.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Blin-Baulmont, 26 juillet 1864
Godin demande des renseignements à Blin-Baulmont, candidat à un emploi de voyageur de commerce : s'il habite Reims depuis longtemps, son âge, sa situation familiale, quelle était son occupation avant son entrée chez Corneau frères, ses employeurs actuels, et s'il représente une autre maison.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin suppose que Vigerie n'a pas reçu la lettre qu'il lui a écrite le 25 juin à l'hôtel de l'Étoile d'Amsterdam car il a, dit-il, appris indirectement le commencement de son procès. Il l'informe que Favre et Hébert ont plaidé pour la première fois, mais que le jugement n'est attendu que dans trois semaines. Godin espère que les foyers et la nouvelle cheminée sont arrivés à Laeken et il attend le retour de Vigerie pour qu'il lui dise quelle impression les objets ont fait sur les poêliers de Bruxelles. Il l'informe que madame Vigerie est arrivée la nuit dernière et était déçue de ne pas le trouver à Guise.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 11 juin 1864
Godin demande à Cantagrel de se renseigner sur les émaux d'une « décoration présumée des arts et métiers en fonte émaillée », dont ils ont discuté à Paris. Il signale qu'on attribue les émaux à monsieur Paris, émailleur au 107, Grande rue de Bercy, à Paris. Godin demande en outre à Cantagrel si le local est prêt à recevoir des cheminées.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Lemercier, 6 juin 1864
Godin explique à Louis Lemercier pourquoi il n'a pas répondu à sa lettre du 26 février 1864 de demande d'emploi en qualité de voyageur de commerce : parce qu'il avait suffisamment de voyageurs, parce qu'il ne voulait pas prendre en charge les frais de son déplacement de Marseille jusqu'à Guise à Guise nécessaire à la connaissance des produits, et parce qu'il n'avait pas de renseignements sur lui. Godin veut bien toutefois reconsidérer sa position si Lemercier accepte de lui donner des références, de faire un stage à l'usine de Guise et s'il accepte les conditions de rémunération : 6 F par jour, 0,10 F par kilomètre, 3 % de commission sur les ventes jusqu'à 500 F et 1 % sur le surplus.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 10 mars 1864
Sur le tarif de la manufacture. Il est question de l'identification de l'individu suspect venu à Bruxelles enquêter sur la relation entre Marie Moret et Godin : Godin ne croit pas que la personne désignée à Vigerie soit la bonne personne. Godin a appris de Marie Moret que madame Vigerie s'ennuyait beaucoup de l'absence de son mari. Dans le post-scriptum, Godin donne un remède que monsieur André doit appliquer pour soulager ses yeux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 9 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin annonce à A. Vigerie que madame Vigerie a bien reçu ses compliments. Il est question de l'établissement des tarifs des produits Godin-Lemaire en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 7 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin joint une lettre de monsieur Ackermans, un client, et indique que les remises d'été ne peuvent être en Belgique différentes de celles consenties en France. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : il demande des nouvelles des renseignements attendus sur l'agent mystérieux envoyé de Guise à Laeken : selon Godin, il ne peut s'agir que de Telliez ou Delabarre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Vigerie, 5 mars 1864
Jean-Baptiste André Godin s'attendait à recevoir une lettre de Vigerie, annoncée par « Le Frère ». Il est question de l'application des nouveaux tarifs des produits Godin-Lemaire en Belgique et des remises à consentir sur le prix des marchandises. Sur la vente d'une partie de la propriété de Laeken : Godin veut connaître le prix des terrains et demande à Vigerie de s'en informer auprès d'un boucher propriétaire dans le quartier de l'usine. Sur un certain « V » que Godin juge de peu de mérite. Sur la séparation des époux Godin-Lemaire : à propos d'un agent mystérieux au service des ennemis de Godin : Godin prie Vigerie de demander à Louis d'abandonner son travail pendant deux ou trois jours et de s'informer à son sujet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 22 février 1864
Godin rappelle à Benham et fils qu'il lui avait présenté ses produits l'Exposition universelle de Londres en 1862 et qu'ils n'avaient pas voulu se charger de la vente des marchandises Godin-Lemaire qui n'entraient pas dans les usages de la clientèle anglaise. Godin explique qu'il a perfectionné ses appareils depuis et fabriqué des cheminées analogues aux cheminées anglaises. Il demande à Benham et fils s'ils veulent distribuer ses appareils.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Lemercier, 6 février 1864
Candidature à un emploi de voyageur de commerce : Godin explique à Louis Lemercier qu'il a un nombre suffisant de voyageurs de commerce et qu'il ne le connaît pas ; il lui signale que son éloignement de Guise est en outre un obstacle car il est nécessaire d'y séjourner pour bien connaître les marchandises.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Évrard, 5 février 1864
Jean-Baptiste André Godin annonce à Évrard qu'il n'a pas besoin de recruter un voyageur de commerce supplémentaire pour le moment, mais il lui propose cependant de le rencontrer le lundi suivant à Paris, chez monsieur Cantagrel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur J. Loeb, 15 janvier 1864
Jean-Baptiste André Godin demande à Loeb de venir à Guise et lui demande s'il accepte les conditions de rémunération des voyageurs de commerce en titre : 6 F par jour, 0,10 F par kilomètre, 3 % de commission sur les placements jusqu'à 500 F et 1 % sur le surplus.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Sainturet, 15 janvier 1864
Relatif à une entrevue manquée de Sainturet et Cantagrel à Paris, que Godin attendait pour prendre une décision sur sa proposition de services. Jean-Baptiste André Godin propose à Sainturet de l'employer comme voyageur de commerce à la commission pour parcourir les départements suivants : Charente, Charente-Inférieure, Gironde, Dordogne, Haute-Vienne, Lot-et-Garonne, Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne, Aveyron, Lozère, Hérault, Haute-Garonne, Aude, Pyrénées-Orientales, Ariège, Hautes-Pyrénées, Gers, Basses-Pyrénées, Landes. Godin indique à Sainturet le montant des commissions et les conditions des placements de marchandises : 3 % sur les placements jusqu'à 500 F et 1 % sur le surplus ; commissions perçues sur les expéditions faites ; se renseigner sur la solvabilité des clients.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jean-Baptiste Fourrier, 8 janvier 1864
Godin regrette d'avoir répondu à la lettre de Fourrier du 23 novembre uniquement par l'envoi de la cuisinière demandée. Godin indique à Fourrier qu'il pratique le spiritisme. Il lui confie qu'il admire le génie de Charles Fourier mais qu'il ne croit pas à la décrépitude de la civilisation en phase de lente agonie comme celui-ci l'a prédit. Godin explique à Fourrier qu'il fait construire un palais d'habitation dans lequel vivent 100 familles, 400 personnes, et que sa partie centrale, en cours d'achèvement, va pouvoir accueillir 500 personnes. Il se défend d'avoir réalisé l'harmonie, dont les âmes humaines incarnées sont incapables. Il considère qu'il met en pratique les principes de la véritable charité et critique les fouriéristes enthousiastes.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 21 décembre 1863
Cantagrel demande les documents utiles à établir l'inventaire des produits Godin-Lemaire qui subsisteront en fin d'année dans les maisons qu'il doit visiter. Godin lui demande ne pas presser l'opération qui devrait avoir lieu seulement lorsque sera édité le tarif de 1864.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Allez frères, 16 mai 1863
Godin demande à Allez frères une réponse à sa lettre du 5 mai 1863 et regrette qu'ils ne veuillent profiter d'une remise importante. Il précise qu'il est sollicité par le propriétaire de bateaux Fernet, disposé à transporter des marchandises et que le prix de celles-ci est au plus bas. Godin demande à Allez frères de lui faire part de leurs intentions.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Allez frères, 4 mai 1863
Godin confirme à Allez frères qu'il ne peut accorder une remise sur des marchandises déjà vendues. Il leur explique qu'il l'a fait une fois dans le passé à ses dépens puisque la maison Allez a alors ouvert plus largement ses magasins aux produits concurrents, et qu'il pourrait examiner leur demande uniquement s'ils s'occupaient spécialement de la vente des produits Godin-Lemaire. Il les informe que son chiffre d'affaires avec Allez frères est passé de 124 932 F en 1860 à 146 184 F en 1861 et à 89 665 F en 1862. Godin conclut en leur indiquant qu'il ne peut leur offrir de meilleures conditions de vente si le chiffre de leurs affaires diminue et il leur demande s'ils viendront à Guise dans l'année, lui ne se rendant plus à Paris.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur A. Démon, 2 avril 1863
Ville, voyageur de commerce de la maison Godin-Lemaire, a informé Godin du désir de Démon de placer sur son enseigne la mention « Dépôt des cuisinières, poêles, calorifères, cheminées de l'usine Godin-Lemaire de Guise ». Godin l'informe qu'il a autorisé d'autres maisons, à Paris notamment, à faire de même sans que cela ne l'engage en rien à l'égard du commerçant. Il lui donne l'autorisation en lui proposant de mentionner le nom de sa maison dans des annonces publiées dans les journaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 3 avril 1863
Godin fait observer à Darras que le compte qu'il a arrêté lors de sa venue à Guise n'est pas conforme à leur accord de mettre sa rémunération sur le même pied que celle des autres voyageurs, soit 3 % de commission sur les ventes de moins de 500 F et 1 % sur le surplus au-delà de cette somme, et 10 centimes par kilomètre sur les itinéraires fixés par lui. Il rectifie le compte de Darras qui s'élève à 3 380,90 F. Il lui fait des recommandations sur ses relations avec la clientèle.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Affre, 3 avril 1863
Godin répond à la lettre d'André Affre du 2 avril 1863. Il lui explique qu'il ne peut accorder 10 % de commission à ses voyageurs et qu'il faut abandonner le projet de représentation de la maison Godin-Lemaire malgré sa connaissance des fourneaux en tant qu'industriel. Il précise qu'il prend en charge les frais des voyageurs en titre qui travaillent exclusivement pour lui et qu'il accorde à ceux-ci 4 % du montant des ventes dans les contrées les moins favorables, tandis qu'il accorde au plus 2 % aux voyageurs à la commission.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Allez frères, 2 avril 1863
Godin répond à Allez frères qui signalent qu'ils subissent une perte sur les marchandises qui leur restent en magasin et souhaitent obtenir une remise sur ces marchandises, qu'il ne peut baisser davantage ses prix. Il suggère à Allez frères de profiter des conditions actuelles pour lui faire une commande de 100 000 F. Il annonce à Allez frères les envois qu'ils demandent.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le directeur général des Postes, 31 mars 1863
Godin explique au directeur général des postes qu'il envoie 20 000 circulaires, tarifs, albums et lithographies à ses clients chaque année, et qu'un certain nombre n'arrivent pas à destination. Il lui signale le cas du détournement d'un album par un facteur de Brionne (Eure), Gustave Mabon. Godin demande à ce que le facteur soit réprimandé.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à André Affré Aîné, 30 mars 1863
Godin informe André Affre qu'il entrerait en concurrence avec ses autres voyageurs s'il lui demandait de placer ses produits dans le Midi de la France. Il souhaite toutefois d'attacher les services d'Affre pour profiter de son expérience. Il lui indique qu'il emploie ses voyageurs en leur accordant 3 % du montant net de leurs ventes jusqu'à 500 F et 1 % au-delà de ce montant, et qu'ils sont responsables sur leur provision de 10 % des pertes en cas de placement chez un client non solvable.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à André Affre, 22 mars 1863
Godin répond à la lettre d'André Affre du 15 mars 1863 en lui indiquant qu'il doit examiner si la représentation dans le Midi de la France qu'il propose de faire ne fera pas double emploi avec celle qui existe déjà. Il lui demande de lui communiquer le nom des villes qu'il prévoit de visiter durant ses tournées et si ces visites se renouvelleront ou nom au cours de l'année.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à F. Yarz et Cie, 22 mars 1863
Godin demande à Yarz et Cie des renseignements sur monsieur Affre aîné, ancien constructeur de fourneaux à Toulouse, résidant au n° 51 allée Louis-Napoléon, qui se propose de représenter la maison Godin-Lemaire dans les départements du Midi pour y écouler ses produits.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs F. Toscan et Berly, 19 février 1863
Sur une demande d'expédition d'appareils de chauffage au Mexique. Godin explique à Toscan et Berly qu'il n'est peut-être pas souhaitable d'expédier les appareils démontés car il faut un ouvrier d'expérience pour opérer le montage, et que par ailleurs, l'emballage de chaque pièce dans de la paille augmenterait le volume de l'envoi qui ne serait pas inférieur à celui de l'appareil assemblé. Godin suggère de faire deux caisses pour les fourneaux les plus grands, dont l'une contiendrait le corps du fourneau, comme il l'a déjà fait pour l'Australie et la Turquie. Il donne enfin des recommandations sur la fabrication de tuyaux et précise qu'il ne fabrique pas de lampes en fer.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à messieurs Chabanne et Rolland, 13 janvier 1863
Godin répond à la lettre du 9 janvier 1863 de Chabanne et Rolland qui lui demandent la fabrication de plateaux. Godin les avertit que le prix de fabrication d'une petite quantité de plateaux serait trop important et que ses fours d'émaillage ne permettent de cuire que des pièces de 0,90 à 1 m. Il ajoute que l'exécution de plateaux convexes, conformément au croquis figurant dans la marge, sera plus facile.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, octobre 1862
Godin explique à Poirier que ses prétentions ne sont pas justifiées. Godin fixe les conditions de voyage dans l'hypothèse où Poirier voudrait continuer après la fin du mois. Godin ne veut pas voir se créer des positions privilégiées dans l'usine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Ch. Poirier, 18 octobre 1862
De retour de Londres, Godin répond à la lettre de Poirier du 16 octobre. Il lui fait remarquer que ses lettres des 28 mai et 31 mai 1862 ne laissaient pas de doute sur les questions qu'il soulève. Il lui confirme que sa position à l'usine est inchangée, mais qu'il doit augmenter le nombre de ses voyageurs. Il lui rappelle qu'il ne l'a pas laissé inoccupé et ne le laissera pas inoccupé, mais Poirier a eu le tort de penser que telle contrée lui était réservée. Godin lui rappelle qu'il lui a accordé et maintenu la ville de Paris, qu'il n'a rien changé aux conditions de ses voyages, que l'année a été moins heureuse qu'espéré, mais que sa position est plus acceptable que celle de bien d'autres. Godin lui explique qu'il ne veut pas voir se manifester des rivalités entre les personnes chargées de ses intérêts et qu'il regrette sa prévention à l'égard de Darras. Godin souhaite que Poirier éclaircisse ce qu'il veut dire par le besoin d'être fixé sur ce qu'il doit faire avant la fin du mois, car il n'a rien d'autre à lui offrir.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à des inconnus, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à T. W. Staniforth and Co, 27 septembre 1862
Godin explique à son correspondant que l'examen des cheminées de luxe exposées dans la section anglaise de l'Exposition universelle lui a démontré qu'il pourrait faire aussi bien et bien moins cher avec des émaux pouvant imiter le marbre et l'acier poli, qu'il a demandé à des artistes de créer des modèles propres à la vente en Angleterre, et qu'il recherche des maisons qui accepteraient des échantillons de ces produits ou voudraient exploiter sa patente.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Benham and Sons, 24 septembre 1862
Sur l'ouverture de relations d'affaires avec Benham and sons. Godin rappelle à Benham and sons qu'à l'occasion d'un récent voyage à Londres, il leur a fait examiner les produits exposés à l'Exposition universelle pour apprécier les émaux dont il recouvre la fonte de fer. Godin explique qu'il a conscience que ses appareils ne sont pas appropriés aux habitudes anglaises, mais qu'il a conduit des artistes à Londres qui ont commencé l'exécution de modèles conformes au goût anglais sur lesquels il prévoit d'appliquer des émaux. Il leur demande s'ils consentent à recevoir des échantillons de ces produits et leur signale qu'il présente dans le palais de l'Exposition universelle des calorifères qui pourraient convenir au chauffage de magasins et lieux publics en Angleterre comme en France. Il les informe qu'il va se rendre à nouveau à Londres et qu'il recevrait leur réponse avec plaisir avant son départ.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur C. H. Furcy, après le 9 septembre 1862
Sur la réalisation de gravures sur bois d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire exécutées d'après photographies. Godin accuse réception de quatre épreuves de gravures sur bois et fait des observations sur l'une d'elles, qui est réalisée d'après l'album de lithographies alors qu'il faut toujours travailler d'après les petites photographies et ne se servir de l'album que pour vérifier les ornements. Godin envoie à Furcy des lithographies ou des photographies. Le post-scriptum est relatif au redressement des lignes des appareils et au renversement des gravures pour présenter les appareils dans le même sens que les lithographies, avec la lumière venant de gauche à droite.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur C. H. Furcy, après le 9 septembre 1862
Sur la réalisation de gravures sur bois d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire exécutées d'après photographies. Godin renouvelle sa demande à Furcy, s'il doit lui envoyer les photographies sur carton ou sur papier simple, et combien de gravures il peut exécuter par semaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Dussailly, 9 septembre 1862
Godin adresse à Dussailly une partie de la souscription pour 1861, 1862 et 1863 relative au transport sur le chemin [de Guise à Vadencourt] et souhaite savoir si l'administration acceptera l'offre de Godin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur C. H. Furcy, 6 septembre 1862
Sur la réalisation de gravures sur bois d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire exécutées d'après photographies. Godin accuse réception de quatre épreuves de gravures exécutées par Furcy et souhaite lui confier d'autres dessins. Il lui demande de suspendre le travail à partir des clichés et il lui signale qu'il fera peut-être recommencer les quatre gravures en raison d'un changement à y faire. Il envoie un album de la maison Godin-Lemaire où se trouve une grande partie des dessins à reproduire, plus lisibles que les petites photographies. Godin souhaite que les cercles et les tampons des appareils soient reproduits. Il informe Furcy qu'il va indiquer sur le carton des photographies le numéro de la planche de l'album correspondante et il lui demande de veiller aux différences éventuelles entre les deux. Godin fait des observations sur le rendu des gravures et demande à Furcy combien de gravures il pourrait exécuter par semaine. Le post-scriptum donne la liste de dessins lithographiques d'appareils envoyés par la poste avec l'album.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Constant Lepage, 6 septembre 1862
Godin demande à Lepage de suspendre l'exécution des dessins demandés dans sa lettre de la veille mais renouvelle sa demande relative aux grands dessins.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Constant Lepage, 5 septembre 1862
Godin adresse à Lepage des photographies stéréoscopiques sur carton et sur papier en lui demandant quel support il préfère pour l'exécution de gravures. Godin souhaite obtenir les gravures qui correspondent aux clichés n° 7 et n° 43 pour pouvoir apprécier la qualité du travail de Lepage. Godin fait des observations sur le rendu des appareils photographiés. Il demande à Lepage s'il peut exécuter de grands dessins et à quel prix.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 2 septembre 1862
Godin demande à Darras des explications sur le retard de son départ en voyage sur l'itinéraire qui lui a été communiqué le 31 août 1862.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Lacarole, 2 septembre 1862
Godin explique à Lacarole qu'il avait envoyé quatre fourneaux à de La Vigerie, pensant qu'il pouvait avoir confiance en celui-ci, mais des renseignements obtenus depuis lui montrent qu'il a été dupé. Il demande à Lacarole s'il peut recouvrir le montant de la valeur des appareils ou récupérer la marchandise. La liste des appareils et de leur valeur d'un montant total de 126,65 F figure sous la signature.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Constant Lepage, 30 août 1862
Après avoir reçu une circulaire de Constant Lepage sur des travaux de gravure sur bois, Godin lui adresse deux vues stéréoscopiques à titre d'exemple de 60 à 80 gravures qu'il aurait à faire faire pour un album et lui demande à quel prix il exécuterait le travail.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur de La Vigerie, 29 juillet 1862
Godin signale à de La Vigerie que sa santé ne lui a pas permis de lui écrire depuis son arrivée à Londres, et il l'informe que l'expédition d'appareils lui a été faite sans emballage spécial. Godin souhaite recevoir les dessins promis par de La Vigerie et il voudrait avoir des nouvelles de la possibilité d'obtenir un article d'un journal de Londres sur les produits de la maison Godin-Lemaire en fonte vitrifiée imitant le marbre.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Allez, 15 juin 1862
Godin se réjouit de l'annonce par Vigerie de la visite d'Allez à Guise du 20 au 25 juin 1862. Il lui demande s'il lui est possible de repousser un peu son voyage car il a besoin d'une quinzaine de jours pour remettre ses fours en marche et fabriquer des appareils dont il voudrait lui faire la présentation.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Nizole, 16 avril 1862
À propos d'un litige commercial relatif à une cuisinière avec Garnache et Pilloin que Godin semble vouloir poursuivre au tribunal.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Darras, 11 avril 1862
Godin fait à Darras des reproches sur sa lenteur à parcourir l'itinéraire qu'il lui a fixé : du 12 mars au 3 avril, Darras n'a visité que 13 villes de l'itinéraire. Godin juge que Darras ne peut à la fois représenter la maison Godin-Lemaire et la maison Potoine. Sous la signature de la lettre se trouve une liste de villes de l'itinéraire de Darras où Godin est susceptible de lui écrire, ainsi qu'un post-scriptum par lequel Godin demande à Darras de lui indiquer si son itinéraire personnel modifie profondément l'itinéraire commercial.

Auteurs : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888) ; Vigerie, A.
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Nizole, 23 mars 1862
Sur le conseil de Nizole, Godin renonce à engager des frais de justice pour un litige relatif à un fourneau.
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