FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Charles Sardou, 20 octobre 1858
Godin explique à Charles Sardou que sa lettre du 10 octobre 1858 lui a été transmise [à Laeken], où il a prolongé son séjour. Godin exprime son désir de mettre à profit l'offre que Sardou lui fait de la part de Louis Michel. Il indique qu'il est retenu encore quelques jours pour l'installation industrielle de sa nouvelle usine et demande à Sardou de lui indiquer le jour où il pourra se rendre à Paris pour rencontrer Louis Michel, quitte à y aller directement de Bruxelles.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Pradel, 8 décembre 1858
Godin informe L. Pradel qu'il reçoit sa lettre au moment de partir pour son usine de Laeken près de Bruxelles. Godin exprime sa surprise après une récente visite rue du Hasard à Paris, car il pensait qu'il existait une solidarité plus complète entre Pradel et ses collaborateurs. Il remet à Pradel la somme de 100 F qui, l'espère-t-il, pourra justifier la confiance qu'il a mise en lui et soulager l'amertume de ses espérances déçues. La fin du texte est difficilement déchiffrable sur la copie : il est question d'un livre de Louis Michel édité par Charles Sardou.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 10 juillet 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Jean-Baptiste André Godin tient à rassurer Cantagrel, dont le nom a été cité par Hébert lors de l'audience du procès en séparation : il lui explique qu'Hébert n'a fait que citer en passant les noms de Considerant, Cantagrel et Michel de Figanières à propos des doctrines de Fourier, et que Favre a défendu Considerant et Cantagrel comme des pères de famille modèles. Il rend compte de sa comparution avec sa femme au tribunal : le tribunal a examiné l'authenticité des copies de lettres produites par Esther Lemaire, qui a avoué que personne n'avait vu les originaux ; le procureur impérial a demandé la reprise du procès dans une quinzaine.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Delpech, 29 novembre 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Delpech qu'il ne s'est pas occupé de l'affaire depuis que sa femme a interjeté appel du jugement du tribunal de Vervins, sinon en écrivant à Jules Favre à qui il a indiqué que la corruption était impuissante à fournir des témoins à ses adversaires. Godin estime que l'affaire sera plus simple qu'en première instance car sa femme a reconnu que les originaux des copies des lettres qu'elle avait produites contre lui n'avaient été vues par personne, et qu'ainsi, il ne reste à ses adversaires que des calomnies ou des attaques sur son adhésion au fouriérisme, au spiritisme, au magnétisme, à la polygamie ou à la polyandrie. Il indique à Delpech que le tribunal a envoyé les œuvres de Fourier en 6 volumes in-8 et les œuvres de Michel de Figanières au ministère public. Godin explique que les conseillers de sa femme ont conçu avec elle le projet de séparation après que Godin ait entrepris la construction du Familistère, dans l'espoir de partager avec elle ce qui lui reviendrait, et que dans cet objectif sa femme lui a rendu la vie difficile, au point qu'il s'est mis à habiter au Familistère à partir de la fin de 1861. Il regrette d'être ainsi tombé dans un piège car son appartement communiquait avec celui de Marie Moret, motif pour sa femme de fomenter un complot visant également son fils.
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