FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à madame Paquerot, 30 juin 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin répond à la lettre de madame Paquerot du 27 juin 1874. Il lui indique que le ministre de l'Instruction publique l'a assuré qu'aucune mesure ne serait prise sans qu'il en soit informé. Il lui recommande de se rendre à la convocation du juge de paix et de lui dire qu'elle n'a pas ouvert une école mais qu'elle est sous-maîtresse dans une école existante, qu'elle n'a pas autorité pour demander l'ouverture d'une école libre dans les classes du Familistère, et qu'elle est prête à cesser ses fonctions. Il lui annonce qu'il verra quel parti prendre quand le ministre aura statué sur l'affaire.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Henry Levasseur, 1er juillet 1874
Godin informe Levasseur qu'à Guise, le maire de l'Ordre moral et la police, en accord avec le préfet, cherche par tous les moyens à provoquer des conflits avec le conseil municipal, et que par ailleurs des mesures vexatoires visent les écoles du Familistère. Il explique qu'il voudrait mettre l'opinion de son côté sans intervenir personnellement dans l'exposé des faits. Il compte sur l'appui du Courrier de l'Aisne : il le prévient que le premier article va paraître dans Le Glaneur de Saint-Quentin, lui demande de reproduire celui-ci et lui suggère une introduction à cette publication.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Guillaume Ernest Cresson, 1er août 1874
Godin annonce à Cresson qu'il ne peut plus échapper au procès qu'on lui fait sur les écoles du Familistère, que ni Bouton, directeur de l'Instruction primaire, ni le ministre ne lui proposent une solution définitive, et qu'il ne compte pas que le préfet arrête les poursuites. Le ministre de l'Instruction renvoie la question des poursuites au ministre de la Justice, qui la renvoie au préfet, qui la renvoie au procureur de la République. Godin explique à Cresson que Jules Simon a demandé un récit détaillé de l'affaire dont il faut faire ressortir le caractère politique, et qu'un journal de l'Aisne a déjà publié un article sur le sujet. Godin demande à Cresson son avis sur la place à donner à la presse dans cette affaire car il entend lui donner de la publicité pour défendre sa cause et la cause républicaine. Dans le post-scriptum, Godin informe Cresson qu'il part pour Guise et que le ministre de la Justice a écrit au tribunal de Vervins pour remettre l'affaire à quinzaine ; Godin émet l'hypothèse d'aller rendre visite au président du tribunal de Vervins, « un homme intelligent, et peut-être le moins mal disposé pour moi au tribunal de Vervins ».
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