FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 29 juillet 1897
Marie Moret demande à Chastanier s'il peut se charger de l'impression du journal Le Devoir. Elle indique que Le Devoir est imprimé par l'ancienne imprimerie Roger et Laporte, reprise par madame veuve Laporte à la suite du décès de Jules Laporte en 1893. Elle donne des informations sur le journal : il est édité pour l'avenir, compte peu d'abonnés, a bientôt 20 ans ; il est tiré à 330 exemplaires pour un coût de 194 F, inclus les corrections, les épreuves, etc. ; 280 exemplaires sont livrés sous enveloppe ; les exemplaires sont expédiés en ballot port dû et l'imprimerie est payée à réception par chèque de la banque Molines père et fils à Nîmes. Des travaux complémentaires sont confiés à l'imprimerie : le tiré à part du procès-verbal de l'assemblée de l'Association du Familistère payé 45 F pour 400 exemplaires par la Société du Familistère ; tirés à part de travaux publiés dans Le Devoir, ceux d'Auguste Fabre notamment, à qui sont comptés 27,50 F les 1 000 feuilles, ou les « Documents pour une biographie complète de J. B. A. Godin », comptés 6 F par feuille pour 100 exemplaires.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à madame veuve Laporte, 1er août 1897
Réponse à la lettre de madame veuve Laporte à propos du stock de feuilles de papier pour l'impression du Devoir : Marie Moret calcule qu'il ne devrait plus rester de papier en magasin après l'impression du numéro d'août 1897 du Devoir, de la brochure de Fabre sur le féminisme et du tiré à part des « Documents biographiques » ; question à réexaminer après impression. Sur la cession de l'imprimerie de veuve Laporte : Marie Moret indique qu'elle a étudié le transfert du Devoir à une autre imprimerie depuis la mort de Jules Laporte ; le départ de son fils aîné et la question du service militaire de son second fils, enfin la marche incertaine de l'imprimerie ont entretenu le désir d'un transfert, décidé dès que le fils aîné de madame Laporte lui a annoncé la cession de l'imprimerie. Marie Moret souhaite à madame Laporte de régler avantageusement ses affaires et de conclure leur collaboration en bon accord.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à monsieur Chastanier, 5 août 1897
Réponse à la lettre de Chastanier du 3 août 1897, qui accepte d'imprimer Le Devoir aux conditions de Marie Moret. Informe Chastanier que les manuscrits du numéro de septembre 1897 du journal lui seront adressés par Jules Pascaly et elle entre le 15 et le 20 août. Chastanier interroge Marie Moret sur le volume de papier à commander (pour 6 mois ou un an), comme l'avait fait Jules Laporte en 1892 : Marie Moret a confiance en Chastanier et souhaite collaborer avec lui durablement, mais ne peut prédire l'avenir ; elle signale à Chastanier que madame Laporte lui a dit avoir en magasin du papier pour 4 numéros du Devoir : Chastanier consentirait-il à reprendre le papier pour ménager les intérêts de « cette femme déjà très éprouvée » ?

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
Marie Moret à Édouard de Boyve, 16 août 1897
Informe de Boyve que Fabre est partie du Familistère pour aller chez sa fille à Castelsarrasin, où elle a fait suivre la carte postale du 14 août 1897 adressée par de Boyve à Fabre. Sur le changement d'imprimeur du Devoir : réponse à la demande de renseignements faite par de Boyve. Marie Moret fait l'historique du changement d'imprimeur du journal Le Devoir : averti par le fils Laporte, que veuve Laporte allait céder l'imprimerie ; après le décès du père, le départ du fils aîné et l'incertitude de la situation du second fils en raison du service militaire, elle avait perdu confiance dans la solidité de la maison Laporte et pensait à changer d'imprimeur ; elle a essayé de faire imprimer le journal à Paris grâce à Pascaly, mais elle s'est finalement entendue avec l'imprimerie Chastanier à Nîmes ; la décision de changer d'imprimeur est ainsi indépendante des successeurs de veuve Laporte et elle est intervenue avant d'avoir connaissance du plan des ouvriers de Laporte. Elle fait remarquer à de Boyve que Le Devoir « est une revue d'un bien insignifiant tirage : 300 exemplaires ».
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