Godin envoie à Brialou 10 exemplaires de La réforme électorale. Il lui signale qu'il a envoyé la brochure et les articles du journal Le Devoir sur la question à Ballu, Clemenceau, Delattre, Floquet, Ganault, Constans, Gambon, Giard, Granet, Laisant, Lesguiller, Lockroy, Maret, Tony Révillon, Ribot, et Rivet. Il lui demande de lui adresser le rapport sur le projet de loi relatif au scrutin de liste que devait lui transmettre Constans.

Godin accepte le concours que lui propose Colfavru en faveur de l'hérédité de l'État. Il lui indique que le projet de loi déposé le 26 juin 1884 par Giard, Henri Maret, Laguerre et Tony Révillon pour l'établissement de la mutualité nationale par l'hérédité de l'État s'inspire de son livre Le gouvernement et de la pétition publiée sous le titre Mutualité nationale contre la misère avec l'aide des ressources de l'hérédité de l'État. Il plaide pour imposer l'idée de l'hérédité de l'État à la Chambre des députés. Dans le post-scriptum, il lui demande s'il a reçu les numéros du traitant des impôts et de l'hérédité de l'État.

Godin envoie à Gaillard trois brochures « sur la transformation du mode de se procurer des ressources publiques » et les numéros mensuels du journal Le Devoir consacrés à la paix depuis janvier 1887 et les numéros du journal depuis le 1er mai 1887. Il souhaite que des députés s'entendent pour proposer des réformes à la Chambre et il demande à Gaillard pourquoi H. Maret n'a pas reproduit sa proposition d'hérédité de l'État. Gaillard estime que la travail parlementaire devrait s'effectuer dans des grandes commissions : Godin pense qu'il faudrait plutôt une nouvelle organisation du suffrage universel par scrutin national avec bulletin de liste d'environ dix noms et renouvellement annuel par moitié ; il lui rappelle qu'il lui avait envoyé sur le sujet La réforme électorale et Le scrutin national.

Adresse les Études sociales. Demande s'il voudrait échanger son journal contre Le Devoir. Détails sur le travail de Godin et sur le gouvernement. Évocation de périodiques et journalistes. Demande sous quel nom il écrit.