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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 2 décembre 1875
Godin explique à Émile qu'il peut peut-être trouver les cartes qui lui manquent dans sa bibliothèque ; il dessine le profil d'une clef pouvant ouvrir une des armoires du bas de la bibliothèque. Sur les élections : Godin redoute que le Gouvernement de l'ordre moral, dans le souci de « protéger » les électeurs, détourne les brochures mises à la poste et recommande de s'assurer qu'elles arrivent à leur adresse.

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Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Paul Victor Nice, 4 décembre 1875
Sur les élections sénatoriales. Godin répond à la lettre de Nice du 2 décembre et se déclare satisfait que Nice ne se soit pas rallié à la combinaison Waddington, de Saint-Vallier, Henri Martin pour les candidatures au Sénat, nuisible au parti républicain, mais à laquelle Buffet accorde les deux-tiers de sa protection. Godin explique que Waddington est opposé à la république démocratique et que les républicains qui le soutiendront seront inconséquents. Il estime qu'il faut ranimer la foi républicaine, quand bien même les élections sénatoriales ont un système inventé par les royalistes. Il souhaite que Le Courrier de l'Aisne se place au-dessus des intérêts électoraux dans l'intérêt de la République. Il indique à Nice qu'il essaiera de se rendre à Laon à son invitation mais que les travaux de l'Assemblée pourraient l'en empêcher et l'assure que Ganault y participera.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin donne de ses nouvelles à Tisserant : « Je puis vous dire qu'ayant renoncé à perdre mon temps à Versailles, je reste ici et répare le désordre que l'ordre moral a cherché à y introduire. Mais nous sommes loin encore de jouir de la liberté nécessaire, car il n'y a de liberté réelle en ce moment que pour le cléricalisme. J'attends donc avec impatience le jour où l'influence de cette caste malheureuse aura perdu sa prépondérance sur la France. ». Il lui indique qu'il est entouré de procès qui le paralysent, mais que les tracasseries ont cessé à l'égard des écoles. Godin demande des nouvelles de Tisserant, en particulier de ses projets en Algérie. Sur une liasse de papiers déclarée disparue par Grebel et finalement retrouvée.

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
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Godin annonce à Villain qu'il accepte les palmes d'officier d'Académie : « Peut-être trouverai-je en elles un préservatif contre tout retour des difficultés que les écoles de la Société du Familistère ont éprouvées sous le gouvernement de l'ordre moral. »
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