Marie Moret à Eugénie Potonié-Pierre, 6 janvier 1879

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)

Les folios

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Marie Moret à Eugénie Potonié-Pierre, 6 janvier 1879

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Champury, Édouard (1850-1890) est cité(e) dans cette lettre

Migrenne, Alfred (1847-1937) est cité(e) dans cette lettre

Potonié-Pierre, Eugénie (1844-1898) est destinataire de cette lettre

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Informations sur le document source

CoteFG 41 (1)

Collation3 p. (193r, 194v, 195r)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

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Présentation

Auteur·eMoret, Marie (1840-1908)

Date de rédaction6 janvier 1879

Lieu de rédactionGuise (Aisne)

DestinatairePotonié-Pierre, Eugénie (1844-1898)

Lieu de destination4, rue des Deux-Gares, Paris

Description

RésuméEnvoi des vœux pour la nouvelle année. Marie Moret indique à Eugénie Potonié-Pierre que son dernier article du Devoir a été remarqué et a suscité des réactions. Elle lui rapporte dans une longue citation la lettre d'une abonnée.

Mots-clés

Compliments, Féminisme

Personnes citées

Œuvres citées

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomChampury, Édouard (1850-1890)

GenreHomme

Pays d'origine

France
Suisse

ActivitéPresse

BiographieJournaliste français d'origine suisse né en 1850 et décédé en 1890 à Nantes (Loire-Atlantique). Édouard Champury est rédacteur du journal du Familistère Le Devoir de 1878 à 1880, puis rédacteur du Phare de la Loire à Nantes (1844-1944). Il épouse une habitante du Familistère, Élisa Lardier. En 1888, il réside au 11, bis rue Richeux, à Nantes (Loire-Atlantique). La soeur d'Édouard Champury, Christine Champury (1860-1927), fonde en 1893 une école ménagère à Carouge (Suisse) près de Genève.

NomMigrenne, Alfred (1847-1937)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

Activité

Bibliothèque
Employé/Employée
Familistère
Industrie (grande)
Littérature

BiographieHomme de lettres, historien, bibliothécaire et archiviste né en 1847 à Bruyères-et-Montbérault (Aisne) et décédé en 1937 à Guise (Aisne). Fils de manouvrier, Louis-Alfred Migrenne exerce en 1867 le métier de bonnetier. Il est mobilisé le 15 juillet 1870 et il est envoyé à Toul au début de la guerre franco-prussienne de 1870. Il y est fait prisonnier et interné en Allemagne. Il rentre en France en 1871 et envoyé la même année en Algérie où il participe à la campagne d'Afrique. Il est cantonnier chef à Athies-sous-Laon (Aisne) quand il se marie le 21 février 1874 avec Marthe Eugénie Noiron, née à Athies-sous-Laon en 1857. Il se trouve à Saint-Jean d'Angély (Charente-Maritime) lorsque Godin le recrute le 9 septembre 1878 en qualité d'employé de bureau dans l'usine du Familistère de Guise, où il débute le 21 septembre 1878 ; il est surveillant de fonderie à l'usine en 1911 ; il est retraité de la Société du Familistère le 1er juillet 1909 après 31 ans de service et il est pensionné au Familistère par l'Association coopérative du capital et du travail jusqu' à son décès en 1937. Il est admis le 20 décembre 1880 en qualité de participant dans l'Association coopérative du capital et du travail, admis en qualité de sociétaire le 9 décembre 1881, et élu au titre d'associé de l'Association avant 1893. Alfred Migrenne fait fonction de bibliothécaire et d'archiviste de la Société du Familistère de Guise. Républicain, libre-penseur, il est l'auteur de recueils de poèmes, d'ouvrages d'histoire locale et d'une biographie de Jean-Baptiste André Godin (André Godin, sa vie, son œuvre, 1817-1888 (Saint-Quentin, 1908)). Il habite avec son épouse dans l'aile droite du Palais social en 1911.

NomPotonié-Pierre, Eugénie (1844-1898)

GenreFemme

Pays d'origineFrance

Activité

Féminisme
Littérature
Socialisme

BiographieFemme de lettres, socialiste et féministe française née en 1844 à Lorient et décédée en 1898 à Fontenay-sous-Bois. Eugénie Pierre a pour compagnon Edmond Potonié (1829-1902), socialiste et pacifiste, partisan de la coopération. Eugénie et Edmond Potonié-Pierre publient des articles dans le journal du Familistère, Le Devoir, en 1878 et 1879. Eugénie Pierre collabore au journal d'Hubertine Auclert La Citoyenne (Paris, 1881-1891). Elle fonde en 1891 le groupe La Solidarité des femmes et organise en 1892 et 1896 des congrès féministes internationaux. Elle est abonnée au journal du Familistère Le Devoir (Guise, 1878-1906) à Vincennes (Val-de-Marne) puis à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne). En 1886, Benoît Malon, le directeur de la Revue socialiste, suggère sans succès à Godin les noms d'Edmond Potonié et d'Eugénie Pierre pour la rédaction du journal Le Devoir, en remplacement de Simon Deynaud.

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 31/03/2022 Dernière modification le 24/10/2023