Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 novembre 1853

Auteur·e : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Les folios

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2 Fichier(s)

Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 novembre 1853

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Goubaux, Prosper (1795-1859)

est cité(e) dans cette lettre

Sabran, Véran (vers 1811-1874)

est cité(e) dans cette lettre

Godin, Émile (1840-1888)

est destinataire de cette lettre

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Citer cette page

Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 4 novembre 1853, Bibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris, FG 15 (3), consulté le {date-consulte} sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/Famililettres/items/show/28057

Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

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Présentation

Auteur·eGodin, Jean-Baptiste André (1817-1888)

Date de rédaction4 novembre 1853

Lieu de rédactionGuise (Aisne)

DestinataireGodin, Émile (1840-1888)

Lieu de destination29, rue Blanche, Paris

Description

RésuméGodin remercie Émile pour sa lettre du 28 octobre 1853 et la description qu'elle contenait de sa promenade à la Butte Montmartre, où ses parents voudront aller sous sa conduite. Godin répond à Émile, qui estime que son goût pour la solitude vient de la manière qu'il a été élevé en bas âge, qu'il était à la pension Tayon dès l'âge de 6 ans, qu'il était entouré de tous les ouvriers de la maison et de sa famille, et que son goût pour la solitude est un trait de son caractère. ll lui fait observer également que tous ses camarades n'ont pas connu une société nombreuse dans leur enfance et que lui-même n'a fréquenté que son père et sa mère jusqu'à l'âge de 6 ans. Il lui indique qu'il ne doit pas pour autant négliger de faire ses devoirs et que monsieur Goubaux signale dans son dernier bulletin qu'il doit avoir plus de volonté et de courage. Godin fait des observations à Émile sur l'orthographe de la narration de sa dernière lettre, que ce dernier croit avoir soignée, en particulier sur la terminaison des verbes. Il lui demande s'il a besoin de quelque chose qu'il pourrait lui adresser, selon l'indication d'Émile, par le moyen de Véran Sabran. Dans le post-scriptum, Godin indique qu'il consigne sur une note séparée les fautes d'orthographe commises par Émile dans sa dernière lettre.

NotesLieu de destination : voir la lettre de Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 16 janvier 1855 (Cnam FG 17 (1) a) ; Émile Godin est pensionnaire au lycée Chaptal à Paris à partir d'octobre 1853 (voir la lettre de Godin à Allyre Bureau, 13 octobre 1853, Cnam FG 15 (3), folio 295) ; le collège Chaptal est à l'origine situé rue Blanche à Paris avant son déménagement en 1874 sur le boulevard des Batignolles, à Paris.

SupportPlusieurs passages du texte sont repérés par un trait au crayon bleu dans la marge de la page.

Mots-clés

Éducation, Français (langue)

Personnes citées

Lieux citésMontmartre, Paris

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomGodin, Émile (1840-1888)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographiePropriétaire français né en 1840 à Esquéhéries (Aisne) et décédé en 1888 à Fligny-le-Petit (Aisne). Émile Caïus Godin est le fils de Jean-Baptiste André Godin et d'Esther Lemaire. Il décède le 2 janvier 1888, quinze jours avant son père.

NomGoubaux, Prosper (1795-1859)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographiePédagogue et homme de lettres français né en 1795 à Paris et décédé en 1859 à Paris. Prosper Goubeaux fonde à Paris sous la Restauration l'institution Saint-Victor. L'établissement d'enseignement devient, sous sa direction, l'École François-Ier en 1844 puis le collège Chaptal en 1848, lorsque la Ville de Paris prend en charge son administration. Le collège Chaptal situé rue Blanche dans le IXe arrondissement de Paris jusque 1874, dispense un enseignement de caractère professionnel, qui fait place aux sciences et aux techniques. Le fils de Jean-Baptiste André Godin et d'Esther Lemaire, Émile, est scolarisé au collège Chaptal de 1853 à 1856.

NomSabran, Véran (vers 1811-1874)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieIndustriel et fouriériste français né à Nîmes (Gard) vers 1811 et décédé à Paris en 1874. Véran Sabran fonde en 1839 une fabrique de toiles pour la teinture et l'impression à Mont-d'Origny-Sainte-Benoîte (Aisne), entre Guise et Saint-Quentin, et une maison de négoce de ses produits à Paris. Sabran est fouriériste et à ce titre, il est en relation depuis les années 1840 avec Jean-Baptiste André Godin. Sabran rend visite à Godin à Esquéhéries en mars 1846, et son nom est régulièrement mentionné par Godin dans sa correspondance avec l'École sociétaire. Dans une lettre de 1847, il est domicilité au 3, rue Saint-Joseph, Paris. Les deux industriels sont assez étroitement liés, puisqu'en 1853 Véran Sabran propose à Godin de le représenter au collège Chaptal à Paris où Émile Godin, fils de Jean-Baptiste est élève en internat. Il est actionnaire de la société de colonisation européo-américaine du Texas, créée en 1854 par Victor Considerant et dont Godin est un des gérants. Véran Sabran visite le Familistère de Guise en octobre 1871.

Informations sur le document source

CoteFG 15 (3)

Collation2 p. (34r, 35r)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 29/06/2022 Dernière modification le 28/12/2023