Deynaud, Simon (1844-1914)

Les relations du document

Collection Moret_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 43 (8)

Ce(tte) correspondant(e) est cité(e) dans :
Marie Moret à Gaston Ganault, 30 août 1889

Collection Moret_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 41 (1)

Ce(tte) correspondant(e) est cité(e) dans :
Marie Moret à Édouard de Pompéry, 22 avril 1884

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BiographieJournaliste français né en 1844 à Monségur (Gironde) et décédé en 1914 à Saint-Quentin (Aisne). Né dans une famille de propriétaires bonapartistes, Deynaud a suivi des études secondaires à l'Institut bonapartiste Royer de Bordeaux où il obtient un diplôme de bachelier ès Sciences, et il suit les cours de l'École d'agriculture de Grand-Jouan. Engagé dans le 71e régiment de ligne en 1870, il est décoré de la médaille militaire. Après la guerre franco-prussienne, ses parents lui donnent 200 000 francs. Il se livre à quelques créations d'entreprises. Avec son frère et un ami d'enfance, il s'établit dans la région bordelaise, où il se livre au commerce du vin. Les établissements connaissent rapidement des déboires et font faillite. Ses parents comblent les différentes dettes et se brouillent avec Simon Deynaud pour des divergences politiques. Il vivote alors à Paris avec sa femme, institutrice, et sa fillette. Deynaud travaille comme ouvrier journalier dans différentes entreprises. Il adhère en 1876, au Cercle d'études philosophiques et sociales de la rue Mouffetard. Il est l'un des fondateurs et des propagandistes du Parti ouvrier qu'il crée en 1879. Il a collaboré à la rédaction du Prolétaire en 1880 et de La Bataille en 1882. Il se présente à diverses élections législatives. En 1882 à l'élection partielle du Gros-Caillou (Paris, VIIe arr.), il obtient 3,27 % des voix. La même année, il tente de battre le socialiste Jules Joffrin (1846-1890) dans son bastion de Clignancourt : traité de diviseur, il obtient un résultat dérisoire (0,4 %). Recruté par Godin en tant que rédacteur en chef du journal Le Devoir, Deynaud s'installe avec sa famille au Familistère en novembre 1883. Ne supportant plus l'autorité de Godin, il part du Familistère en juin 1885. Il est aussitôt engagé par Benoit Malon pour collaborer à la Revue socialiste. Au début du XXe siècle, Deynaud se fixe à Saint-Quentin (Aisne) où il rédige un organe collectiviste, L'Égalité, qui ne ménage pas ses critiques à l'égard du Familistère.

Sources

Bibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris, fonds Godin, FG 15 (23), lettre de Jean-Baptiste André Godin à Simon Deynaud, 19 janvier 1883
Jessica dos Santos. L'utopie en héritage. La Société du Familistère de Guise, de la mort de Jean-Baptiste Godin à la dissolution de l'association (1888-1968). Histoire. Université Charles de Gaulle - Lille III, 2012. Français. ⟨NNT : 2012LIL30006⟩. ⟨tel-00862866⟩, p. 134-135
http://cnum.cnam.fr/CGI/redirb.cgi?P1132
Sauvé (Nicolas), « Le Devoir (1878-1888), outil de propagande du Familistère de Guise », mémoire de Master 1, université de Picardie, 2006, p. 56-58
https://maitron.fr/spip.php?article80089
https://www.idref.fr/203171691
Bibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris, fonds Godin, FG 17 (2) d, lettre de Simon Deynaud à Jean-Baptiste André Godin, 27 octobre 1883
Bibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris, fonds Godin, FG 17 (2) d, lettre de Simon Deynaud à Jean-Baptiste André Godin, 4 novembre 1883

Mots-clés

Activité

GenreHomme

Pays d'origineFrance

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 12/09/2022 Dernière modification le 27/05/2024