Stanton, Kate (1838-1931)

Mots-clés

Activité

GenreFemme

Pays d'origineÉtats-Unis

Les relations du document

Collection Moret_Registre de copies de lettres envoyées_CNAM FG 41 (1)

Ce(tte) correspondant(e) est destinataire de :
Marie Moret à Kate Stanton, 29 septembre 1874

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Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

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BiographieFéministe, conférencière et doctoresse américaine née en 1838 à Charlestown (Rhode Island, États-Unis) et décédée en 1931 à Newport (Rhode Island, États-Unis). Katherine Sands Stanton, ou Kate Stanton, est la fille d'un ancien membre du Congrès américain, George A. Stanton. Elle passe trois ans en Europe pour étudier la littérature allemande et française et étudie le droit à son retour aux États-Unis. À partir de 1870, elle délivre à Providence (Rhode Island) des conférences sur les droits des femmes et apparaît comme une active militante du droit de vote des femmes. Elle donne des conférences en Nouvelle Angleterre et dans tous les États-Unis. En juin 1874, Kate Stanton effectue une tournée de conférences au Royaume-Uni, puis se rend en France. Elle visite le Familistère de Guise en août 1874. Marie Moret écrit le 10 juillet 1878 à Marie Howland au sujet de Kate Stanton : « Elle nous a fait l'impression d'être une belle rieuse, prenant la vie gaiement. Nous lui avons trouvé l'esprit fin, mais superficiel. Quant aux ravages amoureux qu'elle a exercés ici, ils se sont bornés à quelques coquetteries entre elle et M. Émile Godin, tout prêt à rire comme Miss Kate elle-même ». De retour aux États-Unis, l'Américaine inscrit à son programme de la saison 1874-1875 une conférence intitulée « Les souverains sans couronne », qui traite de Godin et du Familistère. La conférence est à nouveau programmée en 1875-1876. Le tract annonçant cette tournée reproduit la gravure publiée dans Solutions sociales en 1871 et montrant la cérémonie de la fête du Travail. En 1878, Kate Stanton est diplômée du Women's Medical College de New York et exerce comme doctoresse à Rhode Island.

Sources

Bibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris, fonds Godin, FG 15 (14), lettre de Jean-Baptiste André Godin à Kate Stanton, 9 mars 1874.
McElroy (Wendy), Individualist Feminism of the Nineteenth Century: Collected Writings and Biographical Profiles, McFarland Publishing, 2001.
Guise, collections du Familistère : Livre des visiteurs et visiteuses du Familistère
« Miss Kate Stanton », The Phrenological Journal and Life Illustrated, vol. LIII old series, vol. IV new series, July to December 1871, New York, 1871, p. 90-91, [en ligne], URL : https://hdl.handle.net/2027/mdp.39015074630610?urlappend=%3Bseq=533 (consulté le 22 juillet 2019).
Gordon (Ann D.) éd., The selected papers of Elizabeth Cady Stanton and Suzan B. Anthony, vol. III, National Protection for National Citizens, 1873 to 1880, Rutgers University Press, New Brunswick, New Jersey, 2003, p. 254.
« Dr Katherine Sands Stanton », Find a Grave, [en ligne], URL : https://www.findagrave.com/memorial/156054203/katherine-sands-stanton (consulté le 22 juillet 2019).

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 12/09/2022 Dernière modification le 26/04/2023