165_Lettres du comte de Saint-Aulaire : 1831-1859
Auteurs : Beaupoil, comte de Saint-Aulaire, Louis-Clair de (1778-1854)
Présentation de la collection
Lithographie von Josef Kriehuber, 1838
Elève de la première promotion de l'Ecole polytechnique en 1794. Haut fonctionnaire au cours de l'Empire et représentant à la Chambre au cours de la Restauration. Il embrasse la carrière diplomatique au début de la Monarchie de Juillet à Rome. Il remplace Guizot à Londres lorsque celui-ci occupe le ministère des Affaires étrangères.
Il devient membre de l'Académie française en 1841. Après la révolution de 1848, Saint-Aulaire se désengage de ses fonctions parlementaires et diplomatiques.
Le 31 juillet 1849, au retour d'exil de Guizot, le comte Saint-Aulaire lui écrit :
Ben tornato, Mon cher ami. [...] Je pense à l'avenir le moins possible et à cette condition je m'accommode du présent j'avais toujours rêvé d'achever ma vie dans le loisir. [...]Mais ce n'est pas le mouvement que je regrette. Je travaille à mettre de l'ordre dans mes papiers et mes souvenirs, mais j'ai commencé par Rome en 1831. J'ai bien du chemin à faire pour arriver à Londres en 1842. Je voudrais que Dieu m'en donnât le temps car vous m'avez fournis de beaux matériaux à mettre en œuvre pour cette époque. Personne ne lira ce que j'écris avant trente ans. C'est quand on ne se sent plus bon à rien qu'on se rejette ainsi dans l'avenir. J'espère bien que vous nous préparez des enseignements moins tardifs que j'aurais envie de causer avec vous mon cher ami, vous, l'esprit le plus net que j'ai connu.
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Lithographie von Josef Kriehuber, 1838
Elève de la première promotion de l'Ecole polytechnique en 1794. Haut fonctionnaire au cours de l'Empire et représentant à la Chambre au cours de la Restauration. Il embrasse la carrière diplomatique au début de la Monarchie de Juillet à Rome. Il remplace Guizot à Londres lorsque celui-ci occupe le ministère des Affaires étrangères.
Il devient membre de l'Académie française en 1841. Après la révolution de 1848, Saint-Aulaire se désengage de ses fonctions parlementaires et diplomatiques.
Le 31 juillet 1849, au retour d'exil de Guizot, le comte Saint-Aulaire lui écrit :
Ben tornato, Mon cher ami. [...] Je pense à l'avenir le moins possible et à cette condition je m'accommode du présent j'avais toujours rêvé d'achever ma vie dans le loisir. [...]Mais ce n'est pas le mouvement que je regrette. Je travaille à mettre de l'ordre dans mes papiers et mes souvenirs, mais j'ai commencé par Rome en 1831. J'ai bien du chemin à faire pour arriver à Londres en 1842. Je voudrais que Dieu m'en donnât le temps car vous m'avez fournis de beaux matériaux à mettre en œuvre pour cette époque. Personne ne lira ce que j'écris avant trente ans. C'est quand on ne se sent plus bon à rien qu'on se rejette ainsi dans l'avenir. J'espère bien que vous nous préparez des enseignements moins tardifs que j'aurais envie de causer avec vous mon cher ami, vous, l'esprit le plus net que j'ai connu.
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Les documents de la collection
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Fiche descriptive de la collection
AuteurBeaupoil, comte de Saint-Aulaire, Louis-Clair de (1778-1854)
Date(s)1831
Mots-clés
- Académie française
- Diplomatie
- France (1830-1848, Monarchie de Juillet)
- France (1848-1852, 2e République)
- Ministère des Affaires étrangères (France)
- Politique (France)
Mentions légalesMarie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0.