Guizot épistolier

François Guizot épistolier :
Les correspondances académiques, politiques et diplomatiques d’un acteur du XIXe siècle


Votre recherche dans le corpus : 55 résultats dans 5377 notices du site.

Auteur : Reybaud, Louis (1799-1879)

Auteur : Doudan, Ximénès (1800-1872)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Carné, Louis de (1804-1876)

Auteur : Coste, Jacques (1798-1873)

Auteur : Ancelot, Virginie (1792-1875)

Auteur : Taine, Hippolyte (1828-1893)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)

Auteur : Vitet, Louis, dit Ludovic (1802-1873)

Auteur : Beaupoil, comte de Saint-Aulaire, Louis-Clair de (1778-1854)

Auteur : Vitet, Louis, dit Ludovic (1802-1873)

Auteur : Vitet, Louis, dit Ludovic (1802-1873)

Auteur : Beaupoil, comte de Saint-Aulaire, Louis-Clair de (1778-1854)

Auteur : Vitet, Louis, dit Ludovic (1802-1873)

Auteur : Vitet, Louis, dit Ludovic (1802-1873)

Auteur : Vitet, Louis, dit Ludovic (1802-1873)

Auteur : Vitet, Louis, dit Ludovic (1802-1873)

Auteur : Legouvé, Ernest (1807-1903)

Auteur : Favre, Jules (1809-1880)

Auteur : Ampère, Jean-Jacques (1800-1864)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)
23003_00812.jpg
296 Du Val-Richer, Mercredi 25 oct. 1839
7 heures

Ma journée a été prise hier par M. Hèbert, qui me reste encore aujourd’hui. C’est un homme de quelque importance dans la Chambre. Il a du sens, du courage et de la parole. Il m’a toujours été très fidèle. Mais c'est une terrible chose qu’un brouillard qui rend la promenade impossible, et la conversation permanente. Je ne connais plus que vous au monde avec qui en fait de présence et de conversation, je n’arrive jamais au bout de mon plaisir. Mon hôte ne sait rien. Il vit depuis deux mois à la campagne, en vacances. Sa disposition me paraît être celle des gens sensés du centre, le mécontentement expectant, peu de confiance et peu d’ambition.
Vous verrez que D. Carlos, pour avoir ses passeports, sera obligé de prier sérieusement Cabrera et le comte d’Espagne d'en finir, & qu’ils ne lui obéiront pas. Raison de plus pour ne pas les lui donner de sitôt ; il faut qu’il ait autant d'envie que la reine Christine de voir cesser la guerre civile, et qu’il emploie ce qu’il a d'influence pour nous comme il l'a employée contre nous. Bourges doit être bien ennuyeux, pas plus pourtant qu’Elisando, je pense. Je ne suppose pas que les visiteurs Carlistes suffisent pour charmer le séjour. Quel puérile parti !
Il me paraît que Berryer poursuit sa candidature à l’Académie française car on m'en écrit de nouveau. Parlerait-il du Roi comme il convient dans son discours de réception ? Demandez-le lui tout simplement si vous le voyez. Remarquez-vous, de votre côté un léger, bien léger mouvement pour nous adoucir un peu dans notre refus de faire comme l’Angleterre.
Plus j'y pense, et plus je répète, pour la politique ce que Mirabeau disait pour la morale : " la petite tue la grande. " Et je le répète contre tout le monde.
Pour rien au monde, je ne voudrais épouser la Reine d’Angleterre. Vous n'aviez pas bonne opinion de l'avenir conjugal de la Princesse Charlotte. Je parierais bien plus contre cet avenir-ci. Je ne sais pourquoi, car au fait je n'en sais rien. Mais j’ai cette impression. Peu importe du reste au résultat. Le Prince de Cobourg ne l'en poursuivra pas moins, et ne s'en félicitera pas moins, s’il l'obtient. Puis le temps s’écoulera ; les mécomptes viendront les ennuis, les colères, les regrets peut-être. C'est le train de la vie. Bien peu y échappent, même de ceux qui le prévoient.

9 heures et demie
Je m’attendais, en effet au dénouement de Félix. Vous faites bien de le garder. Moi aussi, j’attends le beau mois de Novembre. Adieu. Adieu. Je vous quitte bien brusquement. Mon hôte entre dans mon Cabinet. Si c'était vous !

Auteur : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)
23003_00965.jpg
314 Paris Mardi 12 Novembre 1839 Midi

Voici donc ma dernière lettre, si c’est ma dernière lettre ! (vous voyez comme je crois difficilement au bonheur.) Je me sens fatiguée ce matin à faire des copies pour vous. Je me sens fatiguée à mille choses de désagréables. Il me semble difficile que les choses désagréables, aient la moindre chance de m’atteindre jeudi.
Le duc de Bordeaux n’a pas été reçu par le Pape. La Duchesse de Berry est allé voir le Saint Père pour solliciter une audience pour son fils. Il l'a absolument refusé parce que le passeport du jeune prince ne portait pas le visa du nonce à Vienne. La cour d'Autriche et la cour de Gorrie sont également fâchée de ceci. J'ai causé hier avec Miraflores il n’est pas sanguin pour les affaires de son pays. Il dit que la dissolution est décidée. Montrond est occupé de la candidature de Berryer à l’Académie. Thiers se donne beaucoup de mouvement pour lui. Il sera surement odieux. Le Roi est curieux de voir ce que sera son discours de réception.
Granville me donne des conseils dans mes affaires. Il veut que des questions directes sont adressées à Londres, et je le ferai. Cela ne doit pas traîner. Je me porte mal, ne vous attendez à rien d’autre qu'à ce que vous aurez laissé. Et tout au plus encore. mais attendez vous bien à ma joie car elle sera grande. Adieu. Adieu, ce dernier adieu est le seul bon de loin. Adieu.

Auteur : Noailles, Paul de (1802-1885)

Auteur : Guizot, François (1787-1874)
https://eman-archives.org/Guizot-Lieven/import/images/MF-G-L011_00021.jpg
Brompton, samedi 6 Janv. 1849
Une heure

Je viens de passer ma matinée, avec Mrs Austin, et Mr. Murray à corriger des épreuves, à régler des détails de publication & Tout est long et difficile quand on veut que ce soit bien fait, et bien fait dans deux pays à la fois. Enfin, c’est fini. La brochure paraîtra décidement mardi prochain, à Londres et à Paris. Le Times a beaucoup insisté pour en avoir les prémices, et il en donnera un extrait lundi ou mardi. M. Murray s'en promet beaucoup de succès en Angleterre. Je n'ai vraiment rien de Paris. Pas le moindre fait et à peine quelques réflexions de Philippe de Ségur qui me promet sa voix pour le duc de Noailles à l'Académie. Génie ne me parle que de ma brochure. Il est évident que la crise ministérielle a un peu troublé tout le monde, ceux qui l’ont faite et ceux qui l’ont subie, et que personne, ne s’est soucié de pousser, quant à présent, la lutte plus loin. Il me semble même qu'on blâme Thiers de l'avoir commencée sitôt. J'ai vu ce matin un ancien député conservateur, M. de Marcillac, bon homme, sensé, et tranquille, qui n'a nulle envie que Louis Nap. dure mais qui trouve qu’on se presse trop de le faire tomber. Il m'a dit de plus, et ceci me chagrine que le maréchal Bugeaud avait été réellement fort malade et ne se remettait qu'à moitié. Il a un poumon en mauvais état. M. de Marcillac croit que les prochaines élections se feront fin de mars ou au commencement d’Avril, que beaucoup de conservateurs rentreront dans l’Assemblée et qu’elle sera beaucoup meilleure que celle-ci, mais que le parti républicain y sera encore fort, trop fort. Le parti n’est plus au pouvoir, et ne tardera pas à reprendre quelque faveur dans le bas de la société. Non comme république, mais comme opposition. Ségur est fort sombre. Sa lettre ne vaut pas la peine de vous être envoyée. Il y a plus de dissertation et d'Académie qu’il ne vous en faut. L’amiral Cécilla est un choix honnête. Il a du bon sens et du savoir-faire. Très étranger à la politique générale, il ne s'appliquera qu'à bien vivre avec Paris et avec Londres, et à les faire bien vivre ensemble. Il n’aura point d’idées et ne fera point d'affaires. On le regarde comme un excellent marin. Pourquoi vos yeux vous faisaient-ils mal hier soir, après une bonne nuit ? C'est l’approche de la neige. J’ai eu de l'humeur ce matin en la voyant. Je crois que Mardi de la semaine prochaine sera le jour qui me conviendra pour venir à Brighton. J’aimerais mieux lundi. Mais je ne suis pas sûr. Je vous l’écrirai positivement dans deux jours. Adieu. Adieu. Quel ennui de vous avoir quittée ! Mes amitiés à Marion. Voici un complet de M. Etienne Arago sur le nouveau ministère. L'assemblée est fort satisfaite du ministère qu'on lui fait ; elle n'avait qu'une buvette ; elle a maintenant un Buffet.

Auteurs : Orléans, Louis Charles Philippe Raphaël d' (duc de Nemours) (1814-1896)

Auteurs : Orléans, Louis Charles Philippe Raphaël d' (duc de Nemours) (1814-1896)

Auteur : Villemain, Abel-François (1790-1870)
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2