162. Lisieux, Mercredi 17 octobre 1838, François Guizot à Dorothée de Lieven

Auteurs : Guizot, François (1787-1874)

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2 Fichier(s)

Les mots clés

Autoportrait, Discours du for intérieur, Relation François-Dorothée

Relations entre les lettres

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Présentation

Date1838-10-17

GenreCorrespondance

Editeur de la ficheMarie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

IncipitJe n’attends pas Matonchewitz, ni une bonne conversation.

PublicationInédit

Information générales

LangueFrançais

Cote

461, AN : 163 MI 42 AP Papiers Guizot Bobine Opérateur 2
Réf Volume relié transcriptions manuscrites(Hennequin/XIXe siècle), IV/284-285

Nature du documentLettre autographe

Supportcopie numérisée de microfilm

Etat général du documentBon

Localisation du documentArchives Nationales (Paris)

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TranscriptionN°163 Lisieux 17 octobre, 9 heures

Je n’attends pas Matonchewitz, ni une bonne conversation. Mais j’ai dîné ici hier. Trois personnes attendent à la porte de ma chambre et il faut que je sois reparti dans une heure pour le Val Richer. Hier en venant à Lisieux seul dans ma voiture, j’ai pensé au 16 octobre pour vous, beaucoup à vous. Il est bien difficile de dire ce qui est vraiment au fond du cœur. Je n’ai jamais été plus occupé de vous. J’aime tant de choses en vous ! Et des choses que je ne trouve nulle part ailleurs nulle part mais n’ayez donc pas toujours de mauvaises nuits. Faites cela pour moi. Je regrette que les Sutherland passent si vite. Je voudrais que vous fussiez habituellement entourée d’affection d’impressions douces. C’est ce qui vous manque. Quelqu’un qui soit toujours là, associé à tous les détails de votre vie, à soigner et qui vous soigne, à aimer et qui vous aime dans tous les moments de la journée. Je ne vous parlerai pas aujourd’hui d’autre chose que de vous. Il faut que je fasse entrer les gens qui attendent. Adieu. Adieu. Remerciez ; je vous prie, pour moi la Duchesse de Sutherland de son souvenir. J’espère que je serai plus heureux quand elle repassera par Paris pour retourner en Angleterre. Adieu. Adieu. Je voudrais couvrir d’adieux le papier blanc qui me déplaît. G.

Citer cette page

Guizot, François (1787-1874), 162. Lisieux, Mercredi 17 octobre 1838, François Guizot à Dorothée de Lieven, 1838-10-17.
Marie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle).
Consulté le 22/12/2024 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/Guizot-Lieven/items/show/1585

Informations éditoriales

Date précise de la lettreMercredi 17 octobre 1838

Heure9 heures

DestinataireBenckendorf, Dorothée de (1785?-1857)

Lieu de destinationParis (France)

DroitsMarie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0.

Lieu de rédactionLisieux (France)

Localisation

Notice créée par Marie Dupond Notice créée le 29/04/2019 Dernière modification le 18/01/2024