255. Paris, Vendredi 30 août 1839, Dorothée de Lieven à François Guizot

Auteurs : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)

Les mots clés

Diplomatie, Politique (Angleterre), Relation François-Dorothée, Réseau social et politique

Relations entre les lettres

Collection 1839 ( 1er juin - 5 octobre )

Ce document est une réponse à :
258. Val -Richer, Jeudi 29 août 1839, François Guizot à Dorothée de Lieven

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Présentation

Date1839-08-30

GenreCorrespondance

Editeur de la ficheMarie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

PublicationInédit

Information générales

LangueFrançais

Cote674, AN : 163 MI 42 AP Papiers Guizot Bobine Opérateur 3

Nature du documentLettre autographe

Supportcopie numérisée de microfilm

Localisation du documentArchives Nationales (Paris)

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Transcription

255 Paris, Vendredi 30 août 1839

Voici votre n° 258 qui me dérange ou qui m’arrange, je ne sais pas bien lequel. Vous venez mardi. C’est charmant. Mais je voulais. partir mardi c’est contrariant. Et bien je reste, je vous verrai ce jour-là à Paris au lieu de vous voir à Rouen. Le reste nous le combinerons, car j'espère bien que ce n’est pas pour m’échapper que vous venez ?
M. Molé est venu hier un moment, il reviendra aujourd'hui il a eu 10 jours de fièvre. J’ai vu maintenant toute la diplomatie. Elle attend votre réponse à la demande de l'Angleterre d'employer la force contre le Pacha. Nous verrons. Le Prince Metternich a eu la tête embarrassée pendant huit jours, c’est sa femme elle même qui l'écrit. Il est très faible, on ne veut pas qu'il s'occupe. le moment est bien choisi pour rester désœuvré ! On me dit que mon fils aîné a donné sa démission. Je n’ai pas de nouvelles de Pétersbourg. Adieu, adieu.
Vous ne dites pas si je dois encore vous écrire. Savez-vous que personne valait mieux, personne n’aurait parlé, mais vous avez décidé autrement, et je me range. Adieu. Je veux que vous sachiez comment vous me trouverez et pour cela voici comme on me trouve maigrie, hâlée, et l’air faible. préparez votre imagination à tout cela, et n'ayez par l’air trop étonné. Certainement je suis mieux car je ne me suis pas en train de mourir comme à Baden. Adieu. Adieu.

Citer cette page

Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857), 255. Paris, Vendredi 30 août 1839, Dorothée de Lieven à François Guizot , 1839-08-30.
Marie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle).
Consulté le 22/12/2024 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/Guizot-Lieven/items/show/1830

Informations éditoriales

Date précise de la lettreVendredi 30 août 1839

DestinataireGuizot, François (1787-1874)

Lieu de destinationVal-Richer

DroitsMarie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0.

Lieu de rédactionParis (France)

Localisation

Notice créée par Marie Dupond Notice créée le 24/03/2020 Dernière modification le 18/01/2024