418. Poix, Jeudi 10 septembre 1840, Dorothée de Lieven à François Guizot

Auteurs : Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857)

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Les mots clés

Ambassade à Londres, Conditions matérielles de la correspondance, Politique (France), Presse, Relation François-Dorothée

Relations entre les lettres

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Présentation

Date1840-09-10

GenreCorrespondance

Editeur de la ficheMarie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

IncipitJe vous ai écrit au moment de me coucher, je vous écris à mon lever. Toujours, toujours penser à vous. Vous parler ou vous écrire, selon que le ciel ordonne que ce soit l’un ou l’autre, voilà comme se passera ma vie.

PublicationLettres de François Guizot et de la princesse de Lieven (1836-1846), préface de Jean Schlumberger, Paris, Mercure de France, 1963-1964, vol. 2, n° 512/196

Information générales

LangueFrançais

Cote1141, AN : 163 MI 42 AP Papiers Guizot Bobine Opérateur 6

Nature du documentLettre autographe

Supportcopie numérisée de microfilm

Etat général du documentBon

Localisation du documentArchives Nationales (Paris)

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Transcription418. Poix 7 h. du matin le 10 septembre 1840

Je vous ai écrit au moment de mon coucher, je vous écris à mon lever. Toujours toujours penser à vous ; vous parler on vous écrire selon que le ciel ordonne que ce soit l’un ou l’autre. Voilà comme se passera ma vie. J’ai assez mal dormi bien du bruit. Je serai d’assez bonne heure à Paris, je laisserai ceci à Beauvais Faites-moi le plaisir de dire à votre maître d’hôtel, que c’est pour le 15 que Denay s’est engagé à venir me trouver à Paris. S’il était encore à Londres il l’en ferait souvenir.
Je serai curieuse demain d’en tendre du bavardage. Je lis les journaux en route en attendant et je trouve qu’il y a bien de la confusion. C’est probablement là le régime auquel sera livré le monde pour longtemps.

Beauvais midi. N’est-ce pas que vous avez eu une lettre de moi tous les jours ? Je suis à la 6 ème depuis Londres. Je m’arrête ici pour manger et boire de votre vin. Je viens de parcourir le Constitutionnel de hier 9. C’est assez bien répondu aux Débats. Au reste vous n’attendez pas des commentaires politiques de Beauvais ?
Adieu. Adieu. Voilà le couvert mis, c’est important pour un voyageur et j’ai faim. Adieu. Adieu mille fois. God bless you que dit-on à Londres de Napier. Adieu

Citer cette page

Benckendorf, Dorothée de (1785?-1857), 418. Poix, Jeudi 10 septembre 1840, Dorothée de Lieven à François Guizot , 1840-09-10.
Marie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle).
Consulté le 21/12/2024 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/Guizot-Lieven/items/show/445

Informations éditoriales

Date précise de la lettreJeudi 10 septembre 1840

Heure7 heures du matin

DestinataireGuizot, François (1787-1874)

Lieu de destinationLondres (Angleterre)

DroitsMarie Dupond & Association François Guizot, projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0.

Lieu de rédactionPoix (France)

Localisation

Notice créée par Marie Dupond Notice créée le 29/11/2018 Dernière modification le 18/01/2024