Thresors de la Renaissance

Trésor et entière histoire de la triomphante victoire du corps de Dieu sur l’esprit malin


Auteur(s) : Boulaese, Jehan

Généralités

Titre long de la première édition identifiée (ou autre édition)Le thresor et entiere histoire de la triomphante victoire du corps de Dieu sur l’esprit maling Beelzebub, obtenuë à Laon l’an mil cinq cens soixante six, au salut de tous : a nostre Sainct Pere le pape Gregoire XIII. Factum est regnum hujus mundi domini nostre & Christi ejus, & regnabunt in secula seculorum. Amen. Apoc. cap. II.d.15. Recueillie des œuvres & actes publics cy apres specifiez, & de mot à mot entierement couchez, & par ce notoire, par les heretiques impugnée, & publiquement averée par la vue de l’Oyë, & le toucher de plus de cent cinquante mil personnes, & selon la foy, & selon le faict de double lettre patente, & de double seel public authentiquee [sic], comme vray instrument de foy publique, auquel on croira en tout jugement. Ainsi presentée au Pape, au Roy, au Chancelier de France, & au premier President, & selon le vouloir d’iceux faicte imprimer, par Jehan Boulæse prebstre, professeur des sainctes lettres hebraïques, pauvre perpetuel du college de Mont-agu (Guillaume Chaudière, 1578)
Information sur l'auteur ou les auteurs
  • Boulaese, Jehan
  • Prêtre. - Professeur d’hébreu puis principal au Collège de Montaigu
Date de la première publication de l'œuvre1578
Date de la dernière édition identifiée1578

Description & Analyse de l'œuvre

Histoire éditorialeIl n’existe visiblement qu’une seule édition de cet ouvrage, daté de 1578.
Date de la dernière édition identifiée1578

Transcription et analyse des péritextes

Transcription des péritextes de toutes les éditions
  • Pius PP. SV. [Nicolas Chesneau, 1578]
    Venerabili fatri fabio episcopo cajacensi, apud charissimum in Christo Filium nostrum Carolum Francorum Regem Christianissimum, nostro & Apostolicæ sedis Nuntio.
    Venerabilis Frater, Salutem & Apostolicam Benedictionem. Dilectus filius Ioannes Boulæsius Presbyter, qui has nostras tibi reddet litteras, flagrans studio Divini honoris amplificandi, acetiā devotione erga nos & Sanctam Romanam Ecclesiam superioribus mensibus ad nos venit, Actáque quodam ingenti volumine comprehensa insignis miraculi in Civitate & diocæsi Laudunensi Episcopo ipso eximia pietate administrante in Persona cujusdam mulieris oppodi Vrevini ad Hæreticorum pravitatem confundendam, & cæcorum corda illuminanda, nuper facti, attulit. Quæ quidem nonnullis viris integritate, religione, experientia, & doctrina præditis, & nobils probatis, diligenter videnda, ac mature examinanda dedimus : quorum relatione nobis facta, Deo omnipotenti gratias egimus, qui calamitoso hoc nostro sæculo, ad divinæ suæ Majestatis gloriam, piorum ædificationem, & errantium reversionem, pro sua Ineffabili misericordia in ista Provincia, tantis hærisibus modo exagitata mirabilium suorum signa, operari dignatus est. Quare cùm admirandum hoc & nunquam satis celebratum sacrosanctæ Eucharistiæ miraculum coram Innumerabili hominum multitudine factum fuisse referatur, ita  id ad omnium populorum cognitionem, ut perducatur, magnopere studendum est : Ideȯque Extracta rerum omnium præcipuarum & infi- (†2 r°) gniorum, quæ ad illius manifestationem pertinere videntur, ad te per eundem Ioannem mittimus, volumísque, ut iis cum Episcopo Laudunensi, & Nicolao Episneo Canonico, qui rei gestæ interfuisse dicuntur, accuratè communicatis, si ipsi ea, ita ut narrantur, Acta esse confirmaverint, mox cum Christianissimo Rege nomine nostro agis atque efficias, ut in ejus Regno miraculum ipsum ad Dei laudem, Majestatis suæ Christianissimæ favore imprimi, & in lucem omnium prodire possit. Quod, ut fidelius & exactius fiat, eundem Ioannem imprimendi curam habere opereprecium fore existimamus. Datum Romæ apud Sanctum Petrum sub Annulo Piscatoris : Die octava Octobris M.D.LXXI. Pontificatus nostri Anno sexto.
    Cæ. Glorierius. (†2 v°)
  • Gregorius [A. PP.] XIII. [Nicolas Chesneau, 1578]
    Venerabili fratri Episcopo Sancti Papuli apud Charissimum in Christo filium nostrum Carolum Francorum Regem Chrstianissimum, nostro & sedis Apostolicæ Nuntio. [1 page et demie]
  • Attestatio Dominorum Doctorum Sorbonæ non impedientium quominus Manuele Victoriæ corporis domini Exxtractum voluntate & jussu felicis recordationis PII papæ quinti, & tota Historia authentica, imprimatur. [Nicolas Chesneau, 1578] [1 page et demie]
  • Errata [Nicolas Chesneau, 1578] [1 demi-page]
  • Beatissimo domino nostro, Domino Gregorio hujus nominis decimotertio, Pontifici optimo maximo Jochannes [sic] Boulæse presbyter Laumdunēnsis, Hebraïcarum literarum professor, perpetuus Collegii Montis acuti Parisiensis pauper, perpetuam fœlicitatem. [Nicolas Chesneau, 1578] [30 pages]
  • A tout homme, paix et salut, du desir de Jehan Boulesæ [sic] prebstre. [Nicolas Chesneau, 1578]
    La Triomphante victoire du corps de Dieu sur l’Esprit maling Beelzebub obtenuë à Laon, Amy Lecteur, vuidant le seul poinct de tous les troubles qui sont au monde quant à la Religion, Nous à raisonnablement incitez d’en mettre en lumiere l’Histoire, Premierement par Extraict en nostre Manuel : Et maintenant, pour satisfaire à l’ardent desir & frequentes prieres des bons Catholiques, tout au long en ce Thesaur & Recueil Authentique de tous les Actes publics. Auquel brievement vous noterez deux poincts. Le premier, l’ordre de la Composition. Le second, le Profit & asseurance que nous en acquerons.

    Quant à la Composition, vous le notterez divisé en trois parties selon nostre Manuel y comprins & ainsi divisé pour la raison des lieux : Et chascune d’icelles trois parties subdivisée presque par chascun Jour : Et ce Jour amplement declaré souz le Nom de chacun des Autheurs, desquels les Escripts y sont tout au long de mot à mot inserez. Que si la repetition d’une mesme chose ainsi par plusieurs plus amplement & clairement declarée, vous fasche : Prenez seulement le nom de l’Autheur, duquel vous voulez voir ou ouyr l’Escript entierement, & lisez continuellement jusques à un autre Nom mis en grosse lettre au milieu de la page, & passant tout ce qui est souz ce Nom, tournez tant de pages ou fueillets, que vous ayez retrouvé vostre premier Nom eleu : & ainsi poursuyvez jusques à la fin du livre. Comme par exemple : Si ous ne voulez lire que l’Histoire de Monsieur de Hericourt lors Doyen de Laon, commencez à la trentiesme page, ou vous voyez en grosse lettre, l’Histoire de la sacrée victoire, &c. par Chr. De Hericourt : & continuellement lisez jusques à la quarante deuxiesme page, (õ 4 v°) que commence nostre Manuel, passez sans lire jusques à la quarante huictiesme que vous retrouvez le mesme Nom de Hericourt, soubz lequel ainsi continuant lirez seulement son Histoire.
    Ainsi soubz le Nom de Boulaese, vous lirez l’Histoire abbregée commençant à la premiere page : ainsi premise pour servir d’Argument de tout le livre. Ainsi vous lirez aussi le Manuel, commençant, comme dict est, à la quarante deuxiesme page.
    Ainsi soubz le Nom de Despinoys vous lirez tout son Rescrit, commençant en la page deux cens trente troisiesme.
    Ainsi souz le Nom de Gorret, vous lirez tout le Proces verbal de maistre Guillaume Gorret Notaire du Roy, commençant en la page trois cens vingt quatre.
    Ainsi soubz le Nom de Roillet, vous lirez toute sa poësie continuë. commencant [sic] en la page 696.
    Et ainsi par les tres-certains sens de la veuë, de l’ouye, & du toucher, vous cognoistrez, le precieux Corps de nostre Sauveur & Seigneur Jesus-Christ destruire tous les effects de nostre commun ennemy Beelzebub, & le chasser. Voila pour l’ordre de la Composition. Maintenant du profict que vous en remporterez.
    Ce profict s’estend en trois. C’est à sçavoir quant à nostre Foy, à nostre Charité, & à nostre Esperance : ou Congnoissance, Action, & Affection.
    A nostre Congnoissance & Foy. Car en sorte du monde vous ne pouvez plus doubter que la seule vraye & salutaire Religion ne soit en l’Eglise Catholique & Apostolique Romaine, encores que Rome, quant au lieu, feust du tout destruicte : ne plus ne moins que le vieil testament, ne laisse d’estre Canonique, encores que Jerusalem contenant le Temple & le sancta sanctorum, ait esté destruicte, & soit maintenant segneuriée par les Ismaëlites Turqs fils bastards d’Abraham. De là aussi cognoissons-nous (ŭ 1 r°) que hors de l’Eglise Catholique il n’y a aucun salut. Et que tout ce qu’on dit au contraire, & la pure invention, ou du Diable l’ennemy de Dieu & du genre humain : ou de la pure ignorance ou malice humaine. Donc aussi nous congnoissons l’humble & vrayement filiale obeissance que nous devons au sainct ordre Sacerdotal (lequel qui le desprise, desprise Dieu :) & que nous devons faire tresprudente & discrette distinction de la vie, de la personne, & de la dignité des hommes, soient d’Eglise, soient de Noblesse, soient de Justice, ordonnez de Dieu pour conduire l’ame, le corps, & l’action des deux : à cognoistre, aymer & craindre, obeir & ensuivre nostre Dieu, pour le repos de tous & d’un chascun. Or la vraye foy & religion nous fait congnoistre nostre Dieu, & nostre ennemy le diable, Nostre dieu tout puissant, tout sçavant, & tout bon. Le diable nostre ennemy, tout debile, tout ignorant de bien, & tout mauvais. Plus la vraye religion nous engendre la pieté & devotion : & la pieté, le filial amour & crainte de Dieu, & la bonne conscience, & le vray repos d’icelle, qui est la porte de salut. Parquoy, puis qu’en ceste saincte Histoire, par veuë, par l’oye [sic], & par le toucher estant asseurez de nostre foy : Et que nostre Redempteur & Sauveur Jesus-Christ de son infinie bonté si evidemment se monstre si present avec nous au Sainct Sacrement de l’Autel, par le Prebstre consacré en la Messe : Il faut mourir en la ferme & constante foy, union, & obeissance de nostre mere Saincte Eglise Catholique & Apostolique Romaine. Voila briefvement de la foy : Maintenant de l’Action.
    Or de la cognoissance & de la foy en nostre cerveau, sort l’Affection & Esperance en nostre cœur : & de la cognoissance & Affection sort l’Action en noz sens exterieurs, comme de la foy & de l’Esperance, la Charité en l’exercice de Vertu. Dont ce pendant que nous vivons, vrayement nous devons imiter & ensuyvir l’exemple que nous a don- (ŭ 1 v°) né nostre Seigneur Jesus-Christ de faire bien à tous, tant que nous pouvons, sans faire tort n’y injure à aucun. Et ainsi en parfaicte vertu devons charitablement faire & accomplir la volonté de nostre Dieu, faisant à autruy comme nous voulons qu’il nous soit faict. Laquelle volonté manifestement nous est baillée, & assurément la cognoissons estre de Dieu, par son Eglise Catholique & Apostolique Romaine. Voila de l’action en l’himitation de l’exercice de charité. Maintenant de l’Esperance ou Affection.
    Pour mourir en ferme & constante foy, vivre en diligente Charité, Nous sommes par ceste Victoire du fils de Dieu, fondée sur l’ardente attente & Esperance de la jouyssance de la joye eternelle que nostre Triumphant Roy victorieux à preparé a tous & un chacun de ceux qui feront sa volonté, regardant en haut  au Ciel d’où nous nous voyons venir la belle lumiere, gage asseuré, à qui bien le cognoist, du grand & solide, & du tout parfait plasir qu’y reçoipvent les Anges & les Saincts. Or puis qu’il nous faut partir, d’icy, veuillons ou non, & que le Purgatoire ne dure que jusques au dernier jour du jugement, apres lequel à tout jamais & eternité demeure, ou la liberté, ou la prison : la liberté, en Paradis au ciel avec Dieu nostre Pere : la prison en Enfer au centre de la terre avec le Diable nostre ennmy ; le Paradis, pour les bons avec l’autheur de bonté : & l’Enfer pour les mauvais avec l’autheur de mal : ou mettons nous nostre affection ? qu’est ce que nous esperons ? Ou voulons nous aller ? Ou voulons nous demeurer ? Qu’est-ce que nous devons aymer, sion que nostre Pere ? Qu’est-ce que nous devons hayr, sinon que nous mesme & le diable nostre ennemy ? Qu’est-ce que nous devons esperer sinon le bien parfaict, qu’il nous promet si nous faisons sa volonté ? Qu’est-ce que nous devons craindre sinon que de l’offencer, & nostre offence estre baillée en la presence du mauvais duquel il nous  (ŭ 2 r°) menace ? A quoy pensons-nous ? Ou est nostre apprehention, nostre jugement nostre memoire, ou est nostre raisonnable discours ? Ou pouvons nous estre en parfaicte joye, sinon en la liberté & lumiere de Paradis ? Ou pouvons nous estre en totale tristesse, sinon en la prison & tenebres de l’enfer ? Mais lequel vault le mieux ? Elisons, finablement donc avec qui serons nous sauvez & benictz en eternelle gloire, sinon qu’estans uniz avec nostre Dieu, avec nostre pere, avec nostre Createur, avec nostre Redempteur, avec l’Evesque de nos ames, avec le Roy des Roys, avec le Juge des Juges, avec le Triomphant victorieux de toutes les infernales puissances ? Or ne peult aucun avoir Dieu pour pere, qui n’a l’Eglise Catholique & Apostolique romaine pour mere. En laquelle ceste presente Victoire du corps de Dieun nous confirme nostre Foy, nostre Esperance, & nostre Charité, avec nostre Cerveau, nostre cœur, & nostre Sens exterieur : pour finablement faire la volonté de Dieu, & de ce parvenir à la gloire de Paradis. Qui est le but final que se doibt proposer & esperer tout Homme. Ou aussi feray-je fin. Priant Dieu de tout mon cœur, amy Lecteur, de vous donner la grace de cognoistre & entendre ceste Divine Victoire de celuy qui donne sa chair pour la vie du Monde. A Dieu, amy Lecteur, De Paris au College de Montagu ce 25. Jour de Juillet mil cinq cens soixantedixhuict 1578. (ŭ 2 v°)
Topoï dans les péritextes
  • circulation dans l’ouvrage
  • composition
  • indexation
  • manuel
  • profit spirituel
  • référentialité aux auteurs-sources
Collection créée par Anne Réach-Ngô Collection créée le 16/10/2016 Dernière modification le 27/06/2022