Thresors de la Renaissance

Trésor universel des riches et des pauvres


Auteur(s) : Liébaut, Jean

Généralités

Présentation générale de l'œuvreCet ouvrage de Jean Liébaut a été écrit dans les années 1570 mais il a été traduit et publié au XVIIe siècle. On n’a pas retrouvé d’autres éditions de cet ouvrage avant l’édition de 1651 (recherches à reprendre).
Titre long de la première édition identifiée (ou autre édition)Thresor universel des pauvres et des riches, ou recueil de remedes faciles, pour toute sorte de maladies qui surviennent au corps humain : depuis la plantte des pieds, jusqu’au sommet de la teste, tant interieures qu’exterieures. Fidelement tirez des plus excellens medecins grecs, arabes, & latins ; anciens & modernes, par M. Jean Liebaut, medecin de Paris. A plantâ pedis usque ad verticem, erit in te sanitas (Gervais Clousier, 1651)
Information sur l'auteur ou les auteurs
Date de la première publication de l'œuvre1577

Transcription et analyse des péritextes

Transcription des péritextes de toutes les éditions
  • Le libraire au lecteur [Gervais Clousier, 1651]
    Le grand secours que la nation Françoise a receu, par la communication que je luy ay faite depuis quelques années de deux exellens Traitez en Médecine que j’ay fait traduire : L’une de l’Italien d’un noble Venitien, qui enseigne à vivre tres-longuement par une exacte sobrieté ; l’autre du Latin d’un tres celebre Professeur de l’université de Padouë, qui instruit les Pauvres à se garantir de leurs maladies estant destituez de Medecine : a fait souhaitter la mesme Traduction du Livre Latin du très-expérimente Medecine de l’Universi (ã 2 r°) té de Paris Maistre Jean Liebault, qu’il a intitulé Thresor des Pauvres.
    Les Doctes Livres qu’il a composé en Latin, et en François suffisent pour faire connoistre la valeur de ce Thresor, sans qu’il soit besoin que je m’estende sur ce sujet. Je diray seulement qu’il y a lieu de s’estonner comment nostre Nation a esté si malheureuse depuis tant d’années qu’il l’a donné en Latin, de n’en avoir la possession en sa Langue, veu que (à la reserve de ses Commentaires sur les Aphorismes d’Hippocrate non encore traduits) elle jouyt avec tant d’utilité de sa Maison Rustique : de ses Secrets de Medecine & Philosophie Chimique ; de ses Embellissemens du corps humain ; et de son rare Traicté des Maladies des Femmes.
    Ces grands Ouvrages remplis de si profonde doctrine, d’observations si exquises, et d’une Approbation si Authentique, sont autant de tesmoings pour (ã 2 v°) prouver que celuy que je presente maintenant, est en effet un vray Thresor des Pauvres & des Riches, lequel abonde en si grand nombre de remedes prompts. Asseurez, et faciles pour chasser toutes sortes de maladies du corps humain, que j’ose asseurer que le Livret qui porte un pareil tiltre sous le nom d’Arnauld de Villeneuve, n’est façon quelconque approchant du merite de celuy-cy ; Estant une pure compilation qui ne se trouve dans les Oeuvres Latines du susdit Arnauld de Villeneuve.
    Je fais cette remarque, afin que l’on ne se persuade que ce soit le mesme Livre ; et que l’equivoque du tiltre ne diminue en rien le prix de celuy-cy, lequel chacun sçait estre un Ouvrage legitime, premierement commencé par un tres-grand Medecin nommé Petrus Hispanus, qui pour son rare sçavoir parvint au Pontificat ; et lequel Livre a depuis esté augmente de moitié, et mis au dernier point (ã 3 r°) de perfection par le susdit Maistre Jean Liebault : Tellement que c’est un Ouvrage accomply ; du quel Pauvres, et les Riches pourront tirer en toutes leurs maladies de tres-approuvez remedes. Adieu. (ã 3 v°)
  • Extraict du Privilege du Roy. [Gervais Clousier, 1651]
    Par grace & Privilege du Roy ; il est permis à Gervais Clousier Marchand Libraire a Paris, de faire imprimer, vendre & distribuer un Livre intitulé Thresor des Pauvres et des Riches, & defenses sont faites à tous Imprimeurs, Libraires & autres personnes de quelque qualité & condition qu’ils soient, d’imprimer, faire imprimer, vendre, distribuer ny extraire aucunes choses dudit Livre sans le consentement dudit Gervais Clouzier, sur peine de confiscation des livres & exemplaires qui auront esté mis en vente au prejudice des presentes, & de 1500. livres d’amande, moitié à nous, & l’autre audit Gervais Clouzier, & de tous despens, dominages & interests, & ce durant le temps & terme de dix ans, à compter du jour qu’il sera achevé d’imprimer, ainsi qu’il est porté plus amplement dans l’original. Donné à Paris le vingt-neusiéme jour de Mars, l’an de grace mil (ã 4 r°) six cens cinquante, & de nostre regne le huictiéme. Par le Roy en son Conseil.
    Renouard.
    Achevé d’imprimer pour la premiere fois le dernier Novembre mil six cens cinquante. (ã 4 v°)
Collection créée par Anne Réach-Ngô Collection créée le 16/10/2016 Dernière modification le 04/09/2021