Thresors de la Renaissance

Trésor des secrets de nature


Auteur(s) : Alfier, Jean Paul

Généralités

Titre long de la première édition identifiée (ou autre édition)Le thresor des secrets de nature. Lesquels serviront à beaucoup d’infirmitez. Mis en lumiere par Moy Jean Paul Alfier, au benefice du public (Jean Poyet, 1608)
Information sur l'auteur ou les auteursAlfier, Jean Paul
Date de la première publication de l'œuvre1608

Transcription et analyse des péritextes

Transcription des péritextes de toutes les éditions
  • Au Lecteur Salut. [Jean Poyet, 1608]
    Puis que la vertu est le vray & parfait ornement de l’homme : mesmes que par le moyen d’icelle toutes choses se rendent excellentes & illustres, & qu’à ceste occasion tous les bons esprits la recerchent incessamment. J’ay volu faire voir en ceste excellente tres-digne & magnifique Cité, ce qu’il a pleu à Dieu me distribuer d’icelle : Scachant bien qu’en ce faisant, & rendant mes labeurs propres, pour le soulagement de ceux qui m’ont faict & feront c’est honneur de m’employer, je ne les semeray en terre (A 2 r°) sterille & ingratte. C’est pourquoy je veux (outre ce que j’ay faict du meilleur de mon cœur) que les nobles & honnorables habitans de ceste dicte excellente Cité ressentent combien je desire les servir & leur donner subjet d’avoir memoire de moy. A ces fins j’ay estimé ne pouvoir faire chose qui leur soit plus agreable que de leur laisser quelques secrets, tant de mes distilations, huilles, medicaments, qu’autres choses necessaires à plusieurs maladies : à ce qu’ils s’en puissent servir hors que les auray absenté, que si je pouvois d’avantage je le ferois pour le desir que j’ay de demeurer,
    Messieurs,
    Vostre tres humble, & tres-obeissant serviteur.
    Jean Paul Alfier. (A 2 v°)
  • [À la fin de l’ouvrage] Au Sieur Jean Paul Alfier, sur son Thresor des secrets de Nature. [Jean Poyet, 1608]
    Stances.
    Si d’Apollon le fils vivoit encore,
    Aves ses arts que nostre siecle honore,
    Et qu’il fallut encor une autrefois,
    Hors du tombeau ressusciter Alciae,
    A l’entreprendre il seroit trop timide :
    Et toy sans luy le ressusciterois.
    Le Ciel depuis le levant de sa course,
    Jusqu’au couchant, du midy jusqu’a l’ourse
    Ne voit rien plus qui soit semblable à toy :
    Les prez, les bois, les herbes & les plantes,
    A ton sçavoir s[e] ruent obeissantes,
    Et de la main elles prennent leur loy.
    Aussi cest âge honore ta presence,
    Tous les François avec toute la France
    Chantent ton los d’un cœur joyeux & fier
    Et ta science à leur vie profite :
    Ainsi l’un l’autre envers l’autre merite,
    L’une en loüange, & en bienfaicts Alfier.
    E. G. (D 2 v°)
  • [À la fin de l’ouvrage] Sonnet à luy mesme. [Jean Poyet, 1608]
    L’un resignant son sçavoir au tombeau
    A mesme temps pert & nom & science :
    L’autre le sien paist d’un muet silence,
    Pour demeurer tout seul à son niveau.
    Mais Alfier, touché d’un traict plus beau
    Tu vas semant parmy toute la France
    Les fruicts aquis par ton experience,
    Qui font desja fleurir le renouveau.
    C’estoit trop peu d’exercer la pratique
    Tu veux encor que chacun la traffique
    Donnant l’entrée à si digne palais,
    Où chacun peut cueillir dessus la plaine,
    Ceste moisson, sans travail & sans peine
    C’est le moyen de vivre à tout jamais.
    E. G. (D 3 r°)
  • [À la fin de l’ouvrage] Quatrain. [Jean Poyet, 1608]
    Quand je te voy bondir sur un theatre,
    Je suis ravy en tes celestes traicts :
    Mais maintenant comme voulant t’esbatre,
    Je voy icy d’autres divins attraits. (D 3 v°)
Topoï dans les péritextes
  • expérience
  • fruits
  • moisson
Collection créée par Anne Réach-Ngô Collection créée le 16/10/2016 Dernière modification le 22/08/2021