Thresors de la Renaissance

Trésor de la Sainte-Messe


Auteur(s) : Cabueil, Pierre

Généralités

Titre long de la première édition identifiée (ou autre édition)Le trezor de la sainte Messe, ou il est monstré, comment nostre Seigneur Jesus-Christ l’a instituée & celebrée le premier, & comme elle a esté prefigurée par les anciens sacrifices : & prophetisée par les prophetes, & docteurs rabbis. Et comme les prieres & ceremonies ont esté adjoinctes de par les apostres & leurs successeurs : Et la signification des ornemens du prestre : & sur chacun une meditation & oraison de la passion de Jeus-Christ. Avec un brief recueil de plusieurs prieres quotidiennes, le tout recueillys des livres des S. Peres. Par Pierre Cabueil françois (Rutger Vulpius, 1605)
Information sur l'auteur ou les auteursCabueil, Pierre
Date de la première publication de l'œuvre1605

Transcription et analyse des péritextes

Transcription des péritextes de toutes les éditions
  • Preface au peuple Chrestien et Catholicque, Salut. [Rutgerus Velpius, 1605]
    Mes Freres & Sœurs en Jesu Christ : scachez que ces jours passez, m’estant retiré hors de bruit, et ayant invocqué l’ayde de Dieu par le benoit Sainct Esprit, je me mis a penser la grandeur de ce tant admirable Sacrifice du corps et sang pretieux de Jesu-Christ nostre Sauveur, qui est consacré tous (* 2 r°) les jours en la saincte Messe, et offert a Dieu le Pere pour la satisfaction des pechez de tout le monde : et en considerant la grandeur de ce Sainct et haut mystere : et voyant le peu de reverence et le peu de respect et de devotion que aucuns Chrestiens y portent, soit que par ignorance, ou faulte de foy, ils assistent a la Saincte Messe, fort irreverramment, et sans sentiment de devotion, les uns se mectant contre l’Autel, et aultres parlent des affaires mondaines, regardant cà et là ceux qui ont le plus beau nez, et davantage ilz [sic] s’en trouve qui portent des livres profanes, et aultres sans respect  se promenent dans les Eglises, voire durant le S. service, portant si peu d’honneur et reverence a la presence du corps et sang pretieux de Jesus-Christ, (* 2 v°) ne leur souvenant pas de ce que nostre Seigneur Jesu Christ eut tant en horreur ceux qui profanoyent le Temple de Salomon en sainct Jehan 2. chap. ayant Jesu-Christ faict un fouët de cordelets, leur dit en les frappant et les chassant hors du Temple : allez et ne faictes pas de la maison de mon Pere une maison de traficque et marché, et en sainct Luc dix-neufiesme, il leur dict en les chassant, il est escript, ma maison est maison d’oraison, et vous en faictes une maison de Brigans.
    Si donc telles gens qui sont sans craincte et sans respect, pensassent bien en cela, et a l’offence qui font a Dieu en profanant son Sainct Temple et ses saincts mysteres, ilz debvroyent bien trembler de peur, et pleurer amerement (* 3 r°) leurs fautes passées : et dire avec moy que ce n’est sans cause, que nous sommes privez en beaucoup de lieux et de Royaume et Provinces du sainct Sacrifice de la S. Messe, et de l’exercice de nostre Religion Catholicque Apostolique Romaine, et que justement nos pechez sont vrayement la cause d’avoir fait lever ceste orage et peste d’Heresie en ce siecle tant despravé, pour nous faire recognoistre noz fautes, et pour nous retourner vers Dieu, et nous mectre en ses misericordieuses mains, pour implorer sa grace et misericorde, avec un cœur contrit et humilié, et nous remectre au droict chemin et a l’ancienne pieté et devotion de noz devanciers et anciens mayeurs.
    Ce qui m’a occasionné et incité a faire ce petit traicté, intitulé le Tresor de la Saincte (* 3 v°) Messe, lequel je vous desdie, et vous y verrez comme nostre Sauveur Jesus-Christ a esté le premier qui l’a institué et celebré le Jeudy absolut : et aussi vous y verrez comme elle avoit esté prédicte et prefigurée dés le commencement du monde, et prophetisée de par les Prophetes devant l’incarnation du Filz de Dieu : et aussi vous y verez comme les oraisons et ceremonies, y ont esté adjoutés [sic] de par les Apostres et leurs successeurs, pour la reverence du Sainct mystere, avec les ornemens et vestemens du Prebstre, le tout pour nous servir d’esguillon, a bien religieusement et devotement assister au S. et digne Sacrifice de la S. Messe, avec attention et fruict, en meditant la S. passion de nostre Sauveur Jesu-Christ, et ofrir et presenter avec le prebstre ce (* 4 r°) sainct et admirable sacrifice a Dieu le Pere, pour la satisfaction de noz fautes et pechez, et en deduction de la paine deuë en iceulx.
    Et si ce petit traicté n’est si bien poly et dressé comme vous tous mes freres en Jesu-Christ le desireriés, je vous prie tous de supporter le defaux, et d’excuser le zelle et l’affection de celuy qui vous le desdie, qui n’a autre desir, que de voir florir l’Eglise Catholique nostre mere, et de nous voir tous qui sommes ses enfans, bien devotz, zelleux et affectionnez au service de Dieu, et prompt a l’accomplissement de ses saincts commandemens, afin que apres le cours de ceste vie humaine nous puissions estre dignes d’aller au Ciel avec les Saincts bien-heureux, pour a jamais louer Dieu et le contempler (* 4 v°) et benir : et pource que je scais que en ce siecle il y a beaucoup de detracteurs, par la langue desquelz touttes choses sont blasonnées, pourtant je n’ay laissé et le laisseray a faire mon mieux, et a parfaire cest oeuvre, ne me souciant pas de leur mesdisance, pourveu que ce mien petit labeur vous apporte quelque fruict, et que ce soit a l’honneur et gloire de Dieu, et advancement de sa sacrée Religion, protestant devant Dieu estre serviteur inutile. De Bruxelles ce 2. Jour de Janvier, mil six cens et cinq.
    Vostre tres-humble et tres-obeyssant frere en nostre Seigneur Jesus-Christ, P. C. (* 5 r°)
  • Stances au Seigneur Cabueil. [Rutgerus Velpius, 1605]
    Non, ce n’est point pour vous, ô chetifz Heretiques,
    Que cest autheur a faict ce Tresor imprimer,
    C’est pour les bons Chrestiens, c’est pour les Catholiques,
    Qui croyent bien la Messe et la vueillent aymer.

    Contre tous voz erreurs, Dieu par sa providence,
    Ce grand Dieu tout puissant, ce Tresor faict garder,
    Tousjours dans son Eglise il est en evidence,
    Et tous ces vrays enfans l’y peuvent regarder.

    C’est doncq pour vous enfans de ceste saincte Eglise
    Que Cabueil nous a mis ce thresor par escrit (* 5 v°)
    En nous faisant ce bien, le Ciel le favorise,
    Contre l’erreur qui n’est que du malin esprit.

    Courage donc Cabueil et que la medisance
    Ne te retarde poinct de bien faire tousjours,
    Ce grand Dieu protecteur de ta perseverance,
    Veult par ce beau Tresor bien heurer tes vieux jours.

     L.S.D.G.

  • Ode au sieur Cabueil. [Rutgerus Velpius, 1605]

    Puis que l’on voit que l’Heresie,
    L’Atheisme et l’Apostasie,
    Combatent contre nostre loy,
    Il faut que chacun Catholique
    Fasse profession publicque
    De maintenir sa saincte foy. (* 6 r°)

     Car quiconque se voudra feindre,
    Il verra bien le Ciel s’en pleindre,
    Et l’aer despit s’en ressentir,
    Il verra comme la tempeste,
    L’ire de Dieu dessus sa teste,
    Pour luy en faire repentir.

     Dieu ne veult poinct a son service,
    L’homme tiede plain d’artifice,
    Que l’on ne voit ny chauld ny froid :
    Il veult ung homme plain de zelle,
    Dont le service soit fidelle,
    D’un franc courage et d’un cœur droit.

    Toy donc mon Cabueil qui faconne
    Du beau talent que Dieu te donne,
    Ce grand Tresor, et ce discours,
    Tu nous monstres ce qu’il fault faire,
    Et ce qui nous est salutaire,
    Pour bien servir Dieu tous les jours.

    Tu nous monstres qu’elle est ta gloire,
    Et la grandeur de la victoire,
    De nostre foy les erreurs :
    Tu nous enseignes la pratique (* 6 v°)
    Pour surmonter tout Heretique
    Et de tout vice estre vainqueurs,

    Si la beaulté de ton ouvrage,
    Est receuë d’un bon courage,
    Et d’un desir de faire bien,
    Sans doubte il sera necessaire,
    A quiconque se voudra plaire
    De tousjours vivre en bon Chrestien.

    L.S.D.G.

  • Anagramme sur le nom de l’Auteur Pierre Cabueil, Beau Ciel prier. [Rutgerus Velpius, 1605]

    Beau Ciel Trone Divin bien-heureux qui te prie
    Et qui recognoissant que nostre humanité
    Provenant des rayons de la divinité,
    Doibt recevoir estant dans giron la vie. (* 7 v°)

    Pierre Cabueil ayant prins de toy l’origine
    Par son nom contourné joinct a ces bons ecris.
    Nous monstre le sentier que Dieu luy a apris.
    Par lequel faict, vers toy qu’un chascun s’achemine.

  • Aultre Anagramme sur le nom de l’Auteur Pierre Cabueil priere va ci bele. [Rutgerus Velpius, 1605]

    La priere esleve l’esprit
    Aux Cieux ayant le cœur contrit
    D’affection charnelle
    Par elle l’homme retire,
    Du val mortel va espure
    Vers l’essence eternelle.

    Pour pourveoir en toutte saison
    Vacquer a la saincte oraison
    D’affection entiere, (* 7 v°)
    Reçoy Lecteur ce beau recueil
    Que t’adresse Pierre Cabueil
    Cy va bele priere.

    Cabueil en France ayant faict voüer
    Son ardeur son zelle et devoir
    A la foy Catholique
    A pieté meut les esprits
    Parfaict exemple et par escrits
    En la Gaule Belgicque.

    MD Wignacourt Getil-homme Artesien. (* 8 r°)

  • Sonnet. [Rutgerus Velpius, 1605]

    Cabueil ce me seroit vouloir peindre dans l’onde,
    Et ce seroit fonder sus le sablon de mer,
    De penser seulement vostre les estimer,
    Qui surpasse celuy du plus fameux monde.
    En vous nature ouvrit heureusement, s’abonde
    Des graces qui vous font par tout heureux nommer.
    I. Simeon (* 8 r°)

  • Advertissement au Lecteur. [Rutgerus Velpius, 1605]
    Mes freres en Jesu-Christ, premier que d’entrer en matiere de ce tres-haut et tres-digne Tresor de la S. Messe, ou sont tant de beaux fruicts enclos, je vous diray qu’il faudroit avoir une langue merveilleusement diserte et feconde, pour en discourir, et vous le faire entendre ses grandeurs et feconditez qui sont contenuz en abondance, et d’autant plus une chose est grande et excellente, d’autant plus est elle difficile a expliquer comme est ceste-cy : et encore que je m’en sens tres indigne d’en parler, neantmoins me confiant a la bonté divine, je fe- (* 8 v°) ray mon mieulx de le vous faire entendre pour l’honneur et gloire de son S. nom, et advancement de sa sacrée Religion, par la grace et invocation du benoist S. Esprit, et suyvant le tesmoignage des plus anciens Docteurs, Martyrs et Confesseurs d l’Eglise Catholicque Apostolicque Romaine, et ce outre la prediction qu’en avoyent faict par l’esprit de Dieu les Prophetes, Docteurs, Rabbis, tant Grecz que Hebrieux, long temps devant l’advenue de Jesus-Christ.
    En ce Tresor nous y trouverons ce que nous debvons croire du S. Sacrifice de la S. Messe, et comme le corps et sang de JesuChrist nostre Sauveur y est vrayement contenu soubs les especes sacramentales, y est journellement consacré et presenté a Dieu le Pere, pour la satisfaction de noz fautes et pechez, et que par iceluy S. Sacrement est appaisée et adoucie la juste indignation et couroux de Dieu le Pere envers nous, et adoucit ainsi (* 9 r°) la meritée punition de noz fautes et pechez, et en oultre que touttes sortes de graces nous sont departis et alargis de Dieu, non pas par la vertu, ou merite, ou œuvre qui se faict par le Prebstre seul, ains par le merite et œuvre laquelle a esté faicte en la Croix par nostre Sauveur Jesus-Christ.
    Nous transigeons avec Dieu par prieres, nous ne besoignons que par prieres, nous nous raportons aux merites de Jesus-Christ, et par ce que nous n’osons nous fier a noz propres merites, qui sans la grace de Dieu ne sont rien, nous offrons a Dieu le Pere son filz Jesus-Christ, l’apprehendant comme celuy qui nous est donné de Dieu pour reconciliateur, et mediateur et Sauveur.
    Nous prions et supplions Dieu le Pere, qu’il regarde aux merites et pretieux sang de son filz Jesus-Christ, et qu’il luy plaise permectre que ses merites nous prou- (* 9 v°) fitent pour nostre reconciliation et salut : et que finablement il nous vueille donner par Jesus-Christ son filz, toutes les choses que de nous mesmes ne sommes dignes d’obtenir, et de nous mesmes n’osons esperer : et avec bonne fiance nous le prions avec crainte et tremeur devant le pretieux corps et sang de JesusChrist tous les jours en oyant la S. Messe le plus devotement qu’il nous est possible.
    En ce Tresor de la S. Messe nous y trouvons un grand et solemnel banquet, lequel nous estoit prefiguré et parlé en S. Luc 14. ou il est dict, un homme notable a faict un grand banquet, auquel il a appellé plusieurs, c’est a dire tout le monde, mais plusieurs se sont excusez en diverses manieres, de façon que peu ont esté trouvez dignes d’assister, comme il a conclud apres, dizant : Je vous dis que nul de tous ceulx qui ont esté invitez goutera de mon banquet : laquelle sentence nous debvons bien craindre qu’elle (* 10 r°) ne soit dicte pour nous, et debvons nous bien garder de nous excuser de n’assister a la S. Messe, ou est ce grand banquet, et par consequent nous en rendre indignes : car nous y sommes tous conviez et appellez ayant l’age de discretion.
    Et pource dict Monsieur S. Paul aux Corinthiens cha. II. que celuy qui est invité a ce banquet, se prepare et s’examine soy-mesme du faict de sa conscience premier que de manger de ce pain qui luy est presenté, qui est le pretieux corps et sang de Jesus-Christ, car comme dit le mesme S. Paul, quiconque mangera ce pain, et boira le calice du Seigneur indignement, sera coulpable du corps et du sang du Seigneur, et menge et boit son jugement.
    Et pource le bon Chrestien qui desire faire son salut, lira et meditera diligamment dans ce thresor de la S. Messe, et y trouvera tous les honneurs et richesses qui se peuvent desirer voire (* 10 v°) les plus certains, les plus doux et les plus chastes qui sont au monde, et comme dit l’Apostre, goutez et voyez combien est doux le Seigneur : si nous cherchons les richesses, icy est contenu le Trezor qui enrichit le Ciel et la terre, a sçavoir le corps et sang pretieux de Jesus-Christ, qui est journellement consacré à la Saincte Messe, et offert a Dieu le Pere, pour la satisfaction de noz fautes et pechez, puis est reçeu et mangé contre la faim et soif de noz ames, et par ceste sacrée communion l’ame est conjoincte et unie avec Dieu, et honnorée des Anges, qui luy assistent.
    Ceste Saincte viande rend les personnes qui la reçoivent avec une entiere foy, tant contens et spirituelz qu’ilz ne se soucient plus d’autres viandes, comme nous lisons de S. Catherine de Sienne, qui ayant reçeu le pretieux corps de Jesus-Christ, ne prenoit autre viande corporelle toute la journée. (* 10 v°) comme nous avons du Prophete Helie, lequel ayant reçeu et mangé le pain que l’Ange luy bailla, il chemina quarante jours et quarante nuicts sans boire ny sans manger de viande corporelle : ce pain que mangea Elie, estoit la figure de ce divin pain qui est le corps et le sang de Jesus-Christ.
    Les pecheurs estants [vrayement] contrits et humilez et confessez et repus de ceste divine viande, reçoivent une grande delectation et contentement, et pource anciennement noz bons peres devanciers estants repus de ceste divine viande, alloyent plus alaigrement aux martyrs, que ne font les mondains aux nopces.
    Mais ceux qui ne sont pas deüement preparez, ne sentent pas ceste joye, et resemblent a ceux qui mangeoyent de la Manne au desert, figure de ce S. Sacrement, car la ou ceux qui estoyent gens de bien y trouvoyent une grande delectation : au contraire les mauvais murmuroyent a l’encontre, (* 11 r°) et regrettoyent les Aux et les Oignons d’Egypte, qui leurs causoyent la mort : ce que font les Hereticques de nostre temps, et mesme les Hypocrites, lesquelz sont desgoutez de ceste celeste viande, et ne s’en vueillent rendre dignes, la mesprisant, soit par negligence ou par ignorance, ou par malice, ou par orgeuil et faute d’humilité : prions Dieu qu’il luy plaise leur ouvrir leurs yeulx de leur entendement, pour leurs en faire dignes, afin que avec une vraye humilité, ilz puissent cognoistre la verité de ses saincts et sacrez mysteres, lesquelz nous ont esté donnez par nostre Sauveur JesuChrist. Et puis continuez par ses Apostres et Disciples, et leurs Successeurs, lesquelz nous les ont monstrez et enseignez de succession en succession, et nous ont esté confirmez par le sang de tant de saincts Martyrs et Confesseurs, lesquelz sont mortz en ceste sainte croyance et foy, comme nous voirons avec [la] grace de Dieu cy apres avec plu- (* 11 v°) sieurs prieres et oraisons, pour les seculiers et aultres, pour se dignement preparer a la S. Confession et saincte Communion de ce tres-auguste S. Sacrement, avec un bon conseil spirituel pour s’acheminer a faire une fin heureuse, qui soit aggreable a Dieu, vous asseurant que si nous preparons avec telle pureté que demandoit le grand Pontife Achimelech a David, et a tous ceux de sa suitte, premier de leur donner les pains de proposition, qui n’estoient que la figure de ce S. Sacrement : si avec telle pureté de conscience, nous recebvons ce pretieux Sacrement, sans faute nous recebvrons de grandes forces pour recouvrir noz premieres forces perdues par le peché, et prendrons l’espée de Golias pour combattre vaillamment le diable, le monde et la chair, pour puis apres ceste vie vivre avec Dieu eternellement. (* 12 r°
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Collection créée par Anne Réach-Ngô Collection créée le 26/01/2017 Dernière modification le 21/09/2021