Thresors de la Renaissance

Trésor de Saint-Jean Chrisostome


Généralités

Titre long de la première édition identifiée (ou autre édition)Préservatif spirituel en temps de mortalité. Pris du Thresor de S. Jean Chrysostome dit Bouche d’or (Fédéric Morel, 1596)
Information sur l'auteur ou les auteursChrysostome, Jean (saint)
Date de la première publication de l'œuvre1596

Transcription et analyse des péritextes

Transcription des péritextes de toutes les éditionsA Monseigneur de Ville-Roy, Conseiller du Roy en ses Conseils privé et d’Estat, et Secretaire de ses Commendements. [s .l. s.n., s.d.]
Monseigneur, l’honneur et respect que je vous dois et ay tousjours porté, et la singuliere affection que vous avez de vostre grace portée à feu mon père, et à moy, faict que je repute vostre prosperité comme la mienne propre, et vostre adversité aussi, comme particuliere. Ainsi donc que je me suis grandement esjouy des affaires qui vous venoient à souhait, aussi ay-je senti un grand ennuy de ce qui vous en donnoit : et principalement de la perte indicible ou pour mieux dire de l’eclipse et disparition tresennuieuse de vostre belle perle des vertueuses Dames, qui ne peut toutefois jamais estre tellement obscurcie, que les rayons de sa vertu et (A 2 r°) chasteté, sçavoir et perfection, ne paroissent à toute la postérité. Ce qui n’est pas une petite consolation pour vous et les vostres. Et toutefois ayant encore trouvé d’autres raisons consolatives et fort spirituelles au cabinet de sainct Chrysostome ou Bouche d’or, desquelles j’ay experimenté la force en moymesme, je les ay translatées de l’original Grec en nostre langue, le plus clairement qu’il m’a été possible : et pour leur donner plus de lustre, je les ay fait paroistre soubs vostre illustre et favorable nom. Vous priant d’excuser l’interprete, s’il n’a mis ces liqueurs dorées dans des vases aussi pretieux, qu’estoient ceux où l’auteur les avoit enchassées : en considerant seulement la bonne et sincere intention qui m’a induit à vous faire ceste offre de l’ouvrage d’un sainct Archevesque et bon serviteur de Dieu, et de ses Roys. Je supplie la Majesté divine qu’il luy plaise,
Monseigneur, vous maintenir en sa saincte grace, en bonne santé et prosperité,
De Paris, ce I. d’Octobre, 1596.
Vostre treshumble et tresaffectionné serviteur, Fed. Morel. (A 2 v°)
Topoï dans les péritextestraduction
Collection créée par Anne Réach-Ngô Collection créée le 01/02/2017 Dernière modification le 07/08/2021