Thresors de la Renaissance

Trésor d’observations astronomiques


Auteur(s) : Lansbergen, Philippus

Généralités

Présentation générale de l'œuvreIl s’agit de la traduction d’un ouvrage publié en latin sous le titre de Observationum astronomicarum thesaurus, paru en 1632 chez Zacharie Roman. L’écrit paraît d’abord associé à d’autres écrits de Philippe Landsberg en un ouvrage intitulé Philippi Lansbergi tabula motuum Caelestium perpetuae, Ex omnium temporum Observationibus constructae, temporumque omnium Observationibus consentientes. Item novae et genuina motuum caelestium Theoricae. Et Astronomicarum observationum Thesaurus (Middlebourg, Zacharie Roman, 1632).
Titre long de la première édition identifiée (ou autre édition)Tresor d’observations astronomiques de Philippe Lansbergue (Zacharie Roman, 1634)
Information sur l'auteur ou les auteurs
  • Lansbergen, Philippus
  • Mathématicien belge, élevé en Angleterre suite aux persécutions des catholiques aux Pays-Bas, revient à Anvers où il devient ministre, avant de se réfugier à nouveau, cette fois-ci dans la Zélande, où il exerce en tant que ministre évangélique. Publie plusieurs ouvrages de sciences, notamment de trigonométrie et d’astronomie (source : Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, t. 10, part. 1, col. 167-168).
Informations sur le traducteurL’édition où le Trésor d’observations astronomiques paraît avec les Tables perpétuelles de Philippe de Lasbergue et d’autres de ses écrits, la même année que le Trésor d’observations astronomiques publié isolément chez le même imprimeur, Zacharie Roman, mentionne David Goubard comme traducteur.
Date de la première publication de l'œuvre1634

Transcription et analyse des péritextes

Transcription des péritextes de toutes les éditions

[Zacharie Roman, 1634] Apres avoir expliqué le Calcul des mouvemens celestes, & demonstré les Theories de chacun des mouvemens, le plus prochain est que je monstre, que nostre Calcul & nos Theories s’accordent exactement avec le Ciel. Car de ceçi apparoistra manifestement que nos Tables Astronomiques, valent beaucoup mieux que toutes les Tables, lesquelles sont jusqu’à ce jour mises en lumiere ; asçavoir les Ptolemaïques, Albategnienes, Alphonsines, Pruteniques, Daniques, & touttes les dernieres les Rudolphines, lesquelles Jean Keplere à construites par commandement & aux gages de trois Empereurs. Car nulles d’icelles, ne s’accordent aux anciennes & nouvelles observations : mais les nostres s’accordent totalement avec  touttes. Or afin que personne n’en doubte, je descriray maintenant touttes les observations délites de tous siecles, & rameneray chacune au calcul de nos Tables ; & ainsi je prouveray, y avoir pour certain un admirable consentement de nos Tables avec les observations. Mais je commenceray par les observations Solaires, lesquelles sont distinguées en quatre Classes ; desquelles la premiere est, de la distance des Tropiques. (A aaa 2 r°).

Collection créée par Anne Réach-Ngô Collection créée le 29/06/2018 Dernière modification le 31/10/2022