Thresors de la Renaissance

Trésor de sentences dorées


Auteur(s) : Meurier, Gabriel

Généralités

Titre long de la première édition identifiée (ou autre édition)Tresor de sentences dorées, ditcs, proverbes & dictons communs, reduits selon l’ordre alphabetic. Avec le Bouquet de Philosophie morale, reduict par Demandes & Responces. Par Gabriel Meurier (Jean d’Ogerolles, 1577)
Information sur l'auteur ou les auteursMeurier, Gabriel
Date de la première publication de l'œuvre1577

Informations sur l'œuvre

Consulter une transcription de la table des matièresTDM 1577 Trésor de sentences dorées Jean d'Ogerolles

Transcription et analyse des péritextes

Transcription des péritextes de toutes les éditions
  • A Messire Iean Flemingo, Seigneur de Vvyneghem, Mon treshonoré seigneur, Salut, honneur & felicité. [Jean d’Ogerolles, 1577]
    Tout ainsi que d’un torrent ou fleuve roidement courant, le Pellerin ou passagier Sitibond n’en retient qu’autant qu’il en peut prendre pour estancher sa soif & le reste s’engouffre en haute mer, sans donner aucun espoir de son retour : le mesme est de ceste vie transitoire de laquelle n’en jouyssons qu’autant qu’en retenons & employons en bonnes œuvres, estimant le reste estre une propre mort & non une vie, ce que bien asserre & atteste le divin Platon disant que ceux qui escoulent leurs ans sans laisser à la posterité quelque notable marque de soy, ne se peut & moins se doit dire qu’ils ayent vescu, mais seulement passé (comme ombres) par le monde, desquelles sentences dignes de haut commandation, par moy ruminées, m’a semblé plus expedient d’employer quelque bonne espace de temps à colliger & en partie traduire ce Recueil de Proverbes & sentences (pour estre bien propres à tous estats) que de passer mes (a 2 r°) jours (à manière de dire) comme un songe, & par ce, Monsieur, que ceux qui batissent quelque œuvre observent l’ancienne coustume : qu’est d’orner leur lucubrations de la valeur & splendeur de leurs bons Seigneurs. Les vertus (parlant sans adulation) en V. S : Infuses avec les obligations en quoy me sents redevable à  V. honorable personne, comme aussi aux vostres me semoncent & stimulent vous dedier & offrir ce present livre, lequel encor qu’il ne soit egal à voz merites : il est toutefois conforme à mes humbles & basses facultés, car si d’un haut arbre bien ramé & brenchu : est requise grande quantité de bois pour rechauffer les frileux, & avec une large estendue d’ombres pour soulager les voyagers [sic] fatigués, de chemin, grande foison de fruict pour rassasier les famelics, au contraire de ce, consideré Monseigneur, que le petit Meurier arbriceau presque desramé ne peut produire ne presenter sinon le peu qu’il à, sçavoir est la seve & cœur encore verd & prompt à complaire & obeir à V. S. Supplie le recevoir de telle affection que vous est offert et quand vos affaires donneront quelque relasche à vostre esprit, plaise aussi me faire ce bien de le daigner à la fois fœilleter, à ce de le rendre digne de vostre bonne main que je baise à teste chenue & inclinée. Suppliant le Seigneur Dieu en parfaicte santé vous continuer tres heureuse & longue vie. d’Anvers 13. De Juillet, 1578. De. V.S. Treshumble & tresaffectionne serviteur, Gabriel Meurier. (a 2 v°)
  • 2- Au lecteur de bon vouloir, paix & alaigresse. [Jean d’Ogerolles, 1577]
    L’on dit communement, & croy que le commun ne ment, que les dits notables & celebres à temps & lieux dits, esgayent & reveillent les esprits mouvant ceste cause ne semble pas impertinent, qu’ayons mis en stampe & lumiere ce present livre, lequel comme estimons, servira aux uns de vif exemplaire tant pour mener une vie correcte & pour recreer ou soulager les esprits à la fois encombrés d’ennuyz & et de festides : comme aussi pour former les mœurs des jeunes, mesmement aguiser leurs esprits, & outre ce que les agez s’en pourront prevaloir & servir pour polir & orner leur langues [sic], ensemble former escripts & missives, & non moins pour les rendre plus accorts habiles & advisez à promptement respondre à tous propos, voir captiver la benevolence de gens de bien, tant en voyageant ou cheminant comme en bonne compagnie, je m’asseure bien que tous ceux qui le liront de telle affection qu’il leur est basty pour leur prouffit : en recevront avec contentement, utilité & fruict & avec telle asseurance, vy, Lecteur humain, en jouyssance, & à Dieu soit commandé. (a 3 v°)
Topoï dans les péritextes
  • exemplarité
  • fruit
  • lieux communs
  • passage à la postérité
  • profit
  • traduction
  • utilité
Collection créée par Anne Réach-Ngô Collection créée le 16/10/2016 Dernière modification le 19/06/2022