Thresors de la Renaissance

Trésor d’écriture


Auteur(s) : Beauchêne, Jean de

Généralités

Présentation générale de l'œuvreLe Trésor d’écriture fait alterner deux dispositifs pédagogiques différents : le premier prend la forme de sentences exemplaires calligraphiées en pleine page qui, par la régularité de l’écriture et la mise en espace du texte, permettent au lecteur d’observer un énoncé continu correctement graphié ; le second prend la forme d’alphabets graphiés suivant les différentes écritures, auquel le lecteur peut se reporter pour s’entraîner à la copie.
Titre long de la première édition identifiée (ou autre édition)Le tresor d’escriture, auquel est contenu tout ce qui est requis & necessaire à tous amateurs dudict art. Par Jehan de Beau-chesne parisien. (Jean de Beauchesne, 1580)
Information sur l'auteur ou les auteursBeauchesne, Jean de
Date de la première publication de l'œuvre1580
Date de la dernière édition identifiée1580

Description & Analyse de l'œuvre

Date de la dernière édition identifiée1580

Transcription et analyse des péritextes

Transcription des péritextes de toutes les éditions
  • A tresvertueux et illustre seigneur messire François de Mandelot, Seigneur de Passy, Chevalier de l’ordre du Roy Treschrestien, Conseillier en son conseil privé, Capitaine de cinquante hommes d’armes de ses ordonnances. Et lieutenant general de sa Majesté, aux pays de Lyonnois, Forest & Beaujolois. [Jean de Beauchesne, 1580]
    Monseigneur, entre toutes les autres graces & dons de nature octroyez a l’homme, il peut eslire ce que plus il desire en son esprit, & par le moyen de son liberal arbitre, obtenir ce à quoy son entendement est le plus enclin : qui est un don, vrayement digne de grande obligation, à l’endroit de la bonté Divine. Ainsi donc comme j’ay tousjours esté curieux de parvenir a la vraye science de l’escriture, pour former divers carracteres [sic], j’ay tousjours cherché l’occasion de trouver hommes qui me fussent escorte & guide, pour estre conduict au Temple des Escrivains : & n’ayant eu esgard à distance de lieu, difficulté de chemin, ny à peine aucune, je me suis eslongné de mon naturel pays, pour voir la plus grande partie d’Italie : ou ores j’ay aprins, ores j’ay enseigné les autres, selon que la commodité & occasion s’y est presentée. En fin, estant venu, en ces tres-noble Cité de Lyon, ou j’ay quelque temps, cultivé le jardin des carracteres, & tiré, avec la plume diversitez de lettres, il me (* 4 r°) sembloit que je manquerois de mon devoir, si je ne faisoy gouster au Monde, le fruict de mes peines : & pour ceste cause, pour faire plaisir a ceux, lesquels suivans l’oisiveté, prendront plaisir de se faire heretiers, d’une tant noble & honnorable vertu, j’ay accomodé ce livre, que de bon cœur, je dedie a V.S. ou sont escrites diverses manieres de lettres (sans aucune affection) utiles & necessaires, pour l’usage commun : Je l’ay orné de divers alphabets de lettres qui n’ont encores esté mises en lumiere, par aucun escrivain devant moy. J’ay prins la hardiesse de le vous presenter, sachant que vostre vertu & valeur le deffendra des langues des malins, & preservera de l’envie, si d’adventure elle le vient assaillir. Vous plaise donc recevoir ce petit don, qui vous est faict par un vostre fidele serviteur, sans avoir esgard à la petitesse d’iceluy : ains remply de vertu, courtoysie & liberalité, vous plaise m’octroyer vostre faveur, & prendre mon livre & moyen en vostre gracieuse protection, Priant Dieu,
    Monseigneur, vous donner ce que vostre desire, & accroissement de felicité. De Lyon ce 16. De Janvier 1580. Vostre treshumble & tresaffectionné serviteur.
    Jean de Beau-Chesne Parisien. (* 4 v°)
  • Sonnet. [Jean de Beauchesne, 1580]
    Beau-chesne, l’on congnoit par l’ongle le Lyon :
    Par les traicts merveilleux de ta savante plume
    On congnoit ta vertu, qui de desir s’allume
    De profiter en France, à plus d’un million.
                   Mais que dy-je en la France ? il n’y a nation,
    Qui n’admire tes dons, & soudain ne presume
    D’y façonner la main, comme on faict sur l’enclume
    Le fer qui n’a sa trempe ny sa perfection.
                   Et comme rien de soy n’est ny constant ny ferme,
    Sans avoir quelque appuy qui sa force conferme,
    (Quoy que mille tresors ta plume ait decouvert :)
    FRANCOYS DE MANDELOT, que tout le monde prise
    Pour un sage Seigneur, magnanime & ouvert,
    Toy & tes traicts divins a jamais autorise.
    G.C. TOUR. (* 5 r°)
  • Textes italiens [Jean de Beauchesne, 1580]
  • Extraict du privilege. [Jean de Beauchesne, 1580]
    Par privilege du Roy, il est permis a Jean de Beau-chesne maistre escrivain demeurant maintenant a Lyon d’Imprimer un livre d’Exemples intitulé Le Tresor d’Escriture auquel est contenu tout ce qui est requis & necessaire a tous amateurs dudit Art. Et defance faictes [sic] a tous Libraires & Imprimeurs, ou autres de quelque estat & qualité qu’il soit de n’imprimer ni pocher aucune exemple contenu audit livre. Et ce durant le terme de six ans a compter du jour & datte des presantes, a peine de confiscation desdits livres & d’amande arbitraire, comme plus applein est contenu aux lettres sur ce faictes, & seellées du grand seau a simple queuë de cire Jaulne. Donné à Paris le trentiéme jour de Decembre. 1579.
    Par le conseil.
    Signé Coguier. (* 6 r°)
Topoï dans les péritextesexemplarité
Collection créée par Anne Réach-Ngô Collection créée le 16/10/2016 Dernière modification le 28/07/2021