Édition : 1554 - Consolation des tristes - Gort
Auteurs : Recueil collectif
Identification de l'édition
Référence site Joyeuses Inventions ÉditionJI_ED_84
Transcription diplomatique du titre[Consolation des tristes]
Lieu de publication[Rouen]
Imprimeur(s)-libraire(s)
- Du Gort, Jean
- Du Gort, Robert
Date[1554]
Format[in-16]
Référence(s)USTC no 95352
Identification de l'œuvre
Référence site Joyeuses Inventions ŒuvreJI_Œ_84
Description & Analyse de l'édition
Informations répertoriées sur l'éditionL’existence de cette édition, que relèvent aussi Lachèvre (p. 95) et Brunet (t. I, p. 1184-1185 et t. II, p. 235), n’est pas assurée. Elle est mentionnée dans la troisième édition du Menagiana :
"Parmi les Epigammes imprimées l’an 1712. à Roterdam sous le nom du Sieur Rousseau, il y en a de ma connoissance tout au moins cinq, une bonne & quatre mauvaises, qui constamment ne sont pas de lui. La bonne dont le titre est contre la Judit de Boyer, pag. 381. est de Racine. Des quatre mauvaises, celle de la page 348. Un Compagnon que les Turcs avoient pris, & celle de la page 353. Un Prêtre fut qui la veille des Rois, se trouvent dans un recueil d’Epigrammes anciennes, intitulé, La Consolation des tristes, à Rouen in 16. chez Robert & Jean du Gort 1554. Celle de la page 361. Un Cordelier, est au II. tome du Cabinet satirique, livre qui pour la premiére fois parut vers l’an 1612. encore pour sauver la bienséance y a t-on substitué Ecolier à Cordelier. Pour celle de la page 354. En un quartier une maison brûloit, je ne puis dire de qui elle est, mais je ne la crois nullement de Rousseau.", Menagiana ou les bons mots et remarques..., Paris, F. Delaulne, 1715, t. I, p. 169-170.
Les deux pièces mentionnées par le Menagiana sont en effet imprimées dans les Œuvres du Sr. Rousseau. Tome I, contenant ses Poésies (Rotterdam, Fritsch & Böhm, 1712, p. 348 et 353, disponible sur Google Books). On les trouve dans plusieurs recueils collectifs parus au cours de la deuxième moitié du XVIe siècle et répertoriés dans la base de données des Joyeuses Inventions.
L’épigramme " Un compagnon que les Turcs avoient pris " a été imprimée, sous le titre "Autre dizain", dans le Recueil de tout soulas de 1562. Cette manifestation présente peu de variantes par rapport à celle imprimée dans les Œuvres de Rousseau. Dans d’autres recueils, dont le Jardin d’honneur (1550), le recueil de Poésie facécieuse (1559), ainsi que les diverses livraisons de la Récréation et passe-temps des tristes (voir p. ex. l’édition L’Huillier de 1573), on trouve des manifestations partiellement réécrites, dont l’incipit est "Un pèlerin que les Turcs avoient pris ".
La pièce " Un Prêtre fut qui la veille des Rois " est imprimée, elle, dans les quatre éditions de la Récréation et passe-temps des tristes que nous avons consultées à ce jour (15/07/2019) : [1573_Recreation_LHuillier], [1595_Recreation_Cousturier], [1595c_Recreation_Mullot] et [1600c_Recreation_Coste]. Dans ces publications, la pièce est intitulée "Autre dizain d’un prêtre qui fit une part du gâteau" ou "Autre dizain d’un prêtre qui fit une part du gâteau plus qu’il ne devait" et elle est effectivement composée de dix vers. La version retenue dans les Œuvres de Jean-Baptiste Rousseau en 1712 n’en contient que neuf vers et présente certaines variantes.
"Parmi les Epigammes imprimées l’an 1712. à Roterdam sous le nom du Sieur Rousseau, il y en a de ma connoissance tout au moins cinq, une bonne & quatre mauvaises, qui constamment ne sont pas de lui. La bonne dont le titre est contre la Judit de Boyer, pag. 381. est de Racine. Des quatre mauvaises, celle de la page 348. Un Compagnon que les Turcs avoient pris, & celle de la page 353. Un Prêtre fut qui la veille des Rois, se trouvent dans un recueil d’Epigrammes anciennes, intitulé, La Consolation des tristes, à Rouen in 16. chez Robert & Jean du Gort 1554. Celle de la page 361. Un Cordelier, est au II. tome du Cabinet satirique, livre qui pour la premiére fois parut vers l’an 1612. encore pour sauver la bienséance y a t-on substitué Ecolier à Cordelier. Pour celle de la page 354. En un quartier une maison brûloit, je ne puis dire de qui elle est, mais je ne la crois nullement de Rousseau.", Menagiana ou les bons mots et remarques..., Paris, F. Delaulne, 1715, t. I, p. 169-170.
Les deux pièces mentionnées par le Menagiana sont en effet imprimées dans les Œuvres du Sr. Rousseau. Tome I, contenant ses Poésies (Rotterdam, Fritsch & Böhm, 1712, p. 348 et 353, disponible sur Google Books). On les trouve dans plusieurs recueils collectifs parus au cours de la deuxième moitié du XVIe siècle et répertoriés dans la base de données des Joyeuses Inventions.
L’épigramme " Un compagnon que les Turcs avoient pris " a été imprimée, sous le titre "Autre dizain", dans le Recueil de tout soulas de 1562. Cette manifestation présente peu de variantes par rapport à celle imprimée dans les Œuvres de Rousseau. Dans d’autres recueils, dont le Jardin d’honneur (1550), le recueil de Poésie facécieuse (1559), ainsi que les diverses livraisons de la Récréation et passe-temps des tristes (voir p. ex. l’édition L’Huillier de 1573), on trouve des manifestations partiellement réécrites, dont l’incipit est "Un pèlerin que les Turcs avoient pris ".
La pièce " Un Prêtre fut qui la veille des Rois " est imprimée, elle, dans les quatre éditions de la Récréation et passe-temps des tristes que nous avons consultées à ce jour (15/07/2019) : [1573_Recreation_LHuillier], [1595_Recreation_Cousturier], [1595c_Recreation_Mullot] et [1600c_Recreation_Coste]. Dans ces publications, la pièce est intitulée "Autre dizain d’un prêtre qui fit une part du gâteau" ou "Autre dizain d’un prêtre qui fit une part du gâteau plus qu’il ne devait" et elle est effectivement composée de dix vers. La version retenue dans les Œuvres de Jean-Baptiste Rousseau en 1712 n’en contient que neuf vers et présente certaines variantes.