[1556c_TJI_Denise] 140 Jupiter quel presage

Présentation générale du poème

Titre de la pièceLa Complainte que fit Pirasmus pensant s’Amye Tysbée avoir esté devorée par une lyonne.

Incipit non moderniséJupiter quel presage

Les pages

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Collection Édition : 1540 - Hecatomgraphie - Janot

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[1540_Hecat_Janot] 010 Si Cupido me vient lancer ses flesches

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Présentation de l'exemplaire

Formatin-16

Imprimeur-libraireDenise, Étienne

Date1556

Lien vers la notice du catalogue de la bibliothèque où est conservé l'exemplairehttp://data.onb.ac.at/rec/AC10385967

Type de numérisationNumérisation totale

Transcription du poème

TexteJupiter quel presageLas qu’est ce que je voy ?O dieux le grand outrage :O piteux vaselageQue tant plaindre je doy.

O nuict mal fortunée,

Plaine de tout malheur :O dure destinéeO nuict predestinéeA mortelle douleur.

{G7r}Las je ne devois craindre

Sortir incontinent,A fin de la retraindre :O que je me doy plaindreDe faict impertinent.

O quelle dure attente :

O le piteux venir,Qui tant me mescontente ?Ha venue dolente :O dolent souvenir.

Ma venue tardive

Est cause de sa mort :De ne la trouver viveMon ame fut pensive,O quel piteux remord.

Le chancelier oblique,

Et cruel tremblement :D’un cry d’oyseau Delphique,Me fut lors pronostiqueDu mortel tremblement :

Tisbée la nom pareille,

Certes bien je le scay :Ma faute est eternelleQui de la mort cruelleTe faict souffrir l’essaye.

Je voy l’impression

Du cruel animal{G7v}Qui fit l’opressionPar son agression,Cause de tout mon mal.

Lyonne furieuse

Ne t’a peu esmouvoirLa plainte douloureuseDe la plus amoureuseQu’au monde on eust peu veoir.

Sa vive couleur tainte,

Remplie d’amytiéN’avoit elle la tainteQu’a sa dure complainteEusses d’elle pitié.

La levre coralline

N’a pas sceu empescher,O belle sauvagine,Que ta dent cristallineN’ait devoré sa chair ?

Rien je ne voy de reste

Fors je voy le duysantLequel se manifesteEstre atour de sa testeDont trop suis desplaisant.O divine puissance,Si m’a desloyaultéPar ma trop longue absenceA causé la souffrance{G8r}Plaine de cruauté.

Plus ça bas ne veux vivire

Deux ceste nuict perdraTisbé je te veulx suyvreJe ne te veulx survivreNul ne m’en reprendra.

Moy seul je t’ay occise

Quand premier ne survinsL’heure à nous deux preciseFut cause de ta priseCar seule icy tu vins.

Animaux d’icy proches

Approchez vous de moyVengez tous ces reprochesFaictes cy voz approchesEt m’ostez hors desmoy.

Faictes tost que je meure

Vous me ferez plaisir :Ne faictes plus demeureVenez tout à ceste heureCar tel est mon desir.

Si tout me destitue

Sans mon corps assaillirIl fault que je me tueMon esprit s’evertuePour de mon corps saillir.

Mon espée trenchante

{G8v}Ce corps tant meurdriraQue mon ame dolente(En vie languissante)Apres toy s’en ira.

Emplacement du poème

Rang dans le recueiln° 140

FoliotationG6v, G7r, G7v, G8r, G8v

Présentation typo-iconographiqueIllustration entre le titre et la pièce sur le folio G6v.

Informations sur la notice

Contributeur(s)Réach-Ngô, Anne

ÉditeurÉquipe Joyeuses inventions ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légales

Fiche : Équipe Joyeuses inventions ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l’Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Image(s) : Rechteinhaber : Österreichische Nationalbibliothek

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Notice créée par Équipe Joyeuses Inventions Notice créée le 23/06/2017 Dernière modification le 04/11/2021