Envoi de 0,50 F en timbres postaux pour le changement d'adresse de la correspondance de la banque avec la famille Moret-Dallet et de l'expédition des cours de la bourse jusqu'à la fin de l'été.

À propos d'opérations financières sur les obligations 3,5 % du canton de Fribourg. Certifie l'exactitude de son compte bancaire au 30 juin 1897 ; fait observer que l'état de son compte est adressé à mademoiselle et non madame Godin.

Prend note de l'état de son compte bancaire, créditeur de 37 600 F. Demande des conseils à la banque pour effectuer un placement de 12 000 F en valeur de tout repos rapportant 3,5 %.

Réponse à la lettre de la Banque cantonale de Berne proposant à Marie Moret les obligations 3,5 % du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne comme une bonne solution de placement pour ses 12 000 F. Marie Moret pense qu'il faudrait ajouter ces obligations au certificat du 11 mai 1895 de 233 obligations du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne qu'elle possède déjà, mais interroge la banque sur la domiciliation de ce certificat, à Nîmes au lieu de Guise, et lui demande des précisions sur le transfert du certificat à un tiers. Demande des informations sur la réputation de la banque Offroy, Guiard et Cie à Paris.

Réponse à la lettre de la Banque cantonale de Berne du 14 octobre 1897 : demande d'acheter pour son compte 12 obligations 3,5 % du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne de 1 000 F chacune et de lui adresser un nouveau certificat de dépôt comprenant les 233 obligations qu'elle possède déjà et les 12 nouvelles obligations, au nom de Marie Adèle Moret veuve de Jean-Baptiste André Godin, domiciliée au Familistère à Guise.

À propos des obligations du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne : Marie Moret a reçu le nouveau certificat de dépôt des 245 obligations, mais s'aperçoit que le certificat indique un taux de 3 % au lieu de 3,5 % ; elle demande rectification de l'erreur d'écriture.

Réception du nouveau certificat de dépôt des obligations du chemin de fer Jura-Berne-Lucerne modifié, et envoi de l'ancien certificat.

Demande que les cours de la bourse lui soient adressés au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Vente des titres de la rente 3,5 % de l'État de Berne (233 000 F) et achat de titres du Chemin de fer Jura-Berne-Lucerne.

Sur l'achat de 233 obligations 3,5 % des chemins de fer Jura-Berne-Lucerne, de 1 000 F chacune. Demande l'envoi de temps à autre de journaux financiers, le Coursblatt de Francfort et le Kursblatt des Berne Börsenvereins.

Informe la Banque de Berne qu'elle va quitter Nîmes pour le Familistère de Guise.

Accuse réception du courrier de la Banque cantonale de Berne adressé à Nîmes le 16 mai 1895. Demande d'adresser au Familistère l'envoi des journaux financiers La Cote de la bourse de Francfort et le Bulletin des cours cotés à Berne.

Sur des obligations du canton de Fribourg. Demande l'envoi de 2 000 F.

Réception d'une somme de 2 000 F demandés par la lettre du 9 juillet 1895.

Demande l'envoi de 3 000 F en billets de banque français.

Accuse réception des 3 000 F envoyés par la Banque cantonale de Berne. Demande l'envoi des périodiques relatifs aux cotes des bourses de Francfort et de Berne.

Demande de conseils pour le placement prochain de 10 000 F environ en valeurs boursières « de tout repos ». Marie Moret mentionne les valeurs suivantes : Biel 3,5 %, Mailand 1886 et Rom 1885 (or).

Prend note des informations communiquées par la banque le 3 octobre 1895 [sur des conseils de placements financiers]. Informe la banque de son changement d'adresse pour l'hiver et demande d'adresser la correspondance et les cours de la bourse au 14, rue Bourdaloue à Nîmes.

Remercie la banque de l'envoi à Nîmes des cours de la bourse. Demande à la banque d'acheter en son nom 10 obligations de 1 000 F de l'emprunt 3,5 % du canton de Soleure, en prélevant l'argent sur son compte courant.

Sur l'achat d'obligations de l'emprunt 3,5 % du canton de Soleure par la Banque cantonale de Berne pour le compte de Marie Moret.

Demande si la banque a perçu les arrérages de ses obligations 3,5 % du canton de Fribourg. Signale que la banque devrait envoyer les cours de la bourse sous enveloppe ouverte pour être en règle avec l'administration des postes.

Certification du compte de Marie Moret à la banque au 31 décembre 1895 : solde créditeur de 20 943 F augmenté de 1750 F après l'encaissement de coupons de l'emprunt du canton de Fribourg.

Confirme l'exactitude de son relevé de compte à la Banque cantonale de Berne au 31 décembre 1897. Demande de renseignements sur la relation entre la compagnie de chemin de fer Jura-Simplon et la compagnie de chemin de fer Jura-Berne-Lucerne dont Marie Moret possède des obligations 3,5 %.

Marie Moret pose deux questions au sujet de la meilleure maison de banque de Genève et la réputation de la Banque du commerce de Genève.

Accuse réception des lettres de la banque des 21 février et 23 mars 1898 et les remercie pour les renseignements apportés.

Demande le changement d'adresse d'expédition pour les deux journaux envoyés par la banque.

Retourne à la banque son bulletin de souscription à des obligations chemin de fer Jura-Simplon pour un montant de 20 000 F à prélever sur son compte.

Correction du nom de Marie Moret inscrit par la banque sur sa souscription à l'emprunt Jura-Simplon noté « Madame veuve Marie Moret » : Moret est son nom de naissance, elle est la veuve de Jean-Baptiste André Godin.

Accuse réception de la lettre de la banque du 16 septembre 1898, du pli recommandé contenant les certificats de dépôt de ses 18 obligations 3,5 % Jura-Simplon et de sa lettre du 12 septembre 1898 dont elle a passé écritures conformes.

Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret : en raison de la promulgation de la nouvelle loi de finances du 13 avril 1898, Marie Moret doit faire timbrer ses titres en crédit à la banque. Demande au directeur de la banque de présenter ses titres dans un bureau d'enregistrement en France et insiste sur les conditions de sécurité absolue de leur transport. Qu'il l'informe des frais éventuels d'assurance ou autres. Si l'opération a lieu, demande l'envoi de la désignation du timbre, la date d'apposition et le lieu du paiement. Précise que le droit de timbre des titres étrangers passe de 0,50 F à 1 % du capital nominal au 1er janvier 1899.

Réponse à la lettre de la Banque de Berne du 28 septembre 1898. Au sujet du droit de timbre des obligations étrangères de Marie Moret : les timbres seront-ils acquittés une seule fois et apposés sur le titre ou pourraient-ils être acquittés uniquement lorsque ces titres seront mentionnés ? Dans le cas de sa succession, comment faire en sorte que ses héritières, Émilie et Marie-Jeanne Dallet, entrent en possession de ses titres à l'étranger sans leur causer d'embarras ? Sur le timbre des coupons étrangers renouvelés.

À propos d'opérations sur les valeurs boursières détenues par Marie Moret : sur les droits de timbre sur les titres étrangers.

À propos de l'acquittement de droits de timbre sur les titres suisses détenus par Marie Moret : elle envoie à la banque les documents obtenus auprès d'un « agent de l'enregistrement français » [monsieur Moulin à Épernay]. Sur l'erreur de date du certificat de dépôt des obligations Fribourg et Soleure de Marie Moret : 1888 au lieu de 1887. À propos des obligations Jura-Berne-Lucerne et Jura Simplon, et du rachat des chemins de fers par la Confédération helvétique. Remercie la banque des informations contenues dans sa lettre du 21 octobre 1898. La lettre est suivie de la copie d'une notice détaillant les modalités d'acquittement des droits de timbre des titres boursiers étrangers sans présentation des titres eux-mêmes à l'administration de l'Enregistrement.

Sur l'acquittement par la banque des droits de timbre des obligations des cantons de Fribourg et de Soleure : signaler à Marie Moret les éventuelles divergences du receveur de l'Enregistrement par rapport aux informations qu'elle a communiquées à la banque.

Sur la correction de 1888 en 1887 de la date du certificat de dépôt des obligations de Fribourg de Marie Moret.

Réponse à la lettre de la banque du 9 novembre 1898 sur les droits de timbre des obligations suisses détenues par Marie Moret.

Demande à la banque d'adresser le courrier et les cours de la bourse à Nîmes à partir du 22 novembre 1898.

Confirme à la banque son arrivée à Nîmes et lui demande de l'informer de l'opération dont l'entretenait la lettre du 14 novembre 1898.

Sur les droits de timbre des obligations Fribourg et Soleure détenues par Marie Moret.

Sur le paiement des droits de timbre des obligations Soleure et Fribourg.

À propos des droits de timbre sur les valeurs Jura-Berne-Lucerne, Jura-Simplon et Soleure.

À propos du droit de timbre des obligations étrangères : Marie Moret demande à la banque si, dans le cas où elle serait empêchée, malade ou décédée, la banque pourrait procéder à l'opération de timbre sur ses valeurs non timbrées sur demande de ses ayant-droits, Émilie Dallet ou Marie-Jeanne Dallet.

Marie Moret informe la banque de son changement d'adresse et de celui d'Émilie et Marie-Jeanne Dallet à partir du 16 mai 1899, désormais au Familistère de Guise ; elle demande de lui expédier au Familistère les cours de la bourse.

Marie Moret demande si la banque Offroy, Guiard et Cie à Paris jouit toujours d'une bonne réputation.

Marie Moret accuse réception de l'extrait de son compte au 30 juin 1899. Elle demande à la banque le montant perçu des coupons de ses obligations 3,5 % du canton de Fribourg.

Sur les timbres français dont doivent être revêtues les valeurs des chemins de fer suisses. Marie Moret souhaite, dans le cas où elle en serait empêchée, que sa sœur et sa nièce soient en mesure de demander à la banque de procéder à l'opération ; elle transcrit dans sa lettre deux pouvoirs à leur intention et porte ainsi leur existence à la connaissance de la banque, selon les recommandations de cette dernière.

Marie Moret adresse à la banque la demande d'échange de ses 245 obligations 3,5 % Jura-Berne-Lucerne contre 245 obligations de 1 000 F chacune de l'emprunt suisse des chemins de fer fédéraux de 1899. Elle demande des informations sur le taux des timbres français dont ces obligations et celles du Jura-Simplon de 1898 devront être revêtues.

Marie Moret remercie la banque pour les informations contenues dans ses courriers des 11 et 12 août 1899, en particulier la confirmation de l'échange de ses obligations Jura-Simplon contre des obligations de l'emprunt 3,5 % des chemins de fer fédéraux suisses.

Marie Moret confirme à la banque qu'elle a bien reçu l'avis d'encaissements de coupons d'obligations suisses détenues par elle. Elle interroge la banque sur la réputation actuelle de la banque Offroy et Cie.

Marie Moret demande à nouveau à la Banque cantonale de Berne si la banque Offroy et Cie est toujours digne de confiance.