Réponse à la lettre de madame Coussinet-Piret en date du 7 mars 1894. Marie Moret se plaint du prix excessif demandé par madame Coussinet-Piret pour la confection d'une jupe, qu'elle accepte toutefois.

Presse Louise Piret de lui envoyer les vêtements commandés car la chaleur est déjà forte à Nîmes.

Réception des vêtements commandés (jupe, pare-poussière et jaquette) et envoi d'un chèque de 516 F. La jaquette n'est pas réalisée selon les souhaits de Marie Moret. À propos de la garde de deux jaquettes garnies en fourrure.

Annonce le renvoi pour retouches de la jaquette d'été confectionnée en mars 1894.

Expédition de la jaquette d'été confectionnée en mars 1894, et d'une jaquette d'hiver garnie en fourrure skunks pour servir de modèle. Plainte sur les défauts de la confection malgré le prix élevé demandé. Garde de la jaquette d'hiver pendant l'été.

Réponse aux lettres de Louise Piret des 23 et 24 mars 1894 : prend note de la promesse de Louise Piret de remédier aux défauts de la jaquette et annonce l'envoi de la jaquette garnie de fourrure skunks à garder pendant l'été.

Réception de la jaquette d'été retouchée par Louise Piret. Envoi d'une jaquette en peluche soie noire ouatée garnie en fourrure skunks, à garder pour l'été en plus de la jaquette en drap noir bouclé garni de fourrure skunks déjà en sa possession.

Rappelle à Mme Piret qu'elle a mis en garde chez son fourreur une jaquette et un vêtement, tous deux garnis skungs ; demande le retour de la jaquette en drap noir bouclé au Familistère, l'autre sera à envoyer plus tard à Nîmes. Mme Piret de passage à Guise : déplacement non nécessaire si les Moret-Dallet sont ses seules clientes de la ville car elles s'apprêtent à partir à Nîmes.

Accuse réception à Guise, fin septembre, de la jaquette garnie skungs et prie Louise Piret de lui faire expédier à Nîmes sa jaquette de velours noir en fourrure, également en garde chez elle.

Envoie un chèque de 10 F pour solder la facture du 18 décembre 1894. Demande un accusé de réception.

Marie Moret demande à madame Coussinet si elle peut lui faire un mantelet tel que celui reproduit dans le numéro de La Mode illustrée du 27 mars 1887. Elle lui demande si elle a conservé ses mensurations puisqu'elle ne lui a rien commandé depuis trois ans et propose de lui envoyer un vêtement si elle ne les a pas conservées.

Elle retourne à madame Coussinet les échantillons choisis pour la confection du mantelet reproduit dans La Mode illustrée du 27 mars 1887, au prix de 180 à 200 F. Elle lui explique qu'elle ne lui a pas donné de travail depuis longtemps à cause des prix exorbitants qu'elle demandait et le manque de soins dans certains détails, mais qu'elle revient vers elle car elle a toujours été satisfaite des pardessus. Elle lui envoie un corsage à modifier selon ses indications. Elle lui demande des échantillons de lainage et de velours pour la confection d'une robe reproduite dans La Mode illustrée du 20 octobre 1886.

Marie Moret accuse réception d'échantillons de tissus et précise la taille de son encolure. Elle discute de la confection d'une robe reproduite dans La Mode illustrée et de la confection d'une jaquette reproduite dans La Mode illustrée du 5 décembre 1896 avec le velours bleu dont elle a reçu un échantillon. Dans le post-scriptum, elle demande que les encolures ne soient pas aussi montantes que celles qu'elle a vues dans le numéro du jour de La Mode illustrée.

Accuse réception d'échantillons de tissus. Sur la confection d'une jaquette et d'un costume reproduits dans La Mode illustrée au prix de 120 F et de 225 F. Elle annonce le renvoi des échantillons.

Marie Moret accuse réception des vêtements commandés ; elle fait une série de critiques sur la confection. Dans le post-scriptum, Marie Moret demande des renseignements sur la confection d'une nouvelle jupe.

Envoi de 551,85 F en billets de banque et timbres postaux pour régler une facture du 7 mai 1887. Elle regrette que Louise Coussinet ait appliqué ses prix les plus forts pour des vêtements laissant à désirer. Marie Moret joint un échantillon pour la confection d'une jupe au prix de 160 F.

Marie Moret demande à madame Coussinet quelle est la largeur et le prix d'un tissu jersey en soie noire.

Marie Moret demande à madame Coussinet de joindre à l'envoi prochain d'une jupe 60 centimètres de tissu jersey de soie noire à 25 F le mètre.

Demande l'envoi d'un mètre de tissu jersey au lieu de 60 centimètres.

Presse l'envoi de la jupe commandée le 9 mai 1887.

Marie Moret demande qu'un lacet en soie soit joint à l'envoi d'une jupe.

Marie Moret envoie à Louise Coussinet un mandat postal de 201 F pour solde d'une facture du 9 juin 1887 ; elle exprime son espoir que la jupe qu'elle a reçu vaudra le prix payé.

Marie Moret a besoin d'une jaquette en lainage noir souple, solide et résistante, notamment pour les voyages, sur le modèle d'un manteau exécuté il y a trois ans par madame Coussinet : demande le prix et un échantillon de tissu.

Marie Moret envoie à Louise Piret un manteau pour servir de modèle à la jaquette commandée. Marie Moret prévient Louise Piret qu'elle doit strictement s'en tenir aux mensurations du manteau, sinon elle s'adressera ailleurs à moindre prix. La lettre est suivi d'une note pour l'exécution de la jaquette.

Indique à Louise Piret qu'il suffira qu'elle lui renvoie le manteau en même temps que la jaquette faite d'après ses mensurations, vers le 20 avril 1897.

Accuse réception de l'envoi de Louise Piret ; Marie Moret demande la facture correspondante et quelques boutons de rechange pour la jaquette neuve.

Envoi d'un chèque de 232 F pour solde de la facture du 26 avril 1897 ; en attente des boutons envoyés par Louise Piret.

Marie Moret peu satisfaite de la jaquette en drap satiné fournie par Louise Piret en avril 1897. Passe commande d'une jaquette légère en bengaline et demande l'envoi d'échantillons correspondant à sa demande.

Sur la jaquette en drap satiné reçue en avril 1897 et dont Marie Moret n'est pas satisfaite : le vêtement n'est pas recevable. Elle le renvoie à Louise Piret pour l'arranger. Une fois cette question réglée, elle verra pour la commande de la jaquette d'été.

Demande l'envoi d'échantillons de surah merveilleux noir et saphir pour doublure.

Accuse réception des deux jaquettes annoncées par la lettre de Louise Piret du 19 janvier 1898. Celle en drap cuir n'a pas été retouchée aux mesures voulues. Marie Moret avertit Louise Piret : si la prochaine jaquette commandée ne convient pas, elle lui retournera et leur relation cessera. Rappelle les consignes de confection de la jaquette déjà mentionnées dans la lettre du 5 janvier 1898.

Confirme que la jaquette commandée ne restera pas « pour compte » à Louise Piret à condition qu'il n'y ait pas d'erreur dans l'étoffe.

Presse l'envoi de la jaquette commandée.

Accuse réception du vêtement commandé et envoie un chèque de 275,85 F pour solder la facture.