Sur la mutualité nationale. Godin rappelle à son correspondant que des organes de presse ont exprimé l'opinion que les chambres des députés et des sénateurs devaient quitter la politique stérile et examiner les questions qui intéressent les classes ouvrières, et au premier chef la question de l'extinction du paupérisme. Il explique que les projets de loi alors soumis aux chambres sont insuffisants. Il faut, pense Godin, s'intéresser aux travailleurs dépourvus de moyens d'existence, et il prétend que la proposition contenue dans la brochure Mutualité nationale, inspirée par 20 ans d'expérience, peut mettre fin à la misère.