Marie Moret accuse réception de la lettre de sa marraine du 26 juin 1887. Elle l'informe qu'elle se trouve en famille en villégiature dans une maison de campagne près de Guise : « Mais l'air qu'on respire ici est si bon et si pur que le médecin a jugé qu'Émilie y serait aussi bien qu'au Mont-Dore, ce qui nous fait un grand plaisir, car les longs voyages nous fatiguent tous horriblement. Notre petite maison est sur une hauteur d'où l'on domine trois à quatre lieues de pays dans tous les sens. Guise, au contraire, est dans un bas ; c'est ce qui explique la différence de la pureté de l'air. » Elle transmet ses compliments à une madame Verneau et ceux de la famille Godin-Dallet à elle-même.