Sur la réalisation d'un camée à l'effigie de Godin. Godin avertit Guyétant qu'il ne pourra lui envoyer son portrait photographique qu'au cours de la semaine prochaine. Il précise que la photographie sera prise de trois-quarts et que le visage mesurera sur la photographie comme sur le camée 30 mm de hauteur.

Godin accuse réception du camée à son effigie ; il juge qu'il n'est pas ressemblant et regrette que Guyétant n'ait pas attendu les photographies qu'il lui avait promises ; il craint qu'il ne soit possible de corriger la saillie caractéristique du sourcil, faute de matière. Il lui renvoie le camée avec quatre photographies, fait des observations sur son nez et ses sourcils et demande à Guyétant d'attendre sa venue pour corriger le portrait.

Godin répond à la lettre de Guyétant du 25 novembre 1878. Godin avertit Guyétant qu'il lui a envoyé de nouveaux portraits photographiques de lui non pour servir de modèles mais pour lui faire voir le manque de ressemblance du camée. Il lui envoie une nouvelle photographie. Il lui confirme qu'il le préviendra de sa venue à Paris.

Godin avertit Guyétant qu'il pourra se rendre chez lui le vendredi et le samedi suivants pour poser.

Godin retourne à Guyétant le camée qu'il vient de recevoir. Godin n'en est pas satisfait à cause du manque de proéminence des sourcils. Godin indique qu'il aurait bien ajouté 200 F au prix du camée pour avoir une effigie ressemblante, mais accepte le camée avec des corrections pour les yeux et la barbe, qui pourraient être faites d'après une photographie. Il choisit la monture à jonc simple.

Godin envoie à Guyétant un chèque de 970 F en paiement de sa facture [pour l'exécution du camée à son effigie].

Godin rappelle à Guyétant qu'il lui a fourni un camée en décembre 1878. Il souhaite que Guyétant fasse un camée de même dimension reproduisant un portrait de femme de trois-quarts exécuté grandeur nature en médaillon. Il lui indique qu'il lui fournira le plâtre de ce portrait. Il lui demande le prix d'exécution du camée.