Godin fait observer à Émile qu'il n'a pas reçu la page d'écriture qu'il avait annoncée. Il lui demande de soigner davantage son écriture : « Si tu mettais plus de soins dans l'arrangement des lettres qui composent les mots que tu écris, tu pourrais dire beaucoup plus de choses sur une page que tu n'en écris sur deux et tes lettres nous coûteraient 25 centimes au lieu de 50 que nous payons. » Godin demande à Émile de lui envoyer moins de problèmes mathématiques dans ses lettres qui devront d'abord répondre complètement aux questions qu'il lui posera sur la langue française. Il l'informe que Goubaux a promis de prendre soin de ses engelures ; il prescrit à Émile de mettre des chaussures en bois ou des chaussons fourrés très larges et de laver ses pieds 3 ou 4 fois par jour avec de l'alcool ou de l'eau-de-vie camphrée ; il l'avertit qu'il est important que les chaussures soient larges pour ne pas serrer les parties sensibles, qu'il ne faut pas soumettre aux frottements ; il le dissuade de prendre des médicaments mais l'enjoint à se soigner en se lavant les pieds et les mains avec de l'alcool camphré ; il l'invite à voir Goubaux pour ces soins. Dans le post-scriptum, Godin pose à Émile une question sur la conjugaison des verbes au présent et à l'imparfait de l'indicatif, et il lui donne les formules de vérification des problèmes mathématiques présentés par Émile dans ses lettres.