Marie Moret répond à une lettre de Charles Corbeau du 30 juillet 1901 en lui communiquant des informations sur le journal Le Devoir : le journal s'imprime à Nîmes ; l'annonce de la brochure de Charles Corbeau a paru en juillet et paraîtra peut-être à nouveau en septembre ; Le Devoir n'est pas un organe de « propagande immédiate » car le journal « n'a pour ainsi dire pas de lecteurs » et se distribue par des services gratuits aux bibliothèques en France et à l'étranger dans le but que des collections y soient formées pour l'avenir. Elle adresse à Charles Corbeau la brochure Le Familistère illustré et une autre brochure. Elle lui indique qu'à l'âge de 60 ans, tout son temps est consacré à la publication des « Documents biographiques », aussi n'est-elle pas en mesure de lire tous les ouvrages envoyés au Devoir et doit se contenter d'en signaler certains dans la rubrique « Ouvrages reçus ».

Marie Moret retourne à monsieur Chastanier des épreuves de pages et de la couverture du prochain numéro du Devoir ; elle l'informe qu'elle demande à Jules Pascaly de réduire de quelques lignes sa « Chronique » et évoque la 38e feuille du tiré à part [des « Documents pour une biographie complète de J.-B. A. Godin »].

Marie Moret demande à son correspondant le prix de l'envoi du réchaud-bougie Eureka au prix de 15,50 F. Elle demande si la compagnie, qui s'occupe de cyclisme, peut lui fournir une poire à chiens ou poire à ammoniaque inventée par Crouzet.