Godin reçoit la lettre de Brullé au moment où il partait à Forest. Il est heureux d'apprendre que madame Brullé l'a rejoint à Bruxelles. Il lui annonce qu'il diffère son voyage de quelques jours, qu'il fait moudre du silex et prépare du vernis pour la cheminée n° 11, et qu'il envoie à Bruxelles des châssis en fonte contenant des modèles de calorifères. Il l'informe qu'il part à Paris quelques jours et se rendra à Forest ensuite, peut-être avec son premier mouleur Aillot, de façon à mettre en route le travail sur les modèles envoyés. Sur la comptabilité de l'établissement de Forest : Godin fait un examen détaillé des documents établis par Cador ; il compare l'économie de la production des usines de Forest et de Guise ; l'usine de Guise consomme 439 kg de charbon par jour (contre 348 kg à Forest) et on y fait fonctionner une machine à vapeur de 10 chevaux de quatre heures et demie du matin à sept ou huit heures le soir. Sous sa signature, Godin écrit en forme de devise : « Bien sot qui se fait breveter ». Un post-scriptum manuscrit à la mine de plomb sur la copie de la lettre complète l'information sur l'expédition de matériel à Forest.