Sur l'affaire Beauporte. Godin explique à Larue que l'état de sa santé et des affaires de la plus grande urgence l'empêchent d'assister à l'audience du tribunal de Vervins à la suite de la plainte de madame Beauporte. Il se plaint que les affaires de ce genre mobilisent le personnel de l'usine et du Familistère pour témoigner dans l'affaire du vol de draps qui lui avait été signalée en septembre dernier par Parent, économe du Familistère. Les draps ont été retrouvés le 9 septembre parmi le linge de madame Beauporte en présence de madame Victor Gauchet, témoin ; une amende fut imposée à madame Beauporte. « Vous me demandez le règlement du Familistère, il n'y a qu'un règlement traditionnel c'est que rien de ce qui nuit à autrui ou à l'intérêt commun n'y est toléré sans réprimande. Des avis sont souvent placardés pour appeler l'attention de la population sur les faits de propreté, de salubrité, de conduite à tenir dans l'intérêt du bon ordre. Ces avis sont en même temps transcrits en un registre où chacun peut en prendre connaissance à l'économat. Ils sont aujourd'hui au nombre de 566. » Godin explique que les affiches concernant les dames sont placardées à l'épicerie du Familistère et il se défend de toute volonté de diffamation.