Godin rappelle à Champonnois frères que sa lettre du 13 juin relative au projet de fabriquer des pompes à leur demande sont restées sans réponse. Il leur annonce qu'il vient de perdre l'un de ses premiers employés à la fabrication ; il leur rappelle qu'à l'occasion de leurs rencontres à Paris, ils avaient évoqué la maison Japy ; il les informe qu'un monsieur Viry se réclamant d'eux lui avait écrit pour solliciter un emploi mais qu'il n'a pas donné suite étant donné son âge avancé et sa prétention à des appointements élevés ; il leur indique qu'il serait aujourd'hui heureux de trouver un directeur de la fabrication ; Godin demande à Champonnois frères s'ils connaissent quelqu'un.

Sur l'affaire Boucher et Cie. Godin informe Tisserant qu'Aimé Girard et Ferdinand Barbedienne ont accepté d'être experts ; il regrette que l'expertise doive traîner en longueur car Girard et Barbedienne vont se rendre à l'Exposition universelle de Vienne. Il informe également Tisserant que Charles Dietz-Monnin n'accepte pas la fonction d'expert : Godin pense que les relations de Dietz-Monnin avec Viellard-Migeon, associé de Boucher et président d'une union des usines dont fait partie la maison Japy dont il est administrateur, lui interdisent d'être expert dans l'affaire. Godin demande à Tisserant s'il doit lui envoyer une nouvelle liste de chef d'industrie et lui indique que Dietz-Monnin a mentionné Guignet, répétiteur à l'École polytechnique, très compétent sur la question des émaux. Godin signale enfin que Ferdinand Barbedienne est très lié à monsieur Sénart et qu'il était déjà informé de l'affaire.

Godin répond à une candidature de Léon Monier. Il lui indique qu'il a déjà fait le choix d'un candidat qui s'est installé, mais qu'il pourrait lui proposer un emploi s'il pouvait venir discuter avec lui et l'autoriser à demander à la maison Japy des renseignements sur lui.